Noyers (Yonne)
Noyers | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Yonne | ||||
Arrondissement | Avallon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Serein | ||||
Maire Mandat |
Nathalie Labosse 2020-2026 |
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Code postal | 89310 | ||||
Code commune | 89279 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Nucériens | ||||
Population municipale |
588 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 16 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 41′ 51″ nord, 3° 59′ 41″ est | ||||
Altitude | Min. 167 m Max. 296 m |
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Superficie | 35,66 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Chablis | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Yonne
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Noyers (prononcer Noyère /nwa.jɛʁ/) est une commune française située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté. Elle est très souvent appelée Noyers-sur-Serein.
Bourg médiéval préservé, le village fait partie des « plus beaux villages de France ». Il a aussi été classé septième Village préféré des Français (sur 21 en compétition) en 2014. Il est notamment connu pour être le lieu d'action de la série Une famille formidable, diffusée sur la chaîne de télévision nationale TF1, entre 2010 et 2013.
Ses habitants sont appelés les Nucériens (à ne pas confondre avec les Nucerins, les habitants de Nucère en Italie).
Géographie
[modifier | modifier le code]La vallée du Serein creuse assez profondément le plateau calcaire de cette région et, avec celle toute proche de l'Armançon, elle forme le Pays des Vallées de l'AS.
Le bourg médiéval est implanté dans un méandre particulièrement marqué du Serein : cet endroit est navigable en canoé-kayak.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]- Jouancy (89) 3,3 km
- Censy (89) 3,6 km
- Annay-sur-Serein (89) 4,6 km
- Grimault (89) 4,9 km
- Moulins-en-Tonnerrois (89) 5 km
- Fresnes (89) 7,2 km
- Sambourg (89) 8,3 km
- Sainte-Vertu (89) 8,6 km
- Nitry (89) 9 km
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 807 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 785,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −13,4 °C, atteinte le [Note 1],[3],[4].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,5 | 1 | 3,2 | 5,9 | 8,6 | 12,5 | 14,7 | 14,5 | 11,2 | 8,5 | 4,9 | 2,3 | 7,4 |
Température moyenne (°C) | 4 | 4,4 | 7,9 | 11,3 | 14 | 18,3 | 20,8 | 20,4 | 16,7 | 12,5 | 7,9 | 5 | 11,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,5 | 7,8 | 12,6 | 16,8 | 19,3 | 24,1 | 26,8 | 26,3 | 22,2 | 16,5 | 10,9 | 7,7 | 16,5 |
Record de froid (°C) date du record |
−9,6 20.01.17 |
−13,4 07.02.12 |
−5 15.03.13 |
−4,9 06.04.21 |
0 06.05.19 |
4,5 01.06.11 |
7,8 03.07.11 |
7,3 11.08.16 |
2,6 30.09.22 |
−3,4 29.10.12 |
−8 30.11.10 |
−11,3 26.12.10 |
−13,4 2012 |
Record de chaleur (°C) date du record |
16,5 25.01.16 |
21,3 27.02.19 |
25,4 31.03.21 |
28 20.04.18 |
32,8 28.05.17 |
38,4 27.06.19 |
40,7 24.07.19 |
39 19.08.12 |
35,3 10.09.23 |
30 02.10.23 |
23,5 08.11.15 |
18,3 17.12.15 |
40,7 2019 |
Précipitations (mm) | 68,2 | 55 | 52 | 62,4 | 82,7 | 75,5 | 47 | 59,5 | 50,1 | 83,8 | 70 | 79,7 | 785,9 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
6,5 1,5 68,2 | 7,8 1 55 | 12,6 3,2 52 | 16,8 5,9 62,4 | 19,3 8,6 82,7 | 24,1 12,5 75,5 | 26,8 14,7 47 | 26,3 14,5 59,5 | 22,2 11,2 50,1 | 16,5 8,5 83,8 | 10,9 4,9 70 | 7,7 2,3 79,7 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[5]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Transports
[modifier | modifier le code]Noyers n'est desservi par aucun moyen de transport en commun.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Noyers est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8] et hors attraction des villes[9],[10].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (87,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (77,9 %), forêts (11,7 %), zones agricoles hétérogènes (5,5 %), prairies (3,3 %), zones urbanisées (1,7 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Au Moyen Âge, Noyers est Noeriorum[12].
Si le nom officiel du village est Noyers[13], il est très souvent appelé Noyers-sur-Serein[14], pour se démarquer des autres communes homonymes.
Histoire
[modifier | modifier le code]Au lieu-dit Milosiotte[Note 2] se trouve un site archéologique du bronze final III[15],[Note 3].
À l'époque gauloise, le village est situé aux confins des territoires des Lingons, Aulerques Brannovices et Éduens. Après la conquête romaine, des photographies aériennes attestent de la présence de Romains sur le site[16].
Au Moyen Âge, Noyers appartient à une famille puissante. Ainsi, Miles de Noyers participe à la fondation de l'abbaye de Molesmes puis Miles IV participe à la deuxième croisade en 1147. Guy de Noyers, archevêque de Sens, couronne Philippe Auguste en 1180.
En 1190, Clérembaud fait construire une muraille autour du château primitif, avant de partir pour la troisième croisade.
Hugues de Noyers, évêque d'Auxerre et tuteur de Miles VI, fait transformer le château primitif à la fin du XIIe siècle en un véritable château fort à triple enceinte, « un des plus fiers castels de France » selon la chronique. Il fait aussi construire des remparts autour de la ville. Plus de quatre-vingts fiefs dépendent alors du donjon de Noyers.
En 1217, le château de Noyers-sur-Serein résiste aux troupes de Blanche de Navarre venues l'assiéger, pour y déloger Érard de Brienne qui prétendait avoir des droits sur la couronne de Champagne, par son mariage avec Philippa de Champagne (guerre de succession de Champagne).
En 1285 Miles X de Noyers reconnaît la suprématie du duc de Bourgogne sur ses fiefs. Fait maréchal de France en 1303, il s'illustre à Courtrai et à Crécy ; son dernier fils, Jean († en 1362 à Brignais), devient comte de Joigny.
Mais la seigneurie châtelaine est vendue à la duchesse de Bourgogne Marguerite de Bavière en 1419. L'héritière des ducs de Bourgogne, Marguerite d'Autriche, doit la céder en 1508, avec Château-Chinon, à Jeanne de Hochberg, duchesse d'Orléans-Longueville. Sa petite-fille Françoise d'Orléans-Longueville transmet Noyers et Château-Chinon à son mari le prince Louis de Condé, épousé en 1565.
Le prince de Condé, seigneur de Noyers, s'y réfugie en 1568 pendant les guerres de religion mais doit fuir pour échapper aux armées de Catherine de Médicis[17]. La succession de Noyers passe ensuite au fils de Louis de Condé et Françoise d'Orléans, Charles de Bourbon, comte de Soissons, puis au fils de ce dernier, Louis de Soissons (1604-† en 1641 à la Marfée ; mais sans Château-Chinon, allé à un petit-fils maternel de Charles de Soissons, Emmanuel-Philibert de Savoie-Carignan). Louis-Henri de Bourbon-Soissons (1740-1703 ; fils naturel de Louis de Soissons), hérite de Noyers, d'où la succession en 1710 à la maison de Luynes (car Charles-Philippe d'Albert, duc de Luynes épouse Louise-Léontine de Bourbon-Soissons (1696-1721), fille de Louis-Henri).
À partir de 1592 Duprat, baron de Vitteaux, s'installe au château pour piller les environs. Après son départ, Henri IV décide en 1599 de démolir le château.
C'est Louis XVI, en déplaçant la route nationale pour faire une faveur à son intendant, qui précipite le déclin de la ville médiévale.
De 1887 à 1951, Noyers accueille une station du chemin de fer départemental nommé « Le Tacot ».
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]Noyers est jumelé avec la commune de Noceto (Italie).
Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[21].
En 2021, la commune comptait 588 habitants[Note 4], en évolution de −2,97 % par rapport à 2015 (Yonne : −2,21 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]- Collège Miles de Noyers
- Écoles maternelle et primaire
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]- Gargouillosium - Festival de taille de Gargouilles : 3e week-end de juillet. https://lepatrimoineoublie.fr/le-gargouillosium
- Rencontres Musicales de Noyers : juillet et août.
- Festival des Grands Crus de Bourgogne : juillet et août.
- Festival Vallée et veillée : premier week-end d'août.
- Brocantes du Vieux Château : printemps et été : voir les dates sur le site du Patrimoine Oublié: https://lepatrimoineoublie.fr/
- Brocante régionale : troisième dimanche de juillet.
- Saison musicale du prieuré de Vausse : juillet et août.
- Le marché aux truffes : (dates à vérifier)
Sports
[modifier | modifier le code]Noyers possède un stade de football et un grand gymnase ainsi que diverses associations sportives.
Économie
[modifier | modifier le code]Historiquement tournée vers l'agriculture, l'économie de ce village médiéval s'oriente actuellement vers le tourisme en s'appuyant sur les nombreux bâtiments classés ou inscrits aux monuments historiques, sur son musée ainsi que sur l'artisanat.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]La cité
[modifier | modifier le code]Noyers est une cité médiévale préservée, classée parmi les plus beaux villages de France et septième Village préféré des Français en 2014 (une émission présentée par Stéphane Bern sur France 2 le [24]). Elle compte 78 bâtiments classés ou inscrits Monuments historiques qui, pour l'essentiel, datent du XVe siècle, et ont été peu remaniés depuis. Parmi les places les plus pittoresques du village, on peut citer les places aux noms évocateurs suivants : Place du Marché-au-Blé, Place de la Petite-Étape-aux-Vins, Place du Grenier-à-Sel.
Le patrimoine de Noyers n'est pas fondé sur des monuments exceptionnels mais sur l'unité des divers édifices, pour l'essentiel construits entre le XVe et le XIXe siècle, soit dans l'enceinte fortifiée du Bourg sis dans le méandre du Serein, soit de part et d'autre de la chaussée conduisant au faubourg. Cette chaussée enjambait une zone marécageuse. Le village a gardé ses proportions de cité médiévale dominée par les masses de l'église et du collège du XVIIe siècle, grâce au cours capricieux du Serein dont les zones inondables ont limité l'urbanisation. À distance des voies de communication, Noyers a échappé aux destructions de l'industrialisation, des guerres, et aux zones commerciales qui défigurent les zones urbaines. En outre le Serein a creusé sa vallée dans les plateaux calcaires dont les pentes escarpées, peu propices aux cultures, conservent une végétation naturelle sylvestre. Tous ces atouts expliquent ce charme indéfinissable qui caractérise cette cité bourguignonne et justifie son classement dans les plus beaux villages de France. Cette situation n'est pas pérenne, et la vigilance s'impose vis-à-vis des constructions pouvant déstabiliser cette harmonie; d'où la nécessité de limiter et orienter les restaurations malheureuses, et d'encourager les propriétaires qui ne peuvent faire face à des restaurations lourdes, ou qui n'en jugent pas l'opportunité. L'architecte des bâtiments de France, la Fondation du patrimoine, et l'association Les Amis du Vieux Noyers, dépistent les édifices en péril (qu'il s'agisse de réhabilitation importante : toitures de Tours, ou d'interventions plus humbles : murs de clôtures en pierres sèches).
Cette aide, conseils techniques architecturaux, constitutions de dossiers administratifs, aide financière est réalisée bénévolement par cette association par ailleurs en quête de subventions publiques ou privées.
Art sacré
[modifier | modifier le code]L'église paroissiale Notre-Dame (XVe – XVIIe siècle) est de style gothique flamboyant. Dans la chapelle de la nef sud se trouve une statue de Notre Dame de Bonne Nouvelle. Sur la façade Nord est sculpté un gisant du XVe siècle. La tour de clocher carrée est à gauche en façade. Les orgues sont datées de 1740.
- Chapelle Saint-Fiacre, XVIe siècle ;
- Chapelle Notre-Dame du Faubourg, XVIIIe siècle
- Calvaire sur l'esplanade dite le Saut-Parabin datant de 1802.
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Oratoire. -
Le Calvaire. -
La croix du Calvaire. -
Vierge à l'enfant, sur la porte de Tonnerre.
Architecture militaire
[modifier | modifier le code]Les ruines du château fort du XIe siècle se trouvent sur l'éperon dominant le village.
Des anciennes fortifications de la ville moyenâgeuse, subsistent plusieurs portes fortifiées d'accès au villagee et les remparts avec dix-neuf tours subsistantes (sur les 23 tours initiales). La porte Peinte (ou porte d'Avallon) est une porte de forme carrée. La porte de Tonnerre (ou de Sainte-Vérote) est un bâtiment tout aussi massif avec un toit de lave. Dans la niche de cette porte, se trouve une statue polychrome bourguignonne de la Vierge datant du XVIe siècle. Cette statue est ornée tous les d'une grappe de raisins, vert ou vérot, rituel destiné à protéger les vignes des orages estivaux, d'où son nom sainte Vérote. En sortant du village par la tour de Tonnerre, on trouve la tour du guetteur, et le poste de garde de l’octroi.
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Les ruines du château de Noyers-sur-Serein,
en cours de restauration en 2011. -
Une fortification de Noyers.
Architecture civile
[modifier | modifier le code]De nombreuses maisons à pans de bois datant des XVe et XVIe siècles sont conservées au vieux village. On peut notamment citer la maison du compagnonnage aux pinacles gothiques et aux chapiteaux sculptés datant du XVe siècle, représentant les bourgeois de la milice, saint Crépin patron des cordonniers ou saint Crépinien patron des savetiers. La maison du receveur percepteur de la gabelle est également remarquable, tout comme la maison jaune, située place de l'hôtel de ville, restaurée en 1996 et devenue la « Maison du Schématisme » (galerie d'exposition).
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Place du marché au blé. -
Place de la Petite-Étape-aux-Vins. -
Maison de la Toison d'Or, façade ouest.
L'hôtel de ville, dont les fondations remontent au XIIe siècle, est reconstruit au XVe siècle dans un style plus Renaissance et est à nouveau modifié au XVIIIe siècle après un incendie.
La demeure du bailli seigneurial, de style renaissance dite Kamato, en grec, par la souffrance, possède plusieurs typiques meneaux de pierre.
Le lavoir à arcade sur le Serein date du XIXe siècle.
Un cadran solaire (1715) de haute précision se trouve sur la façade de l'ancien collège (fondé en 1633 par les pères de la doctrine chrétienne et qui abrite aujourd'hui les écoles primaires et maternelles ainsi que le musée de Noyers). On peut lire sur ce cadran la devise latine suivante :
« Quis melior vitae monitor rerumque Magister Cum doceat rapido quo fugit hora pede itque redit que viam constans quam suspicis umbra Umbra fugax hommines non reditura susmus »
(traduction : Quel meilleur guide de notre vie qui nous enseigne mieux les choses d'ici bas que l'heure par le seul pas rapide dont elle s'enfuit. Tu n'en a qu'une à craindre : Elle va et vient accompagne ta route, l'ombre que tu redoutes Nous ne sommes nous autres hommes, qu'une ombre fugace qui ne reviendra pas.) »
Musées
[modifier | modifier le code]- Le musée de Noyers, créé en 1876, a été réaménagé en 1992. Il est installé dans l'ancien collège et présente notamment un cabinet d'amateur du XIXe siècle et une importante collection d'art naïf, qui figure parmi les plus complètes d'Europe, léguée au village par le peintre Jacques Yankel.
- La Maison du Schématisme ouverte en 1996 par Robert Estivals.
Noyers et le cinéma
[modifier | modifier le code]- En 1946, André Berthomieu choisit Noyers-sur-Serein pour son film Amour, Délices et Orgues.
- En 1966, la scène de l'auberge dans La Grande Vadrouille de Gérard Oury est tournée dans la maison à colombage située Place de l’hôtel de ville à Noyers, près de la mairie et de l’agence du Crédit Agricole. Les personnages en cavale joués par Bourvil et Louis de Funès passent sous les arcades puis traversent la place sur la pointe des pieds, Bourvil portant leurs deux bicyclettes sur les épaules avant de les poser contre un mur à côté de l’auberge. Ils se glissent ensuite dans cette construction du XVe siècle, connue sous le nom de « Maison Jaune » et rebaptisée Hôtel du Globe pour les besoins du film. Ils arrivent alors en plein banquet de soldats de la Wehrmacht.
- En 1982, une partie du feuilleton L'Esprit de famille, de Roland-Bernard, est tournée dans le centre du village, notamment devant la mairie et devant l'église, avec les acteurs Maurice Biraud, Véronique Delbourg et Érik Colin.
- Début 1984, le clip de la chanson New Moon on Monday du groupe anglais Duran Duran est tourné dans les rues du village.
- En 1986, Giorgio Treves tourne à Noyers quelques scènes de son premier long métrage, Le Mal d'aimer.
- En 1988, pour Antenne 2, Josée Dayan installe sa caméra à Noyers pour réaliser Le Chevalier de Pardaillan, une série télévisée en quinze épisodes.
- En 1990, une partie du téléfilm L'Enfant des loups est tournée dans le village.
- Pendant l’été 2006, le petit bourg médiéval se transforme en décor de cinéma le temps de quelques jours. Un retour en l'année 1645, de la terre battue dans les rues : c’est Molière de Laurent Tirard qui y est tourné, avec Romain Duris, Fabrice Luchini, Laura Morante, Édouard Baer et Ludivine Sagnier. La même année, Hollywood pose aussi ses caméras à Noyers, pour les scènes du village dans le film Stardust, le mystère de l'étoile de Matthew Vaughn avec Robert De Niro et Michelle Pfeiffer.
- En 2009, Noyers sert de décors pour la huitième saison d'Une famille formidable, diffusée sur TF1. En 2011, trois épisodes de la neuvième saison de la série sont également tournés, en juin, à Noyers. En 2012, la production y pose aussi ses valises pour y tourner une partie de la saison 10.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Miles X de Noyers (1271-1350), maréchal de France
- Bénigne Grenan (1681-1723), professeur à l'université de Paris, panégyriste du vin bourguignon.
- André Louis Olagnier (1764-1838), général des armées de la République, né dans la commune ; décédé à Auxerre.
- Louis Veuillot (1813-1883), journaliste, était d'origine nucérienne.
- Théophile Collinot (1844-1905), homme politique, maire de Coulanges, sénateur de l'Yonne.
- Gaston Arbouin (1849-1907), homme de presse et homme politique, propriétaire du journal Le Petit Troyen, député de 1900 à 1906.
- Charles-Louis Pothier (1881-1962), parolier et librettiste, y a fréquemment séjourné et une voie y porte son nom.
- Henri Cartier-Bresson (1908-2004) y a passé une partie de son enfance.
- Jean Garnault (1925-), dirigeant sportif et homme politique ; sa famille est originaire de Noyers-sur-Serein.
- Victor Eresko (1942-), pianiste, y est installé.
- Daniel Rolland (1944-), figure emblématique de l'AJ Auxerre, chargé de la formation (1981-2000) de l'équipe première (2000-2001) puis du recrutement (2001-2010).
- Raymond Riotte (1940-), coureur cycliste professionnel (1697 1974), vainqueur d'étape et porteur du maillot jaune et maillot vert lors du Tour de France (1967). 8 participations au Tour de France. 5 participations aux championnats du monde.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blasonnement :
D'azur à une aigle d'or surmontée d'une couronne murale du même.
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Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Notes sur la population
- Les records sont établis sur la période du au .
- « Milosiotte, carte interactive » sur Géoportail..
- En 1979 les sites connus du bronze final III ne sont pas très nombreux dans le sud-est de l'Yonne. Ce sont : les Milosiottes à Noyers ; le Gros Chêne à Cry ; le Coin à Argentenay ; le Petit Béru à Tonnerre ; les Roches à La Chapelle-Vaupelteigne ; grottes de Villiers-Tournois à Massangis ; Fontaine Sainte-Marguerite à Guillon ; Cisery ; les Fontaines Salées à Saint-Père-sous-Vézelay ; grotte au Larron à Voutenay-sur-Cure ; grotte de Nermont à Saint-Moré ; grottes et dépôt de fondeur (de métal) à Arcy ; et grotte de la Roche au Loup à Merry-sur-Yonne. Voir Poitout & Mordant 1979, p. 56.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Noyers_sapc » - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Noyers_sapc » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Noyers ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
- Voir par exemple (en) Charles Cawley, « Clarembaud de Noyers », dans « Burgundy duchy – Tonnerre », ch. 2 : « Nobility in Tonnerre », section E : « Seigneurs de Noyers », sur MedLands – Foundation for Medieval Genealogy (consulté le ) ; et de nombreuses autres citations de Noeriorum dans cette même page.
- Code officiel géographique de Noyers sur le site de l'Insee, consulté le 18 octobre 2015.
- Site officiel de Noyers sur Serein, consulté le 18 octobre 2015.
- Bernard Poitout et Claude Mordant, « Les incinérations du Bronze final des Milosiottes à Noyers (Yonne) », Bulletin de la Société préhistorique française, vol. 76, no 2, , p. 55-62 (lire en ligne, consulté le ), p. 56.
- Bataille 1992, p. 28.
- Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Fayard, , 596 p. (ISBN 978-2-21300-826-4, OCLC 299354152, présentation en ligne)., p. 265.
- Liste des maires de Noyers
- Conseil général de l’Yonne, Ma Commune, consulté le 27 décembre 2013.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Noyers-sur-Serein »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur les-plus-beaux-villages-de-france.org (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- [Bataille et al. 1992] Alain Bataille, Pascal Dibie, Jean-Pierre Fontaine, Jean-Charles Guillaume, Jean-Paul Moreau, Ferdinand Pavy, Line Skorka, Gérard Taverdet et Marcel Vigreux (préf. Henri de Raincourt), Yonne, Paris, éd. Bonneton, , 428 p. (ISBN 2-86253-124-3).
- [Cayot et Sartiaux 2003] F. Cayot et F. Sartiaux, « Noyers-sur-Serein, urbanisme et maisons en pan de bois », Histoire Médiévale, no 40, , p. 20–27.
- [Cayot 2008] F. Cayot, Le Patrimoine de Noyers et de ses environs, Noyers, éd. Le Patrimoine Oublié, , 133 p..
- Fabrice Cayot, « Noyers-sur-Serein. Une enceinte « philippienne » de la fin du XIIe siècle ? », Bulletin monumental, vol. 167, no 2, , p. 169–171 (DOI 10.3406/bulmo.2009.7267, lire en ligne).
- [Dréano 1993] J. Dréano, Noyers sur Serein notre Village, cent ans de vie nucerienne du XIXe au XXe siècle, Les Amis du Vieux Noyers, .
- [Petit 1874] Ernest Petit, « Les Sires de Noyers », Bulletin de la Société des Sciences Historiques et Naturelles de l'Yonne, .
- [Terre 1935] Abbé M. Terre, Promenade dans le vieux Noyers, réédition par les Amis du Vieux Noyers, .
- [Dubois 2009] D. Dubois, Noyers sur Serein en Bourgogne 1890-1920, les Amis du Vieux Noyers, .
- [Bern 2015] Stéphane Bern, Le village préféré des français, 44 trésors incontournables, Paris, Éditions Albin Michel, , 256 p. (ISBN 978-2-226-25920-2)Ce livre est tiré de l'émission Le village préféré des français diffusée par France Télévisions, conçue et produite par Morgane Production :** I - De la baie de Somme au littoral charentais en passant par la Bretagne** II – Des Flandres au Jura en passant par l'Alsace** III – De l' Île-de-France aux monts d'Auvergne en passant par la Bourgogne, dont ::::: Noyers-sur-Serein, p. 132-135** IV – Du littoral atlantique aux Alpes en passant par la Méditerranée
Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
- « Noyers-sur-Serein, cité médiévale dans l'air du temps », site officiel de la mairie, sur noyers-et-tourisme.com (consulté le ).
- « Noyers sur le site de l'INSEE », Code officiel géographique, sur le site de l'Insee (consulté le ).