Nsangou
Sa majesté Nsangou est le roi des Bamouns. Il règne de 1863 à 1889, étant ainsi le 16e monarque de cette communauté grassfields au Cameroun.
Biographie
[modifier | modifier le code]Enfance, éducation et débuts
[modifier | modifier le code]Nsangou grandit dans un royaume Bamoun de tradition animiste, non islamisé et non christianisé. Il grandit parmi d'autres enfants du roi Ngoungoure, dont Njikam, père de Mosé Yéyap. Ce dernier devient fervent chrétien, traducteur et proche des prêtres allemands de la Mission de Bâle[1].
Carrière
[modifier | modifier le code]Il est le roi des Bamouns de 1863 à 1889 (de 1860 à 1880 selon d'autres sources)[2].
Il chasse l'usurpateur Ngounsso[3]. Il a plusieurs épouses. Élisabeth Njapdounke a un fils avec lui, Ibrahim Njoya, qui deviendra roi des Bamouns.
Il est réputé avoir mené de nombreuses batailles contre ses voisins[4]. Tué lors d'une expédition militaire alors que son fils a 12 ans, Élisabeth Njapdounke le remplacera comme régente jusqu'à la majorité de Njoya.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Historiographie et dynamiques de transculturation : missionnaires protestants et populations de la côte de l’Ouest du Cameroun à travers le fonds Jean-René Brutsch, 1884-1960 Nadeige Laure Ngo Nlen, p. 227
- La symbolique des arts Bamiléké à l'ouest du Cameroun : Approche historique et anthropologique, Page 580 de Jean Paul Notué
- Le monde non chrétien # 24, Oct-Nov 1952, Page 408 Le commandement chez les Bamoun : Processus d'unification d'un peuple; ORSTOM, Jacques Binet
- Claude Tardits, Histoire singulière de l’art bamoum (Cameroun) Paris, Afredit-Maisonneuve & Larose, 2004, 127 p., bibl., ill., cartes. Michèle Coque
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]