Montrelais
Montrelais | |||||
La mairie, le centre d'art et l'église | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Loire-Atlantique | ||||
Arrondissement | Châteaubriant-Ancenis | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays d'Ancenis | ||||
Maire Mandat |
Joël Jamin 2020-2026 |
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Code postal | 44370 | ||||
Code commune | 44104 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Montrelaisiens | ||||
Population municipale |
827 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 60 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 23′ 23″ nord, 0° 57′ 55″ ouest | ||||
Altitude | Min. 7 m Max. 62 m |
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Superficie | 13,73 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Ancenis-Saint-Géréon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Ancenis-Saint-Géréon | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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Montrelais est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.
La commune possède un important passé minier lié à l'exploitation du bassin houiller de Basse Loire par la compagnie des mines de Montrelais.
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation
[modifier | modifier le code]Montrelais est située le long de la Loire, à 55 km de Nantes et 35 km d’Angers et à 18 km à l'est d'Ancenis.
Les communes limitrophes sont Loireauxence, dans le département de la Loire-Atlantique, et Ingrandes-Le Fresne sur Loire et Mauges-sur-Loire en Maine-et-Loire.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Outre la Loire qui borde la partie sud de la commune, on trouve le ruisseau de Bray ainsi qu'un ancien bras de la Loire, la Boire Torse.
Géologie
[modifier | modifier le code]La commune est traversée par le bassin houiller de Basse Loire. Celui-ci commence à Nort-sur-Erdre à une quarantaine de kilomètres de la commune et se termine à Doué-la-Fontaine en Maine-et-Loire[1].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 703 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 5,6 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune d'Angrie à 20 km à vol d'oiseau[4], est de 12,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 710,5 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Montrelais est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Ancenis-Saint-Géréon, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (93,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (37,6 %), prairies (35,6 %), zones agricoles hétérogènes (20,1 %), zones urbanisées (3,1 %), eaux continentales[Note 2] (1,8 %), forêts (1,7 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Monaterium Legum en 1123[13], de Musterlensi en 1144, Mosterleis en 1196, Monosterium Legum en 1287, Monstrelais en 1624[14].
Montrelais possède un nom en gallo, la langue d'oïl locale : Monterlae [15].
La forme bretonne proposée par l'Office public de la langue bretonne est Mousterlez[14].
Histoire
[modifier | modifier le code]Au Moyen Âge, Montrelais est une seigneurie qui dépasse le territoire actuel. Elle englobe alors La Chapelle-Saint-Sauveur (devenue paroisse autonome en 1767, puis commune en 1793) et Le Fresne-sur-Loire (devenue commune en 1904).
La compagnie des mines de Montrelais fut au XVIIIe siècle l'une des premières sociétés minières à exploiter du charbon, en utilisant des machines à feu de Thomas Newcomen. En 1767, la paroisse de La Chapelle-Saint-Sauveur se détache de Montrelais. En 1904, c'est Le Fresne-sur-Loire qui prend son indépendance[16].
Le , le conseil municipal décide lors d'un vote de ne pas poursuivre la réflexion à laquelle la commune était associé avec Belligné, La Chapelle-Saint-Sauveur, La Rouxière et Varades, devant mener à la création de la commune nouvelle de Loireauxence qui ne sera finalement créée le qu'avec quatre communes[17].
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blasonnement :
D'or à trois jumelles d'azur posées en bandes.
Commentaires : Armes de la famille de Montrelais (sceau de 1218). Jean de Montrelais (mort en 1391) fut évêque de Vannes puis de Nantes. Hugues de Montrelais (mort en 1390) fut évêque de Tréguier, de Saint-Brieuc, puis cardinal et chancelier du duc Jean IV de Bretagne.
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Politique et administration
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Selon le classement établi par l'Insee, Montrelais est une commune multipolarisée. Elle fait partie de la zone d'emploi d'Anetz et du bassin de vie de Varades. Elle n'est intégrée dans aucune unité urbaine[9]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « peu dense » : 88 % des habitants résidaient dans des zones « peu denses » et 12 % dans des zones « très peu denses »[18].
Évolution démographique
[modifier | modifier le code]La commune est démembrée en 1903 pour la création du Fresne-sur-Loire.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[20].
En 2021, la commune comptait 827 habitants[Note 4], en évolution de −4,61 % par rapport à 2015 (Loire-Atlantique : +6,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,0 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 426 hommes pour 418 femmes, soit un taux de 50,47 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,58 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Vie locale
[modifier | modifier le code]Culture
[modifier | modifier le code]La commune accueille le Centre d'art de Montrelais, lieu d'exposition et de conférences[25].
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]L'ancienne mine de Montrelais qui appartenait à la Compagnie des mines de Montrelais témoigne du passé minier de la commune. On peut aussi noter les quatre villages de mineurs.
L'église Saint-Pierre, construite du XVe au XVIIIe siècle, est inscrite aux monuments historiques depuis 1982[26]. Elle possède une grande verrière datant de 1535.
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Le centre d'Art de Montrelais.
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L'église Saint-Pierre.
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La tour de l'église.
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L'impasse de la gare située en plein cœur du village.
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Vallée du ruisseau de Bray.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Hugues de Montrelais (-1384), évêque de Tréguier, de Saint-Brieuc puis de Nantes, cardinal ;
- Jean de Montrelais (-1391), évêque de Vannes puis de Nantes ;
- Rodolphe Bresdin, graveur né le à Montrelais, mort à Sèvres le [27].
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Site de la mairie
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Réélu en 2020
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- H. Etienne et J.-C. Limasset, Ressources en charbon de la région Pays-de-la-Loire : Loire-Atlantique, Maine-et-Loire, Mayenne, Sarthe et Vendée, Nantes, BRGM, (lire en ligne [PDF]).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Montrelais et Angrie », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Angrie », sur la commune d'Angrie - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Angrie », sur la commune d'Angrie - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Montrelais ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Ancenis-Saint-Géréon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Dans une charte du roi Louis VI.
- Office Public de la Langue Bretonne, « Kerofis ».
- « Liste des communes de Haute-Bretagne », Institut du Galo.
- Montrelais, consulté le .
- « Commune nouvelle : ce sera sans Montrelais », Ouest France, (lire en ligne).
- « La grille communale de densité », Insee (consulté le ), données récupérées dans un fichier téléchargeable sous format Excel.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Montrelais (44104) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Loire-Atlantique (44) », (consulté le ).
- Centre d'art de Montrelais, consulté le .
- Notice no PA00108647, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Rodolphe Bresdin, Biographie Chronologique », sur expositions.bnf.fr, BNF (consulté le ).