Nyabwa (peuple)
Les Nyabwa ou Niaboua sont une population d'Afrique de l'Ouest vivant dans le centre-ouest de la Côte d'Ivoire, dans les départements de Daloa, Issia, Vavoua et Soubré.
Ethnonymie
[modifier | modifier le code]Selon les sources et le contexte, on observe différentes formes : Niaboua, Niabua, Nyaboa, Nyabwa-Nyedebwa[1].
Les NIABOUA ou NYABWA font partie du grand groupe ethnique KROU. Ce groupe ethnique auquel ils appartiennent est composée de quinze sous groupes ethniques. Selon M. Alfred Schwartz (cet européen anciennement au Centre ORSTOM-Sciences humaines de Petit-Bassam), après une enquête aboutie et approfondie sur le peuple KROU, tant en Côte d’Ivoire qu’au Libéria voisin, affirme que cette communauté, dans les années 70, avait une population estimée à près de 400.000 au Libéria, origine de départ du groupement et 600.000 autres en Côte d’Ivoire où ils sont installés depuis le 15è siècle.[2]
Langue
[modifier | modifier le code]Leur langue est le nyabwa, une langue krou dont le nombre de locuteurs était estimé à 42 700 en 1993[2].
Population
[modifier | modifier le code]Les populations nyabwa occupent les villes suivantes :
- Zoukougbeu( Région de Daloaet Ibogué (Région de Issia)
- Zaïbo (Région de Daloa)
- Dania (Région de Vavoua)
- Kouzié (Côte d'Ivoire)|Buyo] (Région de Soubré)
Les 4 sous-groupes nyabwa sont :
- Niaboua (Zoukougbeu et Ibogué)
- Kouzié (Buyo)
- Niédéboua (Dania)
- Zombo (Zaïbo)
Les Nyabwa sont un peuple pacifique qui travaille assidûment la terre pour vivre. Les Nyabwa portent les séquelles des massacres commis par les rebelles du Mouvement patriotique de Côte d'Ivoire de Guillaume Soro dans le village de Pelezi qui porte encore les stigmates de ces massacres[réf. nécessaire].
Liste des prénoms Nyabwa
[modifier | modifier le code]A: Anoukou, B: Bahi, Bailly, Baï, Bobo, Bozouzoua, Bolou, Blaguehi, biali, Ble, Boneka, Bodo C: D: Didehi, Déagblé, déagouè, Doudou, Debode, Djetto, Djotto, Deneka, Dealoue, Diada; Didibo, Dadé, Douè; Denebo; Dégré; Digbé; Dénéka; Diadé E: F: Falle, Fallet, Falet, G: Gnaka, Gnoleba, Gnanaka, Gbomene, Gbeuly, Gbely, Guizé, Guehi, Guei, Gbahi, Gougou, Gosse, Guinade, Gogo, Gnime, Guelade, Gninizi, Gnolou, Gnangbalé; Gora; Grah; Gali; H: Honzi I: Itou, Ikossie, Yassié, Mozadé, Bakadé, Nimblégnini, Djè, Popo, Gnatain, Gouali J: K: Keipo, Kelly, Kaniza, Kourahi, Kouraï, Koho, Kalou, Kore, Kipré, L: Lago, Laba, Lide, Lekpai, Lohoury, libissaly Loué; S: Seri; T: Touali; Tapè; Touané; Tadé; Touaplé, Tchéwourou, Tayou V: Vrédé W: Wohou; Waha; Wèli Y: Yohou; Yazè yorobo Z: Zouzoua; Zézè; Zaounli; Zadeon; Zépré; Zobré; Zokpato; Zagbahi;
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Source Bibliothèque du Congrès [1]
- (en) Fiche langue
[nwb]
dans la base de données linguistique Ethnologue.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Elisabeth Edwards, 1989 : The birth of the Niaboua newspaper
- Pascal Zézé Béké, Sources orales et histoire du peuplement du pays nyabwa (Côte d'Ivoire) : essai de méthodologie, Université Paris 1, 1988, 390 p. (thèse de 3e cycle d'Histoire)
- Pascal Zézé Béké, « Les interdits alimentaires chez les Nyabwa de Côte-d'Ivoire », in Journal des africanistes, 1989, tome 59 fascicule 1-2, p. 229-237.