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Nu Centauri

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
ν Centauri
Description de cette image, également commentée ci-après
Courbe de lumière en lumière rouge de Nu Centauri, capatée de Jerzykiewicz et al. (2021)[1].
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 13h 49m 30,276s[2]
Déclinaison −41° 41′ 15,75″[2]
Constellation Centaure
Magnitude apparente 3,38 à 3,41[3]

Localisation dans la constellation : Centaure

(Voir situation dans la constellation : Centaure)
Caractéristiques
Type spectral B2IV[3]
Indice U-B −0,84[4]
Indice B-V −0,22[4]
Indice R-I −0,23[4]
Variabilité ellipsoïdale + β Cep[3]
Astrométrie
Vitesse radiale +9,0 ± 0,9 km/s[5]
Mouvement propre μα = −26,77 mas/a[2]
μδ = −20,18 mas/a[2]
Parallaxe 7,47 ± 0,17 mas[2]
Distance 437 ± 10 al
(134 ± 3 pc)
Orbite
Compagnon ν Cen[6]
Excentricité (e) 0
Période (P) 2,622 ± 0,018 j
Époque du périastre (τ) 2 450 894,32 ± 0,01 JJ

Désignations

ν Cen, HR 5190, HD 120307, CD−41 8171, CPD−41 6479, HIP 67464, SAO 224469, GC 18665[7]

Nu Centauri (ν Cen / ν Centauri) est une étoile binaire de troisième magnitude de la constellation du Centaure. D'après la mesure de sa parallaxe annuelle par le satellite Hipparcos, elle est à environ ∼ 437 a.l. (∼ 134 pc) de la Terre[2].

ν Centauri est une binaire spectroscopique à raies simples avec une période orbitale de 2,62 jours[6]. Sa composante visible est une sous-géante bleue-blanche de type spectral B2IV. Elle est classée comme une variable ellipsoïdale et comme une variable de type Beta Cephei et sa luminosité varie entre les magnitudes +3,38 et +3,41 sur une période de 2,62 jours[3].

Le système est membre du groupe Haut-Centaure Loup de l'association Scorpion-Centaure, qui est l'association d'étoiles massives de types O et B la plus proche du Système solaire[8].

Notes et références

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  1. (en) M. Jerzykiewicz, Pigulski et al., « BRITE observations of ν Centauri and γ Lupi, the first non-eclipsing members of the new class of nascent binaries », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 503, no 4,‎ , p. 5554-5568 (DOI 10.1093/mnras/stab846, Bibcode 2021MNRAS.503.5554J, arXiv 2104.11770)
  2. a b c d e et f (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  3. a b c et d (en) N. N Samus', E. V. Kazarovets et al., « General Catalogue of Variable Stars: Version GCVS 5.1 », Astronomy Reports, vol. 61, no 1,‎ , p. 80-88 (DOI 10.1134/S1063772917010085, Bibcode 2017ARep...61...80S, lire en ligne)
  4. a b et c (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  5. (en) Ralph Elmer Wilson, General Catalogue of Stellar Radial Velocities, Carnegie Institution of Washington, (Bibcode 1953GCRV..C......0W)
  6. a et b (en) C. Schrijvers et J. H. Telting, « Identification of non-radial pulsation modes in the close-binary beta Cephei star nu Centauri », Astronomy & Astrophysics, vol. 394,‎ , p. 603–615 (DOI 10.1051/0004-6361:20021154, Bibcode 2002A&A...394..603S)
  7. (en) * nu. Cen -- Spectroscopic binary sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  8. (en) E. J. de Geus, P. T. de Zeeuw et J. Lub, « Physical parameters of stars in the Scorpio-Centaurus OB association », Astronomy & Astrophysics, vol. 216, nos 1–2,‎ , p. 44–61 (Bibcode 1989A&A...216...44D)

Liens externes

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