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Mon pays (chanson, 1965)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Mon pays

Chanson de Gilles Vigneault
extrait de l'album Gilles Vigneault à La Comédie-Canadienne
Enregistré 1965
Montréal, Drapeau du Québec Québec
Durée 2:12
Genre variété québécoise
Auteur-compositeur Gilles Vigneault
Label Columbia Records

Pistes de Gilles Vigneault à La Comédie-Canadienne

Mon pays est une chanson écrite et interprétée par Gilles Vigneault, sortie en 1965.

Gilles Vigneault écrit et compose cette chanson en 1964, pour répondre à une commande de l'Office national du film du Canada, pour un film d'Arthur Lamothe, La neige a fondu sur la Manicouagan, sorti en 1965[1]. La chanson sort dans son album Gilles Vigneault à La Comédie-Canadienne en 1965.

Monique Leyrac l'interprète au Festival de Sopot et y remporte le prix du chef-d'œuvre en 1965, avant de l'enregistrer en 1967[2]. De nombreux artistes reprennent la chanson, entre autres Danielle Licari en 1975[3], Ginette Reno en 1976[4], ou encore Catherine Sauvage. Le compositeur André Gagnon intègre le thème de Mon pays dans son album, Mes quatre saisons (1969)[1].

La chanson entre au Panthéon des auteurs et compositeurs canadiens en 2006[1].

Thématique

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Mon pays est considéré comme un deuxième hymne québécois de l'auteur-compositeur, avec Gens du pays[5]. « Chanson phare du répertoire québécois, celle-ci prend rapidement une connotation politique[1]. ». Gilles Vigneault y décrit de manière poétique les particularités de son pays. Il « célèbre le blanc paysage hivernal du pays de ses rêves et de celui qui est dans son cœur - ce que plusieurs commentateurs ont replacé dans le contexte d'un Québec séparé[5] »

La manière de parler de son pays en commençant par « Mon pays, ce n'est pas un pays, c'est l'hiver » met l'accent sur la froideur du climat, au point de nier le statut de pays. Pour des spécialistes de littérature québécoise, « le glissement entre territoire et climat résume un stratagème fréquent dans le traitement romanesque de l'identité québécoise […] ce glissement met en évidence les difficultés à saisir l'essentiel de l'expérience québécoise[6]. »

Notes et références

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  1. a b c et d Suzanne Thomas, Stephen C. Willis et Hélène Plouffe, « Mon Pays », dans L'Encyclopédie canadienne (lire en ligne).
  2. « Monique Leyrac à Paris », sur Discogs (consulté le ).
  3. « Danielle Licari – Le Marché Persan », sur Discogs (consulté le ).
  4. « Ginette Reno – Ginette Reno Chante Pour Nous », sur Discogs (consulté le ).
  5. a et b (en) Bernard Perusse, « Gilles Vigneault's powerful dream of un pays », sur The Gazette, (consulté le ).
  6. Renée Norell et Warren Johnson, « Lieux de mémoire : l'imaginaire québécois à travers le roman, 1900-1970 », dans Marie-Christine Weidmann-Koop, Le Québec aujourd'hui : identité, société et culture, Presses Université Laval, , p. 195.