Mort aux ténors (roman)
Mort aux ténors | ||||||||
Auteur | Georgius sous le pseudonyme de Jo Barnais | |||||||
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Pays | France | |||||||
Genre | Roman policier | |||||||
Éditeur | Gallimard[1] | |||||||
Collection | Série noire no 295 | |||||||
Date de parution | 1956 | |||||||
Nombre de pages | 247 | |||||||
Chronologie | ||||||||
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Mort aux ténors est un roman policier écrit par l’écrivain français Georgius, publié sous le pseudonyme de Jo Barnais[2] en 1956[3]. Le roman est publié dans la collection Série noire no 295 en 1956, avec une réédition dans la même collection et avec le même numéro en 1987.
Le récit est à la première personne et le narrateur, Jo Barnais, use d'une langue argotique qui fait parfois penser à Albert Simonin[4] avec toutefois un lexique spécifique au milieu du music-hall et du théâtre[5], que l'auteur connaît bien et évoque avec humour[6].
Résumé
[modifier | modifier le code]Le ténor Camille Manola est abattu sur scène, en pleine représentation de l'opérette dont il est la vedette. Témoin du meurtre, comme tous les spectateurs, Jo Barnais est entraîné dans l'enquête par l'inspecteur Lambert, qui veut profiter de sa connaissance de ce milieu artistique. Elle sera effectivement très utile, car d'autres ténors sont tour à tour exécutés de diverses manières.
Personnages
[modifier | modifier le code]- Joseph Beauharnais, dit Jo Barnais, dit Jo le Baryton : artiste de music-hall.
- Inspecteur Lambert : enquêteur à la Brigade Criminelle de la P. J.
- Inspecteur Chadal : bras droit de Lambert.
- Henri Bourgade : chef des chœurs au Châtelet.
- Camille Manola : ténor au Châtelet.
- Antoine Manola : frère de Camille.
- Margellin : secrétaire de Camille Manola.
- Evelyne Verjois : maîtresse d'Antoine Manola.
- Pedro Gominez : artiste de music-hall.
- Rudolph Francis : ténor à la Gaîté-lyrique.
- Jacques Dossegor : ténor au Théâtre Mogador.
- Henri Martinière : ténor à la Porte-Saint-Martin.
- Tonin Godard : secrétaire d'un syndicat d'artistes.
- Manuel Canelli : photographe.
Adaptations
[modifier | modifier le code]En 1987, ce roman a servi de base à une adaptation pour la télévision par Serge Moati.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Mort aux ténors ! », sur Fiches auteurs, (consulté le )
- « Georgius (1897-1970) écrivit pour la Série Noire plusieurs romans - dont le plus célèbre est sans doute Mort aux Ténors, sous le pseudonyme de Jo Barnais - ce qui, à l’en croire, voulait tout simplement dire "Jobard-né". » : Jean Bourdier, Histoire du roman policier, De Fallois, 1996, page 223.
- Roman policier : Les Grands Articles d'Universalis (Encyclopaedia Universalis), , 60 p. (ISBN 9782341004527, lire en ligne)
- « Il fait penser à un disciple d'Albert Simonin, mais dans un style plus relâché et sur un ton nettement humoristique. » : Jean-Paul Schweighaeuser, Le Roman noir français, Presses Universitaires de France, 1984, page 104.
- « Ce roman vaut surtout par sa description du monde de la scène et, surtout, des coulisses. » : Jean-Paul Schweighaeuser, Le Roman noir français, Presses Universitaires de France, 1984, page 105.
- « Mort aux ténors est une satire des milieux du théâtre parisien, avec de jolis coups de griffe pour l'opérette à la sauce Mariano. » : Nicolas d'Estienne d'Orves, Dictionnaire amoureux du mauvais goût, Plon, 2023
Liens externes
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