Messemé
Messemé | |||||
Le château de Messemé vers 1910. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Vienne | ||||
Arrondissement | Châtellerault | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays loudunais | ||||
Maire Mandat |
Isabelle François 2020-2026 |
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Code postal | 86200 | ||||
Code commune | 86156 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
240 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 24 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 00′ 45″ nord, 0° 10′ 38″ est | ||||
Altitude | Min. 76 m Max. 108 m |
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Superficie | 9,84 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Loudun (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Loudun | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Vienne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Messemé est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.
Géographie
[modifier | modifier le code]Climat
[modifier | modifier le code]Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique du nord-ouest[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 642 mm, avec 10,7 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Loudun à 7,03 km à vol d'oiseau[4], est de 0,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 0,0 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Messemé est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Loudun, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 25 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (79,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (67,3 %), forêts (18 %), zones agricoles hétérogènes (11,8 %), zones urbanisées (2,6 %), prairies (0,3 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Messemé est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[13]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[14].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[15]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[16]. 35,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (79,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 2],[17].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2000, 2010, 2013 et 2014 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[13].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom du village proviendrait de l’anthroponyme gallo-romain Maximus avec le suffixe latin de propriété « -acum » devenu « -ec » puis « -é » et signifiant domaine de Maximus[18].
Histoire
[modifier | modifier le code]Le château de la Motte fut acquis le (Barbier et Le Secq, notaires à Paris) par René II de Maupeou, vicomte de Bruyères-sur-Oise, président en la Chambre des enquêtes. Il fut recueilli par son petit-fils René Charles de Maupeou, futur vice-chancelier et garde des Sceaux de France qui le revendit le à Louis de Poix de Périgny (Gaschier et Demahaut, notaires à Paris).
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Instances judiciaires et administratives
[modifier | modifier le code]La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.
Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[21].
En 2021, la commune comptait 240 habitants[Note 3], en évolution de +1,27 % par rapport à 2015 (Vienne : +1,03 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2008, la densité de population de la commune était de 22 hab./km2, 61 hab./km2 pour le département, 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et 115 hab./km2 en France.
Économie
[modifier | modifier le code]Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes[24], il n'y a plus que 16 exploitations agricoles en 2010 contre 17 en 2000.
Les surfaces agricoles utilisées ont légèrement diminué et sont passées de 1 411 hectares en 2000 à 1 117 hectares en 2010. 51 % sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement pour 83 % de la surface céréalière mais aussi de l'orge commune), 28 % pour les oléagineux (colza et tournesol) et 4 % pour le fourrage. En 2000, un hectare comme en 2010 était consacré à la vigne.
Trois exploitations en 2010 (contre zéro en 2000) abritent un élevage de bovins représentant 132 têtes. L'élevage de volailles est anecdotique (96 têtes reparties entre trois exploitations).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Césaire de Messemé.
- Église Sainte-Radegonde de Villiers.
- École de Messemé.
- Le Château de La Motte-Messemé.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Léandre Mainage (1901-1972), maire de 1945 à 1972, conseiller général de la Vienne de 1955 à 1961, candidat remplaçant à la députation en 1958, officier du mérite agricole.
La famille de Messemé et ses descendants, les Roullet de La Bouillerie.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Liens internes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jacques de Maupeou, Histoire des Maupeou, 1959.
- Jean-François Bascans, Les héritiers du chancelier de Maupeou (Tapuscrit), 2014.
Liens externes
[modifier | modifier le code]Sources
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Orthodromie entre Messemé et Deauville », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Deauville » (commune de Loudun) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Deauville » (commune de Loudun) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Messemé ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Loudun », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Messemé », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
- Le Patrimoine des communes de la Vienne en 2 tomes, édition FLOHIC, 2002, (ISBN 2-84234-128-7).
- Site de la préfecture de la Vienne, consulté le 10 mai 2008
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Fiches communales 2000 - 2010 de la Vienne