Maxéville
Maxéville | |||||
Tour panoramique Les Aulnes. | |||||
Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Grand Est | ||||
Département | Meurthe-et-Moselle | ||||
Métropole | Métropole du Grand Nancy | ||||
Arrondissement | Nancy | ||||
Maire Mandat |
Christophe Choserot 2020-2026 |
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Code postal | 54320 | ||||
Code commune | 54357 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Maxévillois, Maxévilloises[1] | ||||
Population municipale |
9 921 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 1 762 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
286 041 hab. (2017) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 42′ 44″ nord, 6° 09′ 50″ est | ||||
Altitude | Min. 189 m Max. 365 m |
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Superficie | 5,63 km2 | ||||
Type | Grand centre urbain | ||||
Unité urbaine | Nancy (banlieue) |
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Aire d'attraction | Nancy (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton Val de Lorraine Sud (bureau centralisateur) |
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Législatives | 6e circonscription de Meurthe-et-Moselle | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
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Liens | |||||
Site web | https://maxeville.fr/ | ||||
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Maxéville (prononcer [maksevil][2],[3],[4] ou [maʃevil][5]) est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en Lorraine, dans la région administrative Grand Est.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Maxéville est une commune limitrophe de Nancy, longée à l'est par la Meurthe et traversée par l'autoroute A31 en direction de Metz. On distingue globalement trois quartiers traditionnels : Meurthe-Canal, le Centre et Champ-le-Bœuf, ce dernier, à l'extrême ouest, partagé avec Laxou. Un quatrième quartier a vu le jour sur le Haut de Lesse, dominant la vieille ville de ses 320 mètres, les Aulnes, en bordure du Haut-du-Lièvre nancéien.
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Carte OpenStreetMap. -
Carte topographique. -
Communes environnantes.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Meurthe et le canal de la Marne au Rhin[6],[Carte 1].
La Meurthe, d'une longueur de 161 km, prend sa source dans la commune du Valtin et se jette dans la Moselle à Pompey, après avoir traversé 53 communes[7].
Le canal de la Marne au Rhin, long de 293 km et comportant 178 écluses à l'origine, relie la Marne (à Vitry-le-François) au Rhin (à Strasbourg). Par le canal latéral de la Marne, il est connecté au réseau navigable de la Seine vers l'Île-de-France et la Normandie[8].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[10].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 804 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 9,3 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nancy-Essey », sur la commune de Tomblaine à 5 km à vol d'oiseau[11], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 746,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −24,8 °C, atteinte le [Note 2],[12],[13].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | −0,2 | 0 | 2,1 | 4,5 | 8,7 | 12,2 | 14,2 | 13,9 | 10,2 | 7,1 | 3,4 | 1 | 6,4 |
Température moyenne (°C) | 2,6 | 3,5 | 6,9 | 10,2 | 14,2 | 17,9 | 20 | 19,6 | 15,6 | 11,3 | 6,4 | 3,5 | 11 |
Température maximale moyenne (°C) | 5,4 | 7,1 | 11,6 | 15,8 | 19,8 | 23,5 | 25,8 | 25,4 | 20,9 | 15,5 | 9,4 | 6 | 15,5 |
Record de froid (°C) date du record |
−21,6 13.01.1968 |
−24,8 21.02.1956 |
−15,9 04.03.1965 |
−6,8 02.04.1958 |
−4,2 03.05.1960 |
1,6 05.06.1953 |
2 01.07.1962 |
2,8 26.08.1966 |
−1,3 24.09.1948 |
−7,9 27.10.1950 |
−12,7 23.11.1998 |
−21,3 30.12.1939 |
−24,8 1956 |
Record de chaleur (°C) date du record |
16,8 05.01.1999 |
20,8 27.02.19 |
26 31.03.21 |
29,3 18.04.1949 |
33 28.05.17 |
37,2 26.06.19 |
40,1 24.07.19 |
39,3 08.08.03 |
34,4 15.09.20 |
27,6 13.10.23 |
22,7 02.11.20 |
18,5 16.12.1989 |
40,1 2019 |
Ensoleillement (h) | 524 | 801 | 1 396 | 1 812 | 2 056 | 2 235 | 2 348 | 2 194 | 1 719 | 1 046 | 521 | 432 | 17 083 |
Précipitations (mm) | 64,4 | 54,8 | 54,1 | 44,3 | 67,9 | 56 | 63 | 67,2 | 61,1 | 66,5 | 68,9 | 78,1 | 746,3 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
5,4 −0,2 64,4 | 7,1 0 54,8 | 11,6 2,1 54,1 | 15,8 4,5 44,3 | 19,8 8,7 67,9 | 23,5 12,2 56 | 25,8 14,2 63 | 25,4 13,9 67,2 | 20,9 10,2 61,1 | 15,5 7,1 66,5 | 9,4 3,4 68,9 | 6 1 78,1 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[14]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Maxéville est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nancy[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant 28 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[17],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune du pôle principal[Note 5],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[18],[19].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (76,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (62,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (36,7 %), forêts (23,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (23,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (11,5 %), mines, décharges et chantiers (4,7 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Habitat et logement
[modifier | modifier le code]En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 4 454, alors qu'il était de 4 074 en 2014 et de 3 880 en 2009[I 2].
Parmi ces logements, 88,6 % étaient des résidences principales, 0,4 % des résidences secondaires et 11,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 26,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 67,4 % des appartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Maxéville en 2019 en comparaison avec celle de Meurthe-et-Moselle et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,4 %) inférieure à celle du département (2 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 33,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (33,8 % en 2014), contre 57,2 % pour la Meurthe-et-Moselle et 57,5 pour la France entière[I 4].
Typologie | Maxéville[I 2] | Meurthe-et-Moselle[I 5] | France entière[I 6] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 88,6 | 88,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 0,4 | 2 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 11,1 | 9,3 | 8,2 |
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Maxéville est reliée au Grand Nancy grâce aux lignes du réseau de transport de l'agglomération nancéienne appelé Réseau Stan :
- Tempo 2 : Laxou Sapinière - Laneuveville Centre
- Ligne 13 : Maxéville St. Jacques - Dommartemont
- Ligne 32 : Maxéville Jean Lamour - Essey La Fallée
- Ligne 10 Sub : Chaligny / Neuves-Maisons / Vandœuvre CHU Brabois - Villers Campus Sciences / Pompey
- Ligne Corol (ligne circulaire desservant Vandœuvre, Jarville, Nancy, Laxou, Villers)
Toponymie
[modifier | modifier le code]La commune est appelée dans les anciens titres Marchainville (village du marquis, ou aux marches, aux limites de la ville) et en patois Mahinville[21].
Autrefois Maxéville s'écrivait Machéville[22] et jusqu'au XXe siècle, les habitants ont appelé leur ville ainsi[23]. On peut toutefois voir sur la gravure de Melchior Tavernier sur le siège de Nancy durant la guerre de Trente Ans le nom de Marchinville[24]. La carte de Cassini indique Maxeville.
Vocables : Marcheville (1224), Marcinvilla (1402), Maxéville (1600).
Histoire
[modifier | modifier le code]Antiquité
[modifier | modifier le code]Présences préhistorique et gallo-romaine.
Le chemin vicinal de Maxéville à Champigneulles, passe au dire de quelques personnes, pour une ancienne voie romaine. Cette tradition pourrait être appuyée par la découverte de vestiges d'un camp romain dans le bois qui domine ce chemin et le vallon de Champigneulles. Ce chemin s'appelle chemin de la Justice, à cause des fourches patibulaires qui se trouvaient à son extrémité[21].
Moyen Âge
[modifier | modifier le code]Seigneurie en 1210.
Maxéville, village de l'ancien duché de Lorraine, qui a dépendu de la prévôté et du bailliage de Nancy, remonte à une époque assez éloignée : il en est parlé dans des titres du XIIe siècle. La maison de Lénoncourt y possédait des terres qu'elle tenait de la générosité des ducs de Lorraine. Cette seigneurie, après lui avoir appartenu, fut ensuite partagée à titre d'héritage, d'où vient qu'il y eut plusieurs châteaux[21].
Vers 1298, pendant la guerre qui eut lieu entre le duc Thiébaut II et le comte de Vaudémont, celui-ci étant entré en Lorraine avec 600 hommes, brula le village de Maxéville. C'est dix ans à peu près avant cet événement que Ferry III, qui par les affranchissements donnés aux serfs de ses États, s'était attiré la haine des seigneurs, fut enlevé par ces derniers dans les bois de Heys et amené prisonnier dans la tour de Maxéville[21].
M. Beaupré, après avoir établi l'authenticité de l'emprisonnement de Ferry III, a cherché à déterminer l'emplacement qu'occupait la fameuse tour où le duc fut détenu par Andrian des Armoises, et que les bourgeois de Nancy rasèrent complètement. D'autre part, deux seigneuries distinctes, dit-il, se partageaient au XVIIIe siècle le village de Maxéville[21].
Temps modernes
[modifier | modifier le code]Sous l'ancien régime, ce village était pour l'époque considérable : on estime qu'avant la peste de 1630, il y avait plus de 900 habitants. Et il y existait, au XVIIe siècle, quelques usages religieux assez inhabituels[21].
Un lieu-dit de Maxéville porte le nom de Côte-le-Prêtre : c'était, dit-on, sur cette montagne voisine du village, que l'on déposait les pestiférés en attendant leur mort, et que le prêtre venait leur apporter les derniers secours[21].
Époque contemporaine
[modifier | modifier le code]La grande brasserie viennoise de Maxéville a été construite en 1869 par Nicolas Galland (1816-1886), célèbre pour ses travaux de recherche sur le maltage ; mais la société est mise en liquidation en 1877 et vendue aux enchères. Elle devient alors la « Grande Brasserie de l'Est », qui produit 67 000 hectolitres en 1885. Elle fusionne en 1898 avec la brasserie Betting, sous le nom de « Grandes Brasseries réunies de Maxéville ». Elle a été remplacée par l'usine B2 et a disparu[25].
Deux mines de fer ont été exploitées au XXe siècle à Maxéville :
- la mine de Boudonville débouchant à côté de l'église Saint Martin (le train de la mine passe sous l'église) et dont le minerai alimentait les hauts-fourneaux de Maxéville ;
- la mine Arbed débouchant près du cimetière, qui a fermé en 1967 et dont le minerai était envoyé par transport fluvial pour alimenter les hauts-fourneaux du nord de la Lorraine[26].
D'autre part, sur les hauteurs, Maxéville possède un important gisement de calcaire oolithique qui a été exploité d'abord par la Société des Carrières de Maxéville, puis à partir de 1914 par la société Solvay. En 1927, Solvay a mis en service le TP Max pour acheminer le bâlin depuis la carrière jusqu'à son usine de Dombasle-sur-Meurthe. La carrière cessant son activité, le transporteur a été démonté en 1984.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs
[modifier | modifier le code]La commune se trouve dans l'arrondissement de Nancy du département de Meurthe-et-Moselle.
Elle faisait partie de 1801 à 1973 du canton de Nancy-Nord, année où elle intègre le canton de Pompey. En 1997, elle intègre le canton de Villers-lès-Nancy[27]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
[modifier | modifier le code]Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur du canton Val de Lorraine Sud
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la sixième circonscription de Meurthe-et-Moselle.
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Maxéville est membre de la Métropole du Grand Nancy, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2016 par transformation de l'ancienne communauté urbaine Le Grand Nancy créée en 1996 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Lors du premier tour des élections municipales de 2014 en Meurthe-et-Moselle, la liste PS-PCF-EELV menée par Christophe Choserot obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 224 voix (52,50 %, 22 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires), devançant de 117 voix la liste UDI menée par le maire sortant Henri Bégorre, qui a recueilli 1 107 voix (47,49 %, 7 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire).
Lors de ce scrutin, 42,47 % des électeurs se sont abstenus[28].
Lors du premier tour des élections municipales de 2020 en Meurthe-et-Moselle, la liste DVG menée par le maire sortant Christophe Choserot obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 027 voix (73,72 %, 26 conseillers municipaux élus dont 3 métropolitains), devançant très largement celle DIV menée par Alexandre Lamarque, qui a recueilli 366 voix (26,27 %, 3 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 67,04 % des électeurs se sont abstenus[29].
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Distinctions et labels
[modifier | modifier le code]- Ville fleurie : deux fleurs au palmarès 2007 du concours des villes et villages fleuris[35].
Jumelages
[modifier | modifier le code]- Ramstein-Miesenbach (Allemagne)
- Poienile Izei (Roumanie), voir Poienile Izei (ro)
- Immouzer du Kandar (Maroc)
- Gao (Mali) (Mali)[36].
Équipements et services publics
[modifier | modifier le code]Justice, sécurité, secours et défense
[modifier | modifier le code]- 2009 : construction d’un centre pénitentiaire de 690 places.
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[38].
En 2021, la commune comptait 9 921 habitants[Note 8], en évolution de −1,68 % par rapport à 2015 (Meurthe-et-Moselle : −0,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Château de Gentilly construit en 1620 pour Henri Philippe argentier du duc Henri II de Lorraine, remanié au XVIIIe et fortement, dans sa décoration et sa distribution intérieures, dans la seconde moitié du XIXe. C'est également à cette époque que sont construits les dépendances, le pavillon du gardien et l'imposant jardin d'hiver ovale. Gentilly fut acheté par l'industriel lorrain Camille Cavallier en 1921 et il y mourut en 1926[40]. Ce château est aujourd'hui la maison de retraite N.-D. du Bon Repos, tenue par les sœurs de Saint Charles. De nombreux bâtiments ont été construits dans le parc à la fin du XXe et au début du XXIe pour les besoins de l'établissement.
- Château-Bas XVIIIe, remanié XIXe, actuellement mairie. Il possède un rare plafond peint à rapprocher de celui de l'hôtel Ferraris à Nancy.
- Château-Haut (a existé, mais il ne reste plus rien).
- Château Le Sauvoy, dit la « Grande-Maison », d'origine XVIe, remanié XIXe.
- Vieilles maisons de vignerons.
- Canal de la Marne au Rhin : port.
- Anciennes brasseries et caves des vins de la Craffe (ancien établissement viticole)
- Complexe Marie-Marvingt (dojo handball volley)
- Tour panoramique Les Aulnes
- Zénith de Nancy
- Chêne du Bon Dieu
- École supérieure du professorat et de l'éducation, équipée d'un planétarium numérique
- Maison d'arrêt de Nancy-Maxéville
- Église Saint-Martin XIXe : Vierge XIVe, tapisseries, orfèvrerie.
- Chapelle à l'institution Jean-Baptiste Thiery.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Ferry III, dit le Chauve, duc de Lorraine fut enlevé et emprisonné sur les hauteurs du village[Note 9] par Adrian des Armoises, seigneur de Maxéville. Il parvint à faire parvenir sa bague à la duchesse Marguerite par l'intermédiaire d'un charpentier-couvreur appelé Petit Jean Dethillon. Celui-ci, en réparant le toit du pigeonnier, chantait la chanson de Ferry III, qui se signala à lui. Le couvreur prévint la femme du duc. Celle-ci envoya une troupe de soldats libérer son époux. Adrian des Armoises libéra le duc sans combattre.
Le duc punit Adrian des Armoises en saisissant terres et châteaux et il proscrivit les armoiries du blason maxévillois. Pendant plusieurs générations les seigneurs maxévillois ont payé par le sang les fautes de leurs ancêtres en envoyant à la guerre les fils de Maxéville. Petit Jean fut retrouvé par les seigneurs maxévillois et assassiné. Cependant le duc anoblit ses fils et sa famille, donnant souche à la famille du Hautoy[41]. - Camille Cavallier (1854-1926), grand industriel lorrain, acheta le château de Gentilly à Maxéville où il vécut de 1921 à sa mort en 1926[40].
- Jean Prouvé (1901-1984), architecte, avait ses ateliers à Maxéville.
- Guy Béart (1930-2015), chanteur français et père de l'actrice Emmanuelle Béart, ingénieur des Ponts et Chaussées de formation, y dirigea la construction d'un pont au-dessus de la route, à travers bois, des carrières SOLVAY.
- Mgr Jean-Pierre Cattenoz (né en 1945), archevêque d'Avignon, né à Maxéville.
- La mathématicienne Nicole El Karoui, pionnière des mathématiques financières a fréquenté l'école communale de Maxéville[42],
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | D'argent au pal engrêlé de gueules. |
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Détails | Il s'agit du blason de la maison de Maxéville, d'ancienne chevalerie, déjà éteinte au XVIe siècle. Il est utilisé par la commune depuis 1975. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site officiel de la ville de Maxéville
- « Maxéville », Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, sur galeries.limedia.fr
- « Dossier complet : Commune de Maxéville (54357) », Recensement général de la population de 2019, INSEE, (consulté le ).
- « Maxéville »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).
- « Maxéville » sur Géoportail.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Nancy comprend une ville-centre et 27 communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- La rue conduisant à l'Institut national supérieur du professorat et de l'éducation de Lorraine porte le nom de ce maire.
- Les écoles maternelles et élémentaires de la commune portent le nom de ce maire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- devenues par la suite les carrières Solvay, puis le site du Zénith de Nancy
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Maxéville » sur Géoportail (consulté le 4 juin 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune de Maxéville ».
- « Chiffres clés - Logement en 2019 à Maxéville » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2019 à Maxéville - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2019 à Maxéville - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2019 dans la Meurthe-et-Moselle » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2019 dans la France entière » (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- https://www.habitants.fr/meurthe-et-moselle-54
- « Eurofins à Maxéville analyse les eaux usées à la recherche de traces du Covid 19 » (consulté le ).
- « Vœux 2021 du Maire de Maxéville Christophe Choserot » (consulté le ).
- « Brasserie Hoppy Road : une affaire qui mousse à Maxéville » (consulté le ).
- Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Peeters, Louvain-la-Neuve, 1994, p. 104.
- « Fiche communale de Maxéville », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
- Sandre, « la Meurthe »
- Sandre, « le canal de la Marne au Rhin »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Maxéville et Tomblaine », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Nancy-Essey », sur la commune de Tomblaine - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Nancy-Essey », sur la commune de Tomblaine - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Mémoire de Maxéville - Domaine de Gentilly.
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- Nicole El Karoui La bosse des maths, Le Monde, mardi 16 mai 2006.