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Ngoumba (peuple)

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Peuple Ngumba: Figure d'ancêtre masculin, gardien de reliquaire. Il porte habituellement une corne entre ses mains, où il garde des substances magiques[1].

Les Ngoumba (ou Ngumba, ou Soo) sont une population du Cameroun vivant au sud du pays, entre Akonolinga et Messamena, au nord de la réserve de Dja-et-Lobo. Ils sont originaires de Kribi et Lolodorf. Ils sont linguistiquement apparentés aux Maka du Sud-est du Cameroun et culturellement proches des groupes Fang : Bulu (Boulou), après avoir été poussés par les Fang jusqu'à la côte atlantique, lors de la migration des groupes Fang, d'Est en Ouest au sud du Cameroun[2]. Leur production artistique est ainsi apparentée à celle des Fang, pour avoir été « pahouinisé » sur le plan des coutumes et des rites, comme les Mabea (Mabi), selon le concept développé par Pierre Alexandre et Jacques Binet[3].

Leur dialecte est le ngoumba (ou kwasio)[4].

Il se singularise par des phonèmes inconnus de la langue française et constitué de doubles voyelles séparées par une apostrophe (a'a ou o'o).[réf. souhaitée]


Notes et références

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  1. Musée national du Brésil
  2. Louis Perrois dans Yves Le Fur (dir.), 2018, p. 66
  3. Pierre Alexandre et Jacques Binet, Le groupe dit Pahouin (Fang, Boulou, Béti), PUF, 1958. [Reproduction en fac-similé : 2005].
  4. (en) Fiche langue[nmg]dans la base de données linguistique Ethnologue.

Bibliographie

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  • François Tiayon, « Pratiques agricoles et utilisation des terres forestières chez les Ngumba du sud Cameroun », in Robert Nasi, Isabelle Amsallem et Sébastien Drouineau (dir.). La gestion des forêts denses africaines aujourd'hui. Actes du séminaire Forafri de Libreville, Gabon, CIRAD-Forêt, Montpellier, 10 p. (ISBN 2-87614-372-0), [lire en ligne]
  • Yves Le Fur (commissaire et directeur de la publication), Louis Perrois (conseiller scientifique) et al. (Exposition : Musée du quai Branly, 2017-2018), Les forêts natales : Arts d'Afrique équatoriale atlantique, Actes Sud et Musée du quai Branly, , 367 p., 33 cm (ISBN 978-2-35744-097-5), p. 51-52 et 66-67

Articles connexes

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