Norihisa Satake
Norihisa Satake 佐竹 敬久 | |
Fonctions | |
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Gouverneur de la préfecture d'Akita | |
En fonction depuis le (15 ans, 7 mois et 8 jours) |
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Prédécesseur | Sukeshiro Terata |
Maire d'Akita | |
– (7 ans, 7 mois et 16 jours) |
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Prédécesseur | Renjiro Ishikawa |
Successeur | Motomu Hozumi |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Semboku (Japon) |
Nationalité | Japonaise |
Parti politique | Indépendant |
Diplômé de | Université du Tōhoku |
Profession | Ingénieur |
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Gouverneurs de la préfecture d'Akita | |
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Norihisa Satake (佐竹 敬久, Satake Norihisa ), est un homme politique japonais, né dans le village de Kakunodate (qui fait aujourd'hui partie de la ville de Semboku) dans la préfecture d'Akita le . Il est gouverneur d'Akita depuis 2009.
Biographie
[modifier | modifier le code]Études et carrière professionnelle
[modifier | modifier le code]Norihisa Satake est un descendant de la branche nord de l'ancien clan Satake, importante famille aristocratique de la province de Hitachi depuis le XIVe siècle (époque de Muromachi) et daimyō du domaine de Kubota (actuelle préfecture d'Akita) depuis la fin du XVIe siècle (ères Sengoku et d'Edo). Lors de la révolution Meiji, la branche nord du clan Satake reçoit le titre de baron (男爵 danshaku) dans le nouveau système nobiliaire du Kazoku, aboli après la Seconde Guerre mondiale en 1947.
Il réalise sa scolarité dans son village natal et ancien point central du fief de sa famille, de Kakunodate, et sort du lycée préfectoral qui y est situé en 1966. Il entame des études d'ingénierie de précision à l'Université du Tōhoku à Sendai dans la préfecture de Miyagi et en sort diplômé en 1971.
Il travaille de 1972 à 1997 pour le gouvernement de la préfecture d'Akita. Il y sert successivement au secteur de l'industrie, au département de l'administration locale, comme directeur du développement industriel, directeur du service foncier et enfin sous-directeur du département des affaires générales.
Carrière politique
[modifier | modifier le code]Il quitte l'administration préfectorale en 1997 pour se présenter une première fois à l'élection du gouverneur de la préfecture d'Akita du 20 avril. Soutenu par la section locale du PLD, parti de centre-droit traditionnellement au pouvoir depuis 1955 sur le plan national, il est principalement opposé au maire de Yokote, Sukeshiro Terata, qui lui est investi par la totalité des formations de l'opposition non communiste. Il est battu de peu par ce dernier en obtenant 40,1 % des suffrages contre 44,4 % à Terata. Après cette première tentative électorale, il fonde le « Comité de recherche sur l'économie régionale » (地域 経済 研究会, Chiiki keizai kenkyūkai ), un groupe de réflexion chargé de soutenir son action en politique.
Maire d'Akita
[modifier | modifier le code]Il finit par être élu maire de la capitale préfectorale, Akita, ville industrielle et universitaire de taille moyenne, le , en étant une nouvelle fois soutenu par le PLD. Il bénéficie alors de la démission précipitée du maire sortant Renjirō Ishikawa, touché par un scandale financier, et de la popularité du Premier ministre Jun'ichirō Koizumi, il l'emporte de peu (33,6 % des suffrages exprimés) face à son principal adversaire, un élu préfectoral partisan du gouverneur Terata (31,9 %)[1]. Il est réélu le .
Ses réalisations à la mairie comptent la tenue des VIe Jeux mondiaux du 16 au , l'extension du port pour permettre l'accueil des grands porte-conteneurs russes, l'attraction des touristes tokyoïtes, l'organisation des festivités du 400e anniversaire de la localité en 2004, l'absorption le du district rural voisin de Kawabe (les bourgs de Kawabe et Yūwa, soit plus de 18 000 habitants et 446 km2 supplémentaires) ou la tenue d'un festival de jazz sur une journée, avec pour principal but d'enrayer la perte de population de cette petite ville de province[2].
Il occupe également des fonctions importantes au sein de l'Association nationale des Maires de Villes : vice-président de à et chef de la commission des finances d' à , il est élu à la présidence de cette fédération le . Il est surtout connu pour avoir exprimé les inquiétudes des élus locaux face au plan décidé par Tarō Asō d'octroyer un cachet de 12 000 Yens à chaque famille et d'en confier la distribution aux municipalités à la fin de l'année 2008 (Norihisa Satake craint alors que les administrations communales soient engorgées et dépassées par le nombre important de chefs de famille se déplaçant pour obtenir leurs aides financières)[3].
Gouverneur d'Akita
[modifier | modifier le code]Le , il démissionne de la mairie d'Akita et de la présidence de l'Association des maires pour se porter candidat à l'élection de gouverneur de la préfecture du 12 avril suivant, son ancien rival Sukeshiro Terata ayant renoncé à se représenter pour un quatrième mandat. Il est investi par les principales forces de l'opposition à ce dernier qui, pourtant, sont opposées sur le plan national : les fédérations locales du PLD (droite) et du PSD (centre gauche, parti mineur), ainsi que la plus puissante organisation syndicale du Japon, le Rengo. Son principal adversaire, le maire du bourg de Kosaka Hiroshi Kawaguchi, est quant à lui soutenu par le gouverneur sortant ainsi que par le principal parti d'opposition sur le plan national, le PDJ (ainsi que par la petite formation du Nouveau parti du peuple). Cette élection est largement vue par les observateurs politiques et la presse comme un test en vue des élections législatives qui doivent se tenir dans le pays au plus tard en . Norihisa Satake emporte finalement le scrutin de manière relativement confortable, avec 47,06 % des suffrages exprimés contre 37,9 % à Kawaguchi, ce qui est perçu, à quelques jours de la défaite du PDJ dans une autre élection de gouverneur (à Chiba), comme le signe d'une sanction de l'électorat vis-à-vis du chef de l'opposition, pourtant jusqu'ici en tête dans les sondages face au Premier ministre, Ichirō Ozawa dont l'un des proches vient d'être touché par un scandale financier[4].
Il entre officiellement en fonction le . Il peut s'appuyer sur la nette majorité détenue par le PLD à l'Assemblée préfectorale (22 élus sur 42, à quoi il faut ajouter les 3 représentants du PSD qui le soutiennent également[5]).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Kyodo News International, « Ex-pref. bureaucrat Satake wins Akita mayoral election », BNet, 09/07/2001
- (en) M. FACKLER, « In Japan, Rural Economies Wane as Cities Thrive », The New York Times, 05/12/2007
- (en) R. YOSHIDA, « Cash handout finding few fans », Japan Times, 17/11/2008
- (en) « Independent beats out DPJ candidate to take Akita governorship », Mainichi Daily News, 13/04/2009
- (ja) Composition des groupes politiques à l'Assemblée préfectorale d'Akita sur son site officiel
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- (ja) Site officiel