Michel de Camaret
Député européen 2e législature du Parlement européen France (en) Rassemblement national | |
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Ambassadeur de France en Birmanie | |
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François Geoffroy-Dechaume (d) Michel Cadol (d) | |
Consul général São Paulo | |
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Ambassadeur, représentant permanent de la France auprès du Conseil de l'Europe | |
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Consul général Tanger | |
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Naissance | |
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Nom de naissance |
Michel Marie Pierre Francois de Camaret |
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Michel de Camaret, né le à Vienne et mort le , est un militaire, résistant, Français libre, diplomate, et homme politique français, membre du Front national (FN). Il est Compagnon de la Libération.
Biographie
[modifier | modifier le code]Il milite dans sa jeunesse dans les Camelots du roi, branche jeune de l'Action française (AF), où il rencontre notamment Pierre de Bénouville[1],[2]. Pendant la guerre d'Espagne, il sert comme volontaire dans une unité de Requetés carlistes.
Sous-lieutenant en 1940, il est blessé le . Démobilisé, il rejoint la Résistance, en compagnie de Pierre de Bénouville : avec l'aide de Georges Groussard, ils gagnent Alger. Camaret est arrêté en 1941 par la police de Vichy, s'échappe puis rejoint Londres en 1942, où il est intégré dans les Forces aériennes françaises libres (FAFL), le 4e bataillon de l'infanterie de l'air.
Membre d'un commando parachutiste SAS des Forces françaises libres (FFL), il participe aux opérations SAS en Bretagne précisément dans l'est du Morbihan, à partir du jusqu'à la Libération début août ; il est blessé au bras au cours de la bataille de Saint-Marcel, le , puis aux Pays-Bas en . Il commence à peine une carrière diplomatique, qu'il participe en tant que capitaine à la guerre d'Indochine, où il est à la tête d'un commando de parachutistes de 1947 à 1949.
Il reprend par la suite ses activités diplomatiques, en étant conseiller politique à l'OTAN, représentant permanent, ministre plénipotentiaire, ambassadeur de France au Conseil de l'Europe, enfin ambassadeur en Birmanie.
Il est membre du Front national (FN) de Jean-Marie Le Pen, est élu député européen en 1984 comme second de liste et siège au sein du Groupe des droites européennes. Il est mort en 1987.
Il est enterré dans une tombe voisine de celle de son compagnon d'armes, le général de Bénouville, Compagnon de la Libération, au cimetière de Passy[3].
Distinctions
[modifier | modifier le code]- Commandeur de la Légion d'honneur
- Compagnon de la Libération (décret du 26 septembre 1945)[4]
- Croix de guerre – (7 citations)
- Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs
- Médaille des évadés
- Croix militaire (GB)
Références
[modifier | modifier le code]- L’Œuvre, (lire en ligne)
- L’Œuvre, (lire en ligne)
- Descriptif de la sépulture
- « Michel CAMARET (de) », sur Musée de l'Ordre de la Libération (consulté le )
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressource relative à la vie publique :
- Site de l'Ordre de la Libération
- Un paradoxe français
- Député européen membre du Rassemblement national
- Camelot du roi
- Personnalité de l'Action française
- Personnalité française de la guerre d'Espagne
- Militaire de la guerre civile espagnole du camp nationaliste
- Ambassadeur de France en Birmanie
- Représentant permanent de la France auprès du Conseil de l'Europe
- Député européen élu en France 1984-1989
- Député européen du groupe des droites européennes 1984-1989
- Compagnon de la Libération
- Titulaire de la croix de guerre 1939-1945
- Titulaire de la médaille de la Résistance française
- Personnalité de la France libre
- Special Air Service
- Carliste
- Naissance à Vienne (Isère)
- Naissance en janvier 1915
- Décès en juin 1987
- Décès à Neuilly-sur-Seine
- Décès à 72 ans
- Militaire carliste