Oumar Bikimo
Oumar Bikimo | |
Naissance | (63-64 ans) Faya-Largeau |
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Origine | Tchadien |
Allégeance | Tchad |
Grade | Général de division |
Commandement | FOMAC (2006-2007) MICOPAX (2011-2012) MINUSMA (2014-2015) |
Conflits | Première guerre civile centrafricaine Guerre du Mali |
Faits d'armes | Bataille du Tigharghâr |
Distinctions | Chevalier de l'ordre national du Tchad |
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Oumar Bikimo, né en 1960 à Faya-Largeau, est un général de l'armée tchadienne.
Biographie
[modifier | modifier le code]Il étudie aux États-Unis de 1982 à 1986, de 1992 à 1994 et de 2003 à 2004[1].
De 1982 à 1985, il est Chef de service administratif de la garde présidentielle. De 1986 à 1987, il est Officier chargé de la logistique et de la gestion administrative de la zone opérationnelle du Tibesti. De 1988 à 1990 il est Officier chargé de mission à la présidence de la République. De 1991 à 1996 il est Contrôleur chargé de Mission au contrôle général des armées au ministère de la Défense. De 1996 à 1997 il est Coordinateur adjoint de la Garde Nationale et Nomade du Tchad au ministère de l’intérieur. En 1997 il est Directeur de la coopération militaire au ministère de la Défense et de 2002 à 2003 il est Chef d’État-major particulier et Conseiller administratif et financier du ministre de la Défense[1].
En 2006 et 2007, au cours de la première guerre civile centrafricaine, il commande la FOMAC[1]. Du au , il commande la MICOPAX en République centrafricaine[2].
En 2013, le général Bikimo est nommé commandant en chef des « forces armées tchadiennes d'intervention au Mali » (FATIM)[3],[4]. Il commande les troupes tchadiennes lors de la bataille du Tigharghâr[5].
Du au , il est commandant par intérim de la force de la MINUSMA après avoir été l'adjoint du général Kazura[2],[6].
Le , il est nommé chef d'état-major adjoint de la force militaire conjointe du G5 Sahel par le Tchad[7].
Distinctions
[modifier | modifier le code]- Mérite militaire à l’ordre du régiment ()[1]
- Mérite militaire à l’ordre du régiment ()[1]
- Médaille commémorative de la force multinationale de la CEMAC en RCA ()[1]
- Chevalier de l'ordre national du Tchad ()[1]
- Chevalier de l'ordre du Mérite centrafricain ()[1]
- Commandeur de la médaille de reconnaissance de la CEMAC ()[1]
- Commandeur de la Médaille du conseil de Paix et de Sécurité de l’Afrique Centrale ()[1]
- Commandeur de l'ordre de la reconnaissance centrafricaine ()[1]
- Médaille commémorative de la CEDEAO[1]
- Médaille de la Croix du Mérite Militaire, avec Étoile de Merveille de la République française[1]
Références
[modifier | modifier le code]- « Portrait : Qui est le Général Oumar Bikimo ? », sur Tchadinfo.com,
- « BIKIMO, Oumar (Gén.) », sur Réseau de recherche sur les opérations de paix,
- Christophe Boisbouvier, « Guerre au Mali : les unités d’élite du Tchad », sur Jeune Afrique, .
- Christophe Boisbouvier, « Armée tchadienne : Mahamat Idriss Déby Itno, un monsieur très discret », sur Jeune Afrique, .
- Jean-Christophe Notin, La guerre de la France au Mali, p. 422.
- « Mali: les dessous de la nomination du commandant rwandais de la Minusma », sur RFI,
- « Changement à la tête du G5 Sahel - RFI », RFI Afrique, (lire en ligne, consulté le )
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean-Christophe Notin, La guerre de la France au Mali, Paris, Tallandier, , 650 p. (ISBN 979-10-210-0456-6).