Monthureux-sur-Saône
Monthureux-sur-Saône | |
Au cœur commerçant du village. | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Vosges |
Arrondissement | Neufchâteau |
Intercommunalité | Les Vosges Côté Sud-Ouest |
Maire Mandat |
Pierre Sylvestre 2020-2026 |
Code postal | 88410 |
Code commune | 88310 |
Démographie | |
Gentilé | Monthurolais, Monthurolaises |
Population municipale |
885 hab. (2021 ) |
Densité | 47 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 01′ 50″ nord, 5° 58′ 23″ est |
Altitude | 253 m Min. 238 m Max. 339 m |
Superficie | 19,02 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Darney |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.monthureux.fr |
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Monthureux-sur-Saône est une commune française située dans le département des Vosges, en région Grand Est.
Ses habitants sont appelés les Monthurolais.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Le village de Monthureux s'allonge en une rue sur l'échine gréseuse d'un très étroit lobe de méandre de la Saône. De nombreux ponts s'en échappent : pont du Faubourg et pont des Prussiens au sud, pont Colas puis pont de la Perche au nord.
La commune se complète des quelques hameaux : Mont de Savillon sur la D 460 en direction de Saint-Julien à l'ouest, le Ricageot, le quartier de la Gare et la zone industrielle à l'est. Vittel est à 28 km, Épinal à 50 km.
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]La forêt s'étend sur 762 ha : bois de la Mause, de Chat Clairey, Bois ban, devant le Château, de la Poste tétiote.
Hydrographie et les eaux souterraines
[modifier | modifier le code]Réseau hydrographique
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin versant de la Saône au sein du bassin Rhône-Méditerranée-Corse. Elle est drainée par la Saône, la Mause, le fossé Sauvage, le ruisseau de la Deuille, le ruisseau de la Gouine, le ruisseau de la Voivre et le ruisseau de Préfonrupt[Carte 1].
La Saône prend sa source à Vioménil au pied du Ménamont, au sud des monts Faucilles à 405 m d'altitude. Elle conflue avec le Rhône à Lyon, à l'altitude de 163 mètres après avoir traversé le val de Saône[1].
La Mause, d'une longueur totale de 16,7 km, prend sa source dans la commune de Gignéville et se jette dans la Saône sur la commune, après avoir traversé cinq communes[2].
Gestion et qualité des eaux
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Nappe des Grès du Trias Inférieur ». Ce document de planification, dont le territoire comprend le périmètre de la zone de répartition des eaux[Note 1] de la nappe des Grès du trias inférieur (GTI), d'une superficie de 1 497 km2, est en cours d'élaboration. L’objectif poursuivi est de stabiliser les niveaux piézométriques de la nappe des GTI et atteindre l'équilibre entre les prélèvements et la capacité de recharge de la nappe. Il doit être cohérent avec les objectifs de qualité définis dans les SDAGE Rhin-Meuse et Rhône-Méditerranée. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental des Vosges[3].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 928 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 9,5 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lignéville », sur la commune de Lignéville à 15 km à vol d'oiseau[6], est de 10,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 856,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,5 °C, atteinte le [Note 2],[7],[8].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Monthureux-sur-Saône est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12] et hors attraction des villes[13],[14].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (47,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (47,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (47,5 %), prairies (29 %), zones agricoles hétérogènes (13,1 %), zones urbanisées (8,3 %), cultures permanentes (2,2 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Voies de communications et transports
[modifier | modifier le code]Voies routières
[modifier | modifier le code]- Autoroute A31 : Échangeur Bulgnéville.
Transports en commun
[modifier | modifier le code]Lignes SNCF
[modifier | modifier le code]Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de Monasteriolum (petit monastère, église) n'est pas attesté avant la fin du IXe et début du Xe siècle. Ensuite, on trouve les formes Monstreuil au XIVe siècle, puis Montreuil, Montreux, Montureux. La graphie avec H est due à l'erreur d'un copiste sur un document qui, en 1628, écrivit Montheureux[16].
Histoire
[modifier | modifier le code]L'origine de Monthureux-sur-Saône n'est pas connue avec certitude. Il est probable qu'à l'époque gauloise, l'emplacement qu'il occupe aujourd'hui était recouvert par la forêt[17].
Lorsque l'on évoque Monthureux, on se réfère souvent au cimetière gallo-romain et au château féodal. En fait, le site était habité depuis longtemps lorsque les Romains firent la conquête de la Gaule[16]. Le territoire de Monthureux est bordé au nord par celui de Bleurville sur lequel fut découvert au XIXe siècle, au centre du village actuel, une importante villa gallo-romaine dotée de bains de grandes dimensions.
Le territoire des Lingons, capitale Langres, auquel appartenait Monthureux, s'étendait jusqu'à la Saône supérieure et l'immense forêt de Darney.
L'armée romaine fit construire de nombreuses voies militaires (une voie romaine venant de Langres passait par Monthureux et se dirigeait vers Baccarat). Peu à peu, les indigènes celtes se romanisèrent pour devenir des Gallo-romains.
Au Bas Empire commence l'installation de lètes et de colons germaniques, puis la conquête proprement-dite par les Francs et les Burgondes qui se disputent la région. Les noms en -court, puis en -ville, -velle de la région par exemple, montre l'emprise croissante de ces Francs qui se romanisent.
Il est probable qu'à l'époque, le seul endroit habité devait être les plateaux et les pentes de la Vignotte.
Il faut s'arrêter et flâner le long des rues ou des ruelles pour découvrir un autre aspect du bourg. : les vestiges de son passé lointain qui racontent une histoire vieille de près de 2000 ans.
C'est dans le hall de la mairie que l'on peut voir les témoins de cette époque : des stèles gallo-romaines datant du Ier siècle de notre ère. Des fouilles faites à la Vignotte au début du siècle, ont mis au jour des sarcophages recelant des objets précieux (collection privée et musée d'Epinal). On trouve encore des traces de voies romaines et le Pont du diable au pied de la côte Sainte-Anne.
Après un grand saut dans le temps, nous trouvons le souvenir du monastère qui a donné son nom à la bourgade : Monasteriolum (devenu Monstreuil) puis Montreux et enfin Monthureux, il pourrait remonter à l'époque carolingienne.
L'église actuelle, qui fut celle du prieuré, a été agrandie et entièrement refaite au XVIe siècle. Cependant on distingue encore le tracé de grandes arcades romanes (XIe) sur le mur extérieur nord qui domine la rue.
Du prieuré lui-même, il ne subsiste plus que deux piliers ronds et massifs qu'encadrent la porte-cochère située au pied du vieil escalier de pierre conduisant à l'ancien cimetière.
Dépendant de l'abbaye de Luxeuil, le prieuré bénédictin possédait la partie est de Monthureux, la plus ancienne, où l'on peut encore voir le puits qui a donné son nom à la "rue du Puits-Châné" (puits à chaîne), la maison du guetteur avec sa fenêtre d'angle et de très belles portes à frontons.
La rue du Gros-Tilleul a un ensemble de fermes bien lorraines avec portes de granges et œils de bœuf, sans oublier la goulotte de la pierre à eau et le traditionnel usoir entre maison et rue.
Du pont près de la place (ancien pont-levis), on voit encore très bien la base des trois tours qui furent démantelées par les Suédois en 1635. Au pied du château se pressaient des petites maisons en partie troglodytes dont plusieurs cavités sont encore visibles dans la roche. La place toute fleurie, forme un ensemble autour de sa fontaine ronde à étages. Elle se prolonge par une allée bordée de tilleuls qui fut le promenoir des Moines au XVIIe. Tout au bout de cette allée, le couvent des Tiercelins a gardé de beaux vestiges.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Budget et fiscalité 2022
[modifier | modifier le code]En 2022, le budget de la commune était constitué ainsi[18] :
- total des produits de fonctionnement : 863 000 €, soit 931 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 723 000 €, soit 780 € par habitant ;
- total des ressources d'investissement : 241 000 €, soit 260 € par habitant ;
- total des emplois d'investissement : 268 000 €, soit 289 € par habitant ;
- endettement : 715 000 €, soit 772 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 16,06 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 40,25 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 18,51 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2021 : médiane en 2021 du revenu disponible, par unité de consommation : 20 500 €[19].
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[21].
En 2021, la commune comptait 885 habitants[Note 3], en évolution de +1,26 % par rapport à 2015 (Vosges : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]Établissements d'enseignements[24] :
- Écoles maternelles et primaires à Monthureux-sur-Saône.
- Collège à Monthureux-sur-Saône.
- Lycées à Contrexéville, La Vôge-les-Bains, Mandres-sur-Vair.
Santé
[modifier | modifier le code]Professionnels et établissements de santé[25] :
- Médecins à Monthureux-sur-Saône, Darney, Passavant-la-Rochère, Mont-lès-Lamarche, Corre, Martigny-les-Bains.
- Pharmacies à Monthureux-sur-Saône, Darney, Passavant-la-Rochère, Hennezel, Corre, Martigny-les-Bains.
- Hôpitaux à Lamarche, Vittel, Saint-Rémy, Ville-sur-Illon.
Cultes
[modifier | modifier le code]- Culte catholique, Paroisse Notre-Dame-de-la-Saône[26], Diocèse de Saint-Dié.
Économie
[modifier | modifier le code]Entreprises et commerces
[modifier | modifier le code]Agriculture
[modifier | modifier le code]- Culture de céréales, de légumineuses et de graines oléagineuses.
- Sylviculture et autres activités forestières.
- Reproduction de plantes.
- Élevage de vaches laitières.
- Élevage d'ovins et de caprins.
- Élevage de chevaux et d'autres équidés.
- Élevage de volailles.
- Élevage d'autres animaux.
Tourisme
[modifier | modifier le code]- Hébergements et restauration à Monthureux-sur-Saône, Claudon, Dombasle-devant-Darney, Contrexéville, Bourbonne-les-Bains, Vittel.
Commerces
[modifier | modifier le code]- Commerces et services de proximité.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Michel[27] :
- De nos jours le couvent de Monthureux subsiste encore, vendu avec les biens nationaux à la Révolution, il abrita pendant près de deux siècles une communauté de moines tiercelins[33],[34]. Il est aujourd'hui visible au bout de l'allée des Moines (le long de la RD 460).
- Château de Monthureux (IXe siècle), vestiges[35].
- Projet de Parc Naturel Régional, Vosges/Haute-Saône/Haute-Marne. Lorraine/Franche-Comté/Champagne-Ardenne[36].
- Maison du patrimoine local dans l'ancien presbythère[37].
- Monument aux morts[38].
- Les jardins du Presbytère - Chaque été la Cie l'Odyssée y organise pendant 1 semaine de grands spectacles populaires. En 2018 : "Don Camillo, la mystérieuse prophétie" du 7 au .
- Les fontaines[39],[40],[41].
- Patrimoine architectural rural recensé par le service de l'Inventaire général du patrimoine culturel.
- Création de Rollin Jean-Louis Rollin, sculpteur. Collège du Pervis : L'enfant vers l'homme[42],[43].
Galerie
[modifier | modifier le code]-
Vue sur l'Hôtel de ville et l'église Saint-Michel.
-
Mise au tombeau (détail).
-
Intérieur de l'église et orgue (XIXe siècle MH).
-
Mise au tombeau de l'école Rhénane (XVe siècle MH).
-
Notre dame des 12 étoiles (XVIe siècle MH).
-
Mise au tombeau (détail).
-
Pont des prussiens.
-
Grand lavoir.
-
Monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Charles Lévy (1805-1872), né à Monthureux-sur-Saône et mort à Bains-les-Bains, dépose un brevet pour une machine à clou dont l'usage améliora la production. Une rue de Bains-les-Bains porte son nom[44].
- Christian Kiener (1807-1896) a dirigé une importante filature à Monthureux-sur-Saône. Il a été conseiller général des Vosges pour le canton de Monthureux-sur-Saône de 1871 à 1886, et sénateur des Vosges de 1882 à 1896, date de sa mort. Élu en , membre de la chambre de commerce des Vosges créée par décret du il a assuré sa présidence de 1867 à 1877.
- Édouard Bresson (1826-1911), député des Vosges, ancien maire
- Charles Godard (1827-1899) est né à Monthureux-sur-Saône le . Ancien élève de l'école des Beaux-Arts, il travaille à l'agence des travaux diocésains de Langres et est connu de Viollet-le-Duc. Il est nommé inspecteur des édifices diocésains de Langres le . Il est nommé membre du conseil des bâtiments civils de la Haute-Marne et officier d'académie le . Il a construit neuf églises en Haute-Marne, deux églises dans la Haute-Saône, la chapelle des Dominicains et la maison des Dames de Saint-Maur de Langres, des écoles, des fontaines et a dirigé divers chantiers de restauration.
- Jules, Léon, Auguste Honnoré, homme politique né le à Monthureux-sur-Saône (Vosges) et mort le à Paris.
- Maurice Jacob, né le à Paris et décédé à Monthureux-sur-Saône en 1932. Il vécut à Villenauxe-la-Grande, fut notaire jusqu'en 1913 puis se maria et, tout en poursuivant une activité de journaliste à Paris, il devint rédacteur en chef de la revue du Monde Illustré. Il habita rue du Château et s'éteignit auprès de son épouse née Brouland, modiste, qui lui survécut jusqu'en 1935.
- Jules Boiteux né à Saint-Ouen-lès-Parey le et mort à Nancy le . Issu d'une famille de sculpteurs, fils de Pierre Jules Boiteux et de Marie Lorange, Jules Boiteux arrive à Nancy pour travailler dans les ateliers de Louis Majorelle où il se spécialise dans la sculpture sur bois. Il passe ensuite chez Émile Gallé. Dans le style art nouveau dit de "l'École de Nancy", il exécute un grand nombre de travaux dont les façades des magasins aujourd'hui disparues. Deux témoins de son art sont encore conservés à Nancy : la vitrine de la boulangerie Wursthom rue des Dominicains et le plafond, classé, de la brasserie de l'Excelsior. Puis il est engagé comme chef de l'atelier créé par Jules Cayette et se spécialise dans le mobilier religieux. Il est le restaurateur de la piéta de l'église de Senonges. Il a longtemps habité à Monthureux-sur-Saône avec sa fille Simone où sa maison existe toujours, rue du Gros-Tilleul. Il est enterré à Monthureux.
- Colonel Marie, fils adoptif de Maurice Jacob. Né dans le Calvados le , il devint en 1918, à 23 ans, pilote d'aviation. Ses actes de bravoure pendant la grande guerre lui valut la Médaille militaire et la Croix de guerre, de capitaine il devint colonel et le titre de commandeur de la Légion d'honneur lui fut accordé. On retrouve une photographie de lui avec le capitaine Jean Baradez convoyant un avion Farman 192 destiné à être offert au négus éthiopien pour son couronnement en 1930. Décédé le , il repose aux côtés de ses parents "adoptifs" le couple Jacob.
- Henri Poincelot (1902-1980), né à Monthureux-sur-Saône et mort à Vittel. Homme politique et sénateur sous la IVe République, il est l'une des figures phare de la résistance vosgienne[45].
- Célébrités monthurolaises
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blasonnement :
Commentaires : Ce sont les armes de Guillaume, sire de Monstreuil, que l'on peut déjà voir sur un sceau de 1321.
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Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- État de la communauté de Monthureux-sur-Saône à la veille de la Révolution
- Jean-Noël Castorio, « Les stèles funéraires gallo-romaines de Monthureux-sur-Saône (Vosges) », in Hélène Walter (dir.), La Sculpture d'époque romaine dans le Nord, dans l'Est des Gaules et dans les régions avoisinantes : acquis et problématiques actuelles (actes du colloque international…, Besançon, 12, 13 et ), Presses universitaires franc-comtoises, Besançon, 2000, p. 109-122
- Marie-Françoise Michel et Jean-François Michel, Monthureux-sur-Saône : histoire d'un bourg lorrain des bords de Saône (1605-1789). Seigneurs et habitants, vie spirituelle, Saint-Nicolas-de-Port, 1980, 203 p.
- Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du Moyen Âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4e trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)Monthureux-sur-Saône p. 794
- Histoire de la paroisse
- Les vestiges du château
- Libération de Monthureux-sur-Saône, sur www.image-est.fr/
- Les sculptures gallo-romaines de Monthureux-sur-Saône
- Monthureux-sur-Saône en 1939-1945
- Gîtes à chiroptères de la Vôge : Chaufferie de la mairie à Monthureux-sur-Saône
- Monthureux-sur-Saône : Le Préfonrupt, Les lavoirs, Le pont des Prussiens
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Monthureux-sur-Saône, sur www.vosgescotesudouest.fr/
- Site créé par Christian Thiébaut
- (fr) Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région
- (fr) Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Carte glocale Lorraine CARMEN - DREAL Lorraine]
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Une zone de répartition des eaux est une zone comprenant les bassins, sous-bassins, fractions de sous-bassins hydrographiques et systèmes aquifères définis dans le décret du 29 avril 1994, où sont constatées une insuffisance, autre qu'exceptionnelle des ressources par rapport aux besoins.
- Les records sont établis sur la période du au .
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Monthureux-sur-Saône » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Sandre, « la Saône »
- Sandre, « la Mause »
- « SAGE Nappe des Grès du Trias Inférieur », sur gesteau.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Monthureux-sur-Saône et Lignéville », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Lignéville », sur la commune de Lignéville - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Lignéville », sur la commune de Lignéville - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Monthureux-sur-Saône ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- La région de Monthureux : géographie et histoire
- Origine de Monthureux sur Saône
- Les comptes de la commune
- Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Établissements d'enseignements
- Professionnels et établissements de santé
- Paroisse Notre-Dame-de-la-Saône
- Les curiosités
- Association d’Étude pour la Coordination des Activités Musicales (ASSECARM), Orgues Lorraine Vosges, Metz, Éditions Serpenoise, , 677 p. (ISBN 2-87692-093-X), p. 395 à 397 Présentation de l'orgue de l’église Saint-Michel sur la commune de Monthureux-sur-Saône
- L'orgue de l’église de Monthureux-sur-Saône
- « Tableau : Vierge à l'Enfant dite Notre-Dame des douze étoiles », notice no PM88000575, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Groupe sculpté en bois polychrome : la Mise au tombeau », notice no PM88000574, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- Francis Salet, « Le sépulcre de Monthureux-sur-Saône », Bulletin Monumental, vol. 124, no 4, , p. 419–420 (lire en ligne, consulté le )
- Le couvent des tiercelins
- Tiercelins de Monthureux-sur-Saône
- Revue historique de la Lorraine
- Projet de Parc Naturel Régional
- Maison du patrimoine local
- Monument aux morts, Conflits commémorés 1914-1918 et 1939-1945
- Les fontaines
- La fontaine circulaire de la place de la République , sur inventaire-strasbourg.grandest.fr/
- Borne-fontaine abreuvoir avenue de la Gare
- L'enfant vers l'homme
- Plan du collège du Pervis de Monthureux-sur-Saône comportant le détail de l'emplacement du 1% artistique
- « Biographie de Charles Lévy », sur le site personnel de Bernard Visse (consulté le ).
- « Biographie de Henri Georges Poincelot », sur le site personnel de Bernard Visse (consulté le ).
- L'Armorial des Villes et des Villages de France