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MeTooMedia

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
#MeTooMedia
Histoire
Fondation
Cadre
Type
Forme juridique
Association déclaréeVoir et modifier les données sur Wikidata
Domaines d'activité
#MeToo, activités des organisations politiquesVoir et modifier les données sur Wikidata
Siège
Pays
Organisation
Fondatrices
Emmanuelle Dancourt (d), Hélène Devynck, Muriel Réus (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Présidente
Emmanuelle Dancourt (d) (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Identifiants
RNA
SIREN
OpenCorporates

MeTooMedia est une association française créée en 2021, à la suite du Mouvement MeToo, pour, selon ses membres, soutenir la lutte « des femmes et des hommes qui souffrent silencieusement dans ce milieu médiatique ».

En novembre 2021, huit femmes, qui dans l'affaire Patrick Poivre d'Arvor accusent le journaliste de viols, d'agressions ou de harcèlement sexuel constituent l'association #MeTooMedia[1]. L'objectif est de déclencher un mouvement MeToo dans l'espace médiatique et soutenir la lutte « des femmes et des hommes qui souffrent silencieusement dans ce milieu médiatique ». Les journalistes Emmanuelle Dancourt et Hélène Devynck en sont alors respectivement la présidente et la vice-présidente. Elles veulent « offrir une ombrelle à toutes celles qui ne veulent pas sortir de l’anonymat, mais qui ont besoin de cette sororité » [2],[3].

En 2023, le syndicat national des journalistes (SNJ) décide d'adhérer, en tant que personne morale, à #MeTooMedia. Le SNJ entend effectuer des actions communes avec l'association en particulier vers la formation et la prévention des violences sexuelles[4],[5].

En octobre 2023, pour l'anniversaire du mouvement MeToo, lancé en octobre 2017 à la suite de l'affaire Harvey Weinstein, l’association #MeTooMedia tient un colloque pour évaluer ce qui a changé. Le constat n'est pas toujours positif, ainsi Cécile Thimoreau, secrétaire générale de #MeTooMedia, indique : « Dans un quotidien régional, un titre disait ainsi qu’un élu couchait avec une collégienne de 12 ans. Je vous rappelle qu’en France, l’âge minimum de consentement est fixé à 15 ans. Il ne couchait pas avec cette fille, il la violait »[6].

Dans l'affaire Gérard Depardieu, après une tribune en soutien à l'acteur, signée par une soixantaine de personnalités, Murielle Reus, vice-présidente de #MeTooMedia, déclare sur France Info en décembre 2023 : « Il y a une génération qui ne comprend toujours pas cette évolution sociétale » et déplore qu'« il n'y a pas un mot pour les treize femmes victimes qui ont témoigné dans Complément d'enquête et qui ont témoigné devant la justice »[7]. Le 27 décembre, une tribune dans Le Monde[8] rédigée par des membres du collectif MeTooMédia s'insurge contre le soutien d'Emmanuel Macron à Gérard Depardieu[9]. La tribune, sous forme de lettre adressée au chef de l'État pointe notamment les propos pendant l'émission C à vous du 20 décembre. Le collectif affirme notamment que le président « valide la culture du viol au plus haut sommet de l'État »[9].

Références

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  1. Thibault Lefèvre, « Les huit femmes qui accusent PPDA dans Libé lancent une association pour libérer la parole », sur France Inter, (consulté le )
  2. « Pour sa présidente Emmanuelle Dancourt,  #MeTooMedia est de la sororité de combat  », sur L'Humanité, (consulté le )
  3. « PPDA : Les huit femmes qui témoignent dans « Libération » lancent l'association #MeTooMedias », sur 20 Minutes, (consulté le )
  4. « Le SNJ soutient et rejoint l'association #MeTooMedia », sur snj.fr, (consulté le )
  5. « SNJ : adhésion du syndicat à l’association #MeTooMedia », sur Satellifacts, (consulté le )
  6. Lucas Armati, « Six ans après #MeToo, les médias se sont-ils remis en question ? », sur Télérama, (consulté le )
  7. « Tribune de soutien à Gérard Depardieu : « Il y a une génération qui ne comprend toujours pas cette évolution sociétale », pointe la vice-présidente de MeToo Media », sur Franceinfo, (consulté le )
  8. « Affaire Depardieu : « Monsieur le président, vos paroles dénient à toutes les femmes victimes de violence le droit à être entendues et crues » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. a et b « Une tribune au Monde, signée par des membres de MeeTooMedia, dénonce le soutien d'Emmanuel Macron à Gérard Depardieu », sur Franceinfo, (consulté le )