Location via proxy:   [ UP ]  
[Report a bug]   [Manage cookies]                
Aller au contenu

Michel Colombier

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Michel Colombier
Michel Colombier en 1963. Photo d'identité (Sacem)
Fonction
Chef d'orchestre du Concours Eurovision de la chanson (d)
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Michel Jean Pierre ColombierVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domicile
Formation
Activités
Période d'activité
Autres informations
Membre de
Michel Colombier et son orchestre (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Instrument
Labels
Genres artistiques
Site web

Michel Colombier, né le à Lyon 7e[1] et mort le , à Santa Monica aux États-Unis, est un compositeur de musiques de film et arrangeur français.

Initié au piano par son père à six ans, il entre au Conservatoire national supérieur de musique de Paris en 1959 qu’il quitte deux ans plus tard.

Repéré par Michel Magne qui l'engage comme pianiste et arrangeur, il devient, peu après, à vingt-deux ans, directeur musical des Disques Barclay ; il arrange le premier album anglophone de Charles Aznavour, produit par Quincy Jones[2].

Il travaille avec Pierre Henry (Messe pour le temps présent, 1967), Serge Gainsbourg (Bonnie and Clyde, Anna, Requiem pour un con, Élisa), Pascal Danel (divers 45 tours dans les années 1960), Barbara (album L'Aigle noir, 1970), Michel Polnareff (albums Coucou me revoilou et Ménage à trois), Brigitte Fontaine (Maman j'ai peur), Claude Nougaro (album Pacifique, 1988), Mary-Christine Tchad (divers 45 tours dans les années 1964-65).

Au début des années 1970, il écrit l'indicatif de la chaîne Antenne 2[3]. Inspiré du concerto pour hautbois en ré mineur d'Alessandro Marcello, ce titre sert, de 1975 à 1983, de musique au premier générique d'ouverture et à celui de fermeture d'antenne de la chaîne de télévision Antenne 2, un film d'animation d’une minute vingt secondes réalisé par Jean-Michel Folon, représentant des « bonshommes volants », apparaissant, puis disparaissant dans un ciel étoilé. Michel Colombier a intitulé cette musique Emmanuel en souvenir de son fils mort tout enfant[4].

En 1977, il écrit les arrangements de l'album Even in the Quietest Moments... de Supertramp[5].

En 2003, il arrange les cordes sur l'album American Life[5] de Madonna. Il a auparavant arrangé les cordes pour le titre et single Don't Tell Me, extrait de l'album Music, en 2000.

Il collabore avec le groupe Air pour l'album Talkie Walkie en 2004[2].

Il meurt le des suites d'un cancer.

Vie privée

[modifier | modifier le code]

Il a six enfants, issus de différentes unions. À sa mort, il lègue intégralement son héritage à sa dernière épouse et à ses deux dernières filles par un trust familial, un partage possible par la loi californienne. Les quatre autres enfants contestèrent cette disposition et utilisent les moyens judiciaires pour percevoir la réserve héréditaire. Ils sont déboutés par la Cour de cassation en 2017, marquée par l'évolution du droit sur ce sujet. La procédure influence aussi celle concernant Maurice Jarre[6].

Discographie

[modifier | modifier le code]

(hors musique de films)

Filmographie

[modifier | modifier le code]

Longs métrages

[modifier | modifier le code]

Courts métrages

[modifier | modifier le code]

Télévision

[modifier | modifier le code]

Téléfilms

[modifier | modifier le code]

Séries télévisées

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Insee, « Acte de décès de Michel Jean Pierre Colombier », sur MatchID.
  2. a et b « Mort du compositeur Michel Colombier », sur Le Nouvel Obs, (consulté le ).
  3. Institut National de l’Audiovisuel – Ina.fr, « Indicatif d'ouverture d'antenne d'Antenne 2 : première version », sur Ina.fr, (consulté le )
  4. Gérard Dastugue, « reviews », sur michelcolombier.com, (consulté le ) : « J'ai perdu un de mes fils à l'âge de 5 ans, j'ai donc dédié le morceau à sa mémoire, et il porte son nom : Emmanuel. ».
  5. a et b Bester, « Searching for Michel Colombier », sur Gonzaï, (consulté le ).
  6. « La liberté testamentaire ébranle la réserve héréditaire », sur Le Monde, .

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Michel Chion, La musique au cinéma, Fayard, , 475 p. (ISBN 978-2-21359-466-8).
  • Gérard Dastugue, « Entretien avec Michel Colombier », dans Jérôme Rossi (dir.), La musique de film en France : courants, spécificités, évolutions, Symétrie, (ISBN 978-2-914373-98-2), p. 397-403.
  • Serge Elhaïk, Les Arrangeurs de la chanson française : 200 rencontres, Textuel, (ISBN 978-2-84597-655-9), « Michel Colombier », p. 528-547.
  • (en) Thomas Hischak, The encyclopedia of film composers, Rowman & Littlefield, (ISBN 978-1442245495), « Michel Colombier », p. 133-136.
  • Alain Lacombe et François Porcile, Les musiques du cinéma français, Bordas, , 328 p. (ISBN 978-2-04019-792-6).
  • Vincent Perrot, B.O.F. : Musiques et compositeurs du cinéma français, Dreamland, , 304 p. (ISBN 2-910027-93-7).

Liens externes

[modifier | modifier le code]