Passavant-sur-Layon
Passavant-sur-Layon | |||||
Les remparts du château. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Maine-et-Loire | ||||
Arrondissement | Cholet | ||||
Intercommunalité | Agglomération du Choletais | ||||
Maire Mandat |
Olivier Lecomte 2023-2026 |
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Code postal | 49560 | ||||
Code commune | 49236 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Passavantais | ||||
Population municipale |
127 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 26 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 06′ 27″ nord, 0° 23′ 16″ ouest | ||||
Altitude | 91 m Min. 62 m Max. 112 m |
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Superficie | 4,91 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Cholet-2 | ||||
Législatives | 4e circonscription de Maine-et-Loire | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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Passavant-sur-Layon est une commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire.
La commune se situe dans l'appellation viticole du Coteaux-du-Layon (AOC).
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Commune angevine de la rive gauche du Layon, située dans les Mauges à la limite du Saumurois, ce territoire rural de l’ouest de la France se trouve à quelques kilomètres au sud-est de Vihiers, en Maine-et-Loire à la limite des Deux-Sèvres[1]. Pays de bocage, le Vihiersois se situe dans un triangle entre Angers, Cholet et Saumur.
Elle fait partie des Mauges.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Les communes limitrophes sont Cléré-sur-Layon, Nueil-sur-Layon, Cersay et Val en Vignes.
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]À quelques kilomètres au nord et à l'est du Vihiersois se trouve la vallée du Layon, qui marque la transition entre les Mauges et le Saumurois[2]. Le sud de l'Anjou comporte à l'est des terrains secondaires et tertiaires (Saumurois) et à l'ouest des terrains primaires (Mauges). Dans ces derniers, on trouve un pays de bocage sur des terrains de schistes et de granites[3].
Passavant-sur-Layon se situe sur l'unité paysagère du Couloir du Layon[4].
L'altitude de la commune varie de 62 à 112 mètres[5], pour une altitude moyenne de 91 mètres. Son territoire s'étend sur près de 5 km2 (491 hectares)[6].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La rivière le Layon, un des affluents de la Loire, traverse le territoire de la commune (au sud et à l'est)[1].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 643 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 5,9 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bouille-loretz », sur la commune de Loretz-d'Argenton à 12 km à vol d'oiseau[9], est de 12,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 606,9 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Passavant-sur-Layon est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[14],[15].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (40 %), zones agricoles hétérogènes (38,1 %), terres arables (15 %), forêts (3,1 %), eaux continentales[Note 1] (2,6 %), prairies (1,3 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
[modifier | modifier le code]Le village s'inscrit dans un territoire essentiellement rural.
Habitat et logement
[modifier | modifier le code]En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 92, alors qu'il était de 89 en 2015 et de 91 en 2010[I 2].
Parmi ces logements, 72,5 % étaient des résidences principales, 21,5 % des résidences secondaires et 6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 97,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 2,3 % des appartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Passavant-sur-Layon en 2020 en comparaison avec celle de Maine-et-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (21,5 %) supérieure à celle du département (3,2 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 85,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (81 % en 2015), contre 60,4 % pour le Maine-et-Loire et 57,5 pour la France entière[I 4].
Typologie | Passavant-sur-Layon[I 2] | Maine-et-Loire[I 5] | France entière[I 6] |
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Résidences principales (en %) | 72,5 | 90,3 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 21,5 | 3,2 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 6 | 6,6 | 8,2 |
Toponymie
[modifier | modifier le code]Formes anciennes du nom : Passavantum en 1060, Willelmus de passavante Castro en 1061, Castrum stagnum de Passavant en 1092, Ecclesia sancte Marie de Passavanto cum capella Sancti Stephani en 1156, Senscallia de Passavento en 1236, La ville de Passavant en 1571[17], Passavant en 1793 et 1801, pour devenir par décret du Passavant-sur-Layon en 1922[6],[18].
Le nom de Passavant est indissociable du château primitif, construit par Foulques Nerra et laissé en garde à Sigebrant de Passavant[19].
À noter qu'il existe d'autres communes ayant dans leur nom « Passavant », comme Passavant (Doubs), Passavant-en-Argonne (Marne) et Passavant-la-Rochère (Haute-Saône).
Nom des habitants (gentilé) : les Passavantais[20].
Histoire
[modifier | modifier le code]Le château
[modifier | modifier le code]Face au Poitou, sur le haut Layon, le comte d'Anjou Foulques Nerra fait construire un château au XIe siècle. Ruiné, il est reconstruit après 1210 sur le site actuel, à la place du four du prieuré, avec une enceinte cantonnée de tours ; s'ajoute au XVe siècle un logis à haute tour d'escalier. Le château est ravagé par les huguenots en 1574[17].
Au XVIIIe siècle un nouveau logis est construit, puis vers 1930 l'ensemble est réaménagé en maison viticole avec celliers.
À l'époque féodale, Passavant est confié à une famille châtelaine puis seigneuriale qui en prend le nom. L'évêque du Mans Guillaume de Passavant en est issu. Selon Célestin Port[21], Agnès de Passavant transmet à la fin du XIIe siècle la terre de Passavant à son mari Geoffroi de La Troche, et c'est leur fils, autre Geoffroi, qui reconstruit donc le château vers 1210 ; la fille de ce dernier, Isabelle de Passavant, transmet à son mari Guillaume (ou Geoffroy II, ou Philippe/Philibert ?) de La Haye, épousé vers 1230 [une tradition soutient sans élément probant qu'il s'agit de La Haye-du-Puits en Normandie (Cotentin), et une autre qu'il s'agit de La Haye-Jouslain en Anjou ; Célestin Port et la Société archéologique de Touraine se réfèrent plus sûrement à la grande famille de La Haye en Touraine : les armes sont voisines, d'or à la fasce de gueules pour La Haye en Touraine, d'or à deux fasces de gueules pour Passavant].
La famille de Passavant est alors puissante, bien implantée dans le pays de Vihiers et Chemillé. Leur descendant Louis de La Haye-Passavant et de Mortagne, fils de Jean, petit-fils d'autre Jean et arrière-petit-fils de Barthélemy de La Haye, épouse en 1466 Marie d'Orléans, fille de Dunois, d'où Louis, Charlotte, Antoine (abbé de St-Denis en 1499, de Fécamp en 1482, et de Compiègne), et Yolande de La Haye-Passavant qui marie en 1492 Jean d'Armagnac-Nemours, sans postérité ; la succession passe à une cousine issue de germain de Yolande, Renée de La Haye dame de Chemillé et de Mortagne, femme de Joachim de Montespedon de Beaupréau († 1509) et mère de Philippe de Montespedon (morte en 1578 ; princesse de La Roche-sur-Yon par ses 2e noces en 1544 avec Charles de Bourbon, sans postérité) ; Passavant, comme Beaupréau et Chemillé, échoit alors à un arrière-cousin, Guy III de Scépeaux († 1605), et son fils prédécédé Guy (IV) de Scépeaux († 1597).
Mais Passavant est vendu vers 1570/1579 à Gilbert Gouffier, duc de Roannez (1553-1582), et à son frère puîné Claude Goufier (1556-1618) qui fonde la branche des Gouffier, comtes de Caravas et de Passavant, barons de Doué, fondue en 1726 dans la branche cousine des Gouffier de Thais et Morvill(i)ers[22].
À la Révolution Charles-Jean de Rarécourt de La Vallée, marquis de Pimodan, baron de Buxières (1730-1803), en est le dernier seigneur par son mariage en 1762 avec l'héritière Charlotte-Sidonie-Rose Gouffier de Thais (née en 1733).
Le village
[modifier | modifier le code]Il s'est développé autour de deux ouvrages, le château bâti au XIe siècle et le prieuré[Note 2] Notre Dame du XIIe siècle. Ces deux centres seront à l'origine au XVe siècle des deux paroisses Saint-Étienne et Notre-Dame. L'église Saint-Étienne sera détruite en 1626[17].
La structure actuelle du village reflète encore cette bipolarisation.
Ancien Régime
[modifier | modifier le code]À la veille de la Révolution française, une partie du Vihiersois dépend de la sénéchaussée d'Angers (La Salle-de-Vihiers, Vihiers, Coron) et une autre de la sénéchaussée de Saumur (Tigné, Cernusson, Les Cerqueux, Saint-Paul-du-Bois, La Plaine)[23].
Révolution française et Empire
[modifier | modifier le code]Comme dans le reste de la région, à la fin du XVIIIe siècle se déroule la guerre de Vendée, qui marquera de son empreinte la région.
Époque contemporaine
[modifier | modifier le code]En 1841, la commune achète une maison du bourg pour y installer l'école qui ferme en 1990. Désormais le bâtiment constitue la mairie[18].
À la fin du XIXe siècle la ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique du Petit Anjou est construite. Ouverte en 1896 la ligne Cholet-Saumur passait par Saint-Hilaire, Vihiers, Les Cerqueux, Cléré, Passavant et Nueil[24].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs
[modifier | modifier le code]La commune se trouve dans l'arrondissement de Saumur du département du Maine-et-Loire.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Vihiers[6]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
[modifier | modifier le code]Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Cholet-2[25]
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription de Maine-et-Loire.
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Passavant-sur-Layon était membre de la communauté de communes du Vihiersois-Haut-Layon, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2001 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté d'agglomération dénommée Cholet Agglomération (créée sous le nom de d'agglomératiion du Choletais), dont est désormais membre la commune.
Administration municipale
[modifier | modifier le code]Compte tenu de la population de la commune, son conseil municipal est composé de 11 élus, dontb le maire et ses adjoints[26].
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Équipements et services publics
[modifier | modifier le code]Hormis la mairie, il n'y a pas de services publics sur la commune de Passavant-sur-Layon. Ils sont présents à Vihiers, ainsi que les structures sociales (ADMR du Vihiersois…) et culturelles (école de musique intercommunale…).
La plupart des structures de santé se situent également à Vihiers, tel l'hôpital local[31] ou le centre de secours.
Le ramassage des déchets est géré par le Syndicat mixte intercommunal pour le traitement des ordures ménagères et des déchets, le Smitom du Sud Saumurois, qui se trouve à Doué-la-Fontaine[32].
On trouve sur la commune l'étang de Passavant[20]. L'office du tourisme est situé à Vihiers.
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[34].
En 2021, la commune comptait 127 habitants[Note 3], en évolution de +0,79 % par rapport à 2015 (Maine-et-Loire : +1,8 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]La population de la commune est relativement âgée.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 25,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 37,3 % la même année, alors qu'il est de 25,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 63 hommes pour 61 femmes, soit un taux de 50,81 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,63 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Économie
[modifier | modifier le code]Tissu économique
[modifier | modifier le code]Commune principalement agricole, en 2008, sur les 17 établissements présents sur la commune, 71 % relevaient du secteur de l'agriculture[38]. Deux ans plus tard, en 2010, sur 19 établissements présents sur la commune, 58 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur l'ensemble du département), 5 % du secteur de l'industrie, 5 % du secteur de la construction, 26 % de celui du commerce et des services et 5 % du secteur de l'administration et de la santé[39].
Sur 14 établissements présents sur la commune à fin 2014, 50 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 11 % sur le département), 7 % du secteur de l'industrie, 14 % du secteur de la construction, 21 % de celui du commerce et des services et 7 % du secteur de l'administration et de la santé[I 7]..
Les commerces et artisans les plus proches se trouvent sur la commune voisine de Nueil-sur-Layon. La zone d’activités intercommunale se situe sur les communes de Vihiers/Montilliers (Anjou Actiparc Vihiersois-Haut-Layon)[40].
Agriculture
[modifier | modifier le code]La commune se situe dans la zone d'appellation viticole des Coteaux-du-layon (AOC).
Liste des appellations sur le territoire[41] :
- IGP Agneau du Poitou-Charentes, IGP Bœuf du Maine, IGP Bœuf de Vendée, AOC AOP Maine-Anjou, IGP Volailles de Cholet, IGP Volailles d’Ancenis,
- IGP Brioche vendéenne,
- AOC AOP Anjou blanc, AOC AOP Anjou gamay, AOC AOP Anjou gamay nouveau ou primeur, AOC AOP Anjou mousseux blanc, AOC AOP Anjou mousseux rosé, AOC AOP Anjou rouge, AOC AOP Anjou Villages, AOC AOP Cabernet d'Anjou, AOC AOP Cabernet d'Anjou nouveau ou primeur, AOC AOP Coteaux du Layon, AOC AOP Coteaux du Layon Sélection de grains nobles, AOC AOP Crémant de Loire blanc, AOC AOP Crémant de Loire rosé, IGP Maine-et-Loire blanc, IGP Maine-et-Loire rosé, IGP Maine-et-Loire rouge, AOC AOP Rosé d'Anjou, AOC AOP Rosé d'Anjou nouveau ou primeur, AOC AOP Rosé de Loire, AOC AOP Saumur mousseux blanc, AOC AOP Saumur mousseux rosé.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Bâtiments de la commune de Passavant-sur-Layon inscrits aux monuments historiques[42] :
- Château de Passavant des XIe, XIIIe et XVe siècles, tours féodales, monument historique inscrit par arrêté du (ensemble du château y compris ses douves) ;
- Église Saint-Étienne, chœur XIe et XIIe siècles avec ogives primitives, abside en cul de four, chapelle latérale, monument historique inscrit par arrêté du 17/07/1926 (chœur, travée adjacente et chapelle latérale sud).
Et autres bâtiments inscrits à l'inventaire général du patrimoine culturel[42] :
- Aumônerie Saint-Martin ;
- Chapelle Notre-Dame-de-Pitié, la Pichoterie, des XVe et XVIIe siècles ;
- Plusieurs fermes et maisons des XVIe et XVIIe siècles ;
- Manoir le Châtellier ;
- Moulin à eau à retenue, dit moulin de l’Étang, des XVIIe et XIXe siècles ;
- Moulin à vent cavier, dit moulin de Passavant du XVIIe et remanié au XIXe siècle ;
- Palais de Justice, du XVIIe siècle.
Le village comporte des édifices datant du XIe siècle au XIXe siècle.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Foulques Nerra (975-1040), comte d'Anjou, à l'origine du château de Passavant.
- Guillaume de Passavant, mort en 1186, évêque du Mans.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | Tiercé en fasce: au 1er d'argent au lion léopardé de gueules, au 2e échiqueté de gueules et d'or de cinq tires de treize points, au château de trois tours de sable ouvert d'argent mouvant de la pointe, au 3e d'azur plain[43]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Célestin Port (édition révisée par André Sarazin et Pascal Tellier), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : N-R, t. 3, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (1re éd. 1878) (BNF 40869771), p. 102-105.
- Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire : N-Z, t. 3, Angers, Lachèse & Dolbeau, , 1re éd. (BNF 34106676), p. 56-58.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Prieuré, voir sur Wiktionnaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune de Passavant-sur-Layon ».
- « Chiffres clés - Logement en 2020 à Passavant-sur-Layon » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Passavant-sur-Layon - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Passavant-sur-Layon - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2020 dans le Maine-et-Loire » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2020 dans la France entière » (consulté le ).
- Insee, Statistiques locales du territoire de Passavant-sur-Layon (49), consultées le 7 novembre 2016.
Autres sources
[modifier | modifier le code]- IGN et BRGM, Géoportail Passavant-sur-Layon (49), consulté le 11 juillet 2011.
- Département de Maine-et-Loire - DIREN Pays de la Loire - DDE Maine-et-Loire, Atlas des paysages de Maine-et-Loire, Angers, Le Polygraphe Éditeur, , 205 p. (ISBN 2-909051-22-6), p. 146.
- Louis Poirier, « Essai sur la morphologie de l'Anjou méridional (Mauges et Saumurois) », Annales de Géographie, t. 44, no 251, , p. 474 (lire en ligne).
- Atlas des paysages de Maine-et-Loire (op. cit.) — Données consultables sur WikiAnjou.
- IGN, Répertoire Géographique des Communes (RGC 2010), consulté le 2 février 2012 - Données consultables sur WikiAnjou.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Passavant-sur-Layon et Loretz-d'Argenton », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Bouille-loretz », sur la commune de Loretz-d'Argenton - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Bouille-loretz », sur la commune de Loretz-d'Argenton - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Célestin Port 1878, p. 56-58 — selon ses travaux faits au XIXe siècle sur les archives anciennes.
- « Histoire des mairies : Passavant-sur-Layon », Synergence hebdo, le journal de l'agglomération du Choletais, no 578, 7-13 avril 2021, p. 22 (ISSN 1774-458X, lire en ligne [PDF], consulté le ).
- Pierre-Louis Augereau, Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire, Le Coudray-Macouard, Cheminements, 2004-2005 (ISBN 978-2-84478-338-7, BNF 39295447), p. 125.
- Office du Tourisme Vihiersois-Haut-Layon, Passavant-sur-Layon, consulté le 21 septembre 2011.
- « Passavant, p. 56-58 », sur Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire, t. III, par Célestin Port, à Angers, 1878.
- « Maison de Gouffier, p. 5, 7 et 12 », sur Racines & Histoire, par Etienne Pattou, 2012 et 2021.
- Carte du Saumurois sous l'Ancien régime notamment réalisée à partir de l'ouvrage de Maïté Lafourcade, La Frontière des origines à nos jours, Presses Universitaires de Bordeaux, 1998.
- Michel Raclin et Michel Harouy, Vihiers au temps du Petit Anjou, les Dossiers de l'AAPA no 18, 1996.
- Légifrance, Décret no 2014-259 du 26 février 2014, portant délimitation des cantons dans le département de Maine-et-Loire.
- Article L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance.
- Lucile Moy, « Tous les élus de ce village de Maine-et-Loire ont démissionné : une nouvelle élection en septembre : Les huit conseillers municipaux, les deux adjoints et le maire de Passavant-sur-Layon viennent de démissionner. Depuis un an, cette petite commune du sud du Maine-et-Loire, dans l’Agglomération du Choletais, est secouée par une crise intestine due à la suppression d’une douzaine de lieux-dit », Ouest-France-Le Courrier de l'Ouest, (lire en ligne, consulté le ).
- « Passavant-sur-Layon. Un 5e mandat pour Pascal Bertrand », sur Le Courrier de l'Ouest, (consulté le ).
- « Menacé de mort à deux reprises, le maire d’un village du Maine-et-Loire dépose plaint : Visé depuis un an par des menaces de mort, le maire de Passavant-sur-Layon, Pascal Bertrand, a déposé plainte en gendarmerie. Dans ce petit village de l’agglomération de Cholet (Maine-et-Loire), les habitants font bloc contre la suppression d’une douzaine de lieux-dits », Ouest-France-Le Courrier de l'Ouest, (lire en ligne, consulté le ).
- Lucille Moy, « Municipales à Passavant-sur-Layon : Olivier Lecomte élu dans un fauteuil : Le candidat sans étiquette a été désigné maire de Passavant-sur-Layon (Maine-et-Loire), ce dimanche 17 septembre 2023, à la majorité. Il succède à Pascal Bertrand, à la tête de la commune de 1995 à 2023. Ce dernier avait démissionné de ses fonctions en juin dernier », Ouest-France-Le Courrier de l'Ouest, (lire en ligne, consulté le ) « En 1995, contre toute attente, il entre au conseil municipal « sans avoir candidaté » et est élu conseiller. Parallèlement, il nourrit de nombreux engagements syndicaux depuis trente ans à la Fédération viticole de l’Anjou. Il est aussi membre depuis 2022 du comité régional de l’Institut national de l’origine et de la qualité (Inao), secrétaire général de la fédération horticole et trésorier de l’association interprofessionnelle LoireVinBio » .
- Fédération Hospitalière de France, Hôpital local (Vihiers), consulté le 6 octobre 2011.
- Smitom Sud Saumurois, Son territoire, consulté le 29 septembre 2011.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Passavant-sur-Layon (49236) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de Maine-et-Loire (49) », (consulté le ).
- Insee, Statistiques 2008 du territoire, consultées le 13 septembre 2011.
- Insee, Statistiques locales du territoire de Passavant-sur-Layon (49), consulté le 20 janvier 2013.
- Ville de Vihiers, Z.I. Anjou Actiparc, consulté le 15 septembre 2011.
- INAO, Fiche de Passavant-sur-Layon (49) consultée le 13 septembre 2011 — AOC Appellation d'origine contrôlée (FR), AOP Appellation d'origine protégée (CE), IGP Indication géographique protégée (CE).
- Ministère de la Culture, Monuments historiques et Inventaire général du patrimoine culturel, Base Mérimée consultée le 24 janvier 2011.
- https://armorialdefrance.fr/page_blason.php?ville=18464