Omps
Omps | |||||
Le bourg d'Omps. | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Cantal | ||||
Arrondissement | Aurillac | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Châtaigneraie Cantalienne | ||||
Maire Mandat |
Jean Luc loison 2020-2026 |
||||
Code postal | 15290 | ||||
Code commune | 15144 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
323 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 26 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 52′ 44″ nord, 2° 16′ 37″ est | ||||
Altitude | Min. 517 m Max. 723 m |
||||
Superficie | 12,62 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Aurillac (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Paul-des-Landes | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
| |||||
modifier |
Omps est une commune française située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes. C'est de ce village que provient le nom de famille Domps.
Géographie
[modifier | modifier le code]Dans le quart sud-ouest du département du Cantal, la commune d'Omps s'étend sur 12,62 km2. Bordée à l'ouest par le ruisseau d'Angles, un affluent de la Cère, elle fait partie de l'aire urbaine d'Aurillac[1].
L'altitude minimale, 512 ou 517 mètres[Note 1], se trouve à l'extrême nord-ouest, au niveau du lac de Saint-Étienne-Cantalès, là où le ruisseau d'Angles quitte la commune et entre sur celle de Pers. L'altitude maximale avec 723 mètres est localisée à l'extrême sud-est, en limite de la commune de Saint-Mamet-la-Salvetat, au sud du lieu-dit le Buisson.
Le bourg d'Omps, établi à l'intersection des routes départementales (RD) 32 et 66, se situe, en distances orthodromiques, quatorze kilomètres à l'ouest-sud-ouest d'Aurillac.
Le territoire communal est également desservi au nord-ouest par la RD 861 et brièvement au sud-est par la route nationale 122.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Seules deux communes entourent Omps : Le Rouget-Pers au sud-ouest, à l'ouest, au nord-ouest et au nord, et Saint-Mamet-la-Salvetat du nord-est au sud.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 295 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune d'Aurillac à 14 km à vol d'oiseau[4], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 134,7 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Omps est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aurillac, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 85 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[9],[10].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (81 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (51,7 %), prairies (29,2 %), forêts (18,5 %), eaux continentales[Note 3] (0,5 %), zones urbanisées (0,1 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
[modifier | modifier le code]En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 180, alors qu'il était de 174 en 2013 et de 153 en 2008[I 2].
Parmi ces logements, 75 % étaient des résidences principales, 18,3 % des résidences secondaires et 6,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 98,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 1,7 % des appartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Omps en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (18,3 %) inférieure à celle du département (20,4 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 85,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (83,1 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 4].
Typologie | Omps[I 2] | Cantal[I 5] | France entière[I 6] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 75 | 67,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 18,3 | 20,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 6,7 | 11,9 | 8,2 |
Toponymie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]À la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle, plusieurs sabotiers d'Omps, nombreux sur la commune compte tenu de l'abondance de la couverture boisée, ont émigré vers la Bretagne, où ils ont fait souche. Parmi eux, des Esquirou, Mazer, Vaurs.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[15].
En 2021, la commune comptait 323 habitants[Note 4], en évolution de −9,52 % par rapport à 2015 (Cantal : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]La population de la commune est relativement jeune. En 2019, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,1 %, soit un taux supérieur à la moyenne départementale (26,9 %). Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (25,1 %) est inférieur au taux départemental (35,6 %).
En 2019, la commune comptait 168 hommes pour 162 femmes, soit un taux de 50,91 % d'hommes, supérieur au taux départemental (48,85 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]L'église Saint-Julien a deux objets classés au titre des monuments historiques en 1993 : une cloche datée de 1605[19], et une pietà polychrome du XVIe siècle[20].
Le château de La Plaze, du XVIIIe siècle, est inscrit au titre des monuments historiques depuis 2002[21].
-
L'église Saint-Julien.
-
Son clocher.
-
Sa nef.
-
Le château de La Plaze.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Pierre Trémoulière, maire d'Omps (1904-1937), député du Cantal (1924-1928), radical socialiste
- Firmin Bédoussac, maire d'Omps (1945-1989), conseiller général du canton de Saint-Mamet-la-Salvetat, député du Cantal d'avril 1983 à 1986, à la suite de la démission de René Souchon nommé au gouvernement.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Les armes de la commune se blasonnent ainsi : Parti : au 1er d’or à la bordure denchée de sinople, au 2e de sinople à la bordure denchée d’or. |
Ce blason est celui de l'abbaye St Géraud à Aurillac dont le village dépendait jusqu'en 1792
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Omps sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Deux données contradictoires selon le Géoportail : 512 mètres sur la carte et 517 pour la boîte « Communes ».
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Chiffres clés - Logement en 2018 à Omps » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Omps - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Omps - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Cantal » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2019 - Commune d'Omps (15144) », (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- « Insee, zonage en aires urbaines 2010 d'Aurillac », Insee (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Omps et Aurillac », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Aurillac », sur la commune d'Aurillac - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Aurillac », sur la commune d'Aurillac - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Aurillac », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Liste des maires du Cantal, site de la préfecture du Cantal (consulté le 19 juillet 2014).
- « Jean-Luc Loison élu maire de la commune », sur le site du journal La Montagne, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Cantal (15) », (consulté le ).
- « Cloche », notice no PM15000307, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 4 octobre 2015.
- « Groupe sculpté : Vierge de Pitié », notice no PM15000306, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 4 octobre 2015.
- « Château de La Plaze », notice no PA00093568, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 4 octobre 2015.