Mochica (langue)
Apparence
Le mochica[1],[2],[3],[4] (parfois écrit múchik ou muchick, aussi appelé yunga) est la langue, aujourd'hui éteinte, qui était parlée par les peuples Moche et Lambayeque, situés dans les régions littorales et andines du nord du Pérou. Pour cette raison, elle est aussi appelée "langue d'Eten"[5]. C'est d'après le nom de ce langage, qui vient lui-même du fleuve Moche que l'archéologue péruvien Julio Tello a nommé la culture Moche dite aussi Mochica.
Caractéristiques linguistiques
[modifier | modifier le code]Cette langue comportait trois dialectes. Elle comporte une syntaxe polysynthétique, semblable en cela aux langues nahuatl et k'iche'[6].
Postérité
[modifier | modifier le code]Il existe une chanson dans ce langage : Tonada del Chimo qui est préservé dans le Codex Martínez Compañón.
Codes
[modifier | modifier le code]- Code de langue IETF : omc
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Even Hovdhaugen, Mochica, Lincom Europa, coll. « Languages of the world », (ISBN 978-3-89586-862-7)
- (es) José Antonio Salas García, « El Padre Nuestro en la lengua mochica », Boletín de la Academia Peruana de la Lengua, , p. 69–111 (ISSN 2708-2644 et 0567-6002, DOI 10.46744/bapl.201101.002, lire en ligne, consulté le )
- Matthias Urban, « Una nueva lista de palabras de la lengua mochica del siglo XIX* », Bulletin de l’Institut français d’études andines, no 50 (2), , p. 117–146 (ISSN 0303-7495 et 2076-5827, DOI 10.4000/bifea.13465, lire en ligne, consulté le )
- (es) José Antonio Salas Garcia, « SOBRE EL LEXEMA XA O XIA Y SU RELACIÓN CON LOS NUMERALES DEL MOCHICA », Escritura y Pensamiento, vol. 14, no 29, , p. 7–34 (ISSN 1609-9109, DOI 10.15381/escrypensam.v14i29.7977, lire en ligne, consulté le )
- Claude Collin-Delavaud, « Les communautés de petits cultivateurs indigènes sur la côte nord du Pérou », Journal de la société des américanistes, , p. 240 (lire en ligne [PDF])
- Emilio Harth-Terré, « El signo verbal en la cerámica Mochica (Una contribución de la investigación estética en la arqueología) », Bulletin de l’Institut Français d’Études Andines, , p. 24 (lire en ligne [PDF])