Passy (Yonne)
Passy | |||||
Château de Passy | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Yonne | ||||
Arrondissement | Sens | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Grand Sénonais | ||||
Maire Mandat |
Pascal Crou 2020-2026 |
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Code postal | 89510 | ||||
Code commune | 89291 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Passycois | ||||
Population municipale |
333 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 58 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 06′ 38″ nord, 3° 18′ 12″ est | ||||
Altitude | Min. 69 m Max. 185 m |
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Superficie | 5,74 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Sens (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Villeneuve-sur-Yonne | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Yonne
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Passy est une commune française située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté.
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation
[modifier | modifier le code]Passy est dans la partie nord du département de l'Yonne à 12,5 km au sud de Sens[1], en rive droite (côté est) de la rivière Yonne qui forme sa limite ouest avec Marsangy[2].
Hameaux et lieux-dits
[modifier | modifier le code]Les lieux-dits sont en italiques.
- Barbesole
- les Beauregard
- bois des Brosses
- les Célestins
- les Chaperons
- le Chêne
- la Croix
- la Grande Pièce
- les Groseilliers
- la Potence
- Richebourg[2]
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Véron | ||||
Marsangy | N | |||
O Passy E | ||||
S | ||||
Villeneuve-sur-Yonne |
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 711 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sens », sur la commune de Sens à 10 km à vol d'oiseau[5], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 644,7 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −22,6 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Passy est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[11]. Cette aire, qui regroupe 65 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (45,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (56,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (40,9 %), eaux continentales[Note 3] (18,2 %), forêts (16 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (9,1 %), mines, décharges et chantiers (6,7 %), zones urbanisées (4,9 %), zones agricoles hétérogènes (4,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
[modifier | modifier le code]Préhistoire
[modifier | modifier le code]L'occupation du site est très ancienne et remonte au moins jusqu'au Néolithique ancien avec le site des Graviers qui correspond à la deuxième phase de la culture du Villeneuve-Saint-Germain, et le site de la Sablonnière correspondant à la dernière phase de la même culture[15] (Néolithique moyen, groupe de Cerny)[16]. Le site de Richebourg est également cité pour le groupe de Cerny - Néolithique moyen, avec des vestiges d'incinérations[17]. Ces trois sites de la Sablonnière, des Graviers et de Richebourg, se succédant du nord au sud le long du cours actuel de l'Yonne, forment une vaste nécropole qui a été repérée dès 1955 par P. Parruzot. Elle est cependant longtemps restée ignorée par les milieux de la préhistoire ; à la fin des années 2000 la plus importante nécropole monumentale du groupe de Cerny actuellement fouillée n'est toujours pas étudiée ni publiée de façon exhaustive[18].
Le Néolithique moyen (vers 4600 à 3500 av. J.-C.) est représenté par de nombreux tumuli découverts par des fouilles, alors que ceux-ci apparaissaient jusqu'alors comme des anomalies géologiques. La typologie caractéristique de ces sépultures a donné le type dit « de Passy »[19].
Sur cette précédente occupation est situé un site protohistorique plus récent dit Les Prés pendus, qui apparaît comme étant un important complexe funéraire de crémation et d'inhumation, où deux campagnes de fouilles en 1996 et 1997 ont trouvé une vaste nécropole datant de la fin de l'âge du bronze (vers 1200 av. J.-C.)[20].
En 2006, une zone funéraire allant du Néolithique (4000 av. J.-C.) à la fin de l’âge du bronze (800 av. J.-C.) a été découverte au lieu-dit La Truie Pendue sur la rive droite de l’Yonne, lors de l’agrandissement d’une carrière de granulats[21].
Économie
[modifier | modifier le code]Politique et administration
[modifier | modifier le code]Commission des Jeunes de Passy (CJP)
[modifier | modifier le code]Élections Municipales
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[24].
En 2021, la commune comptait 333 habitants[Note 4], en évolution de −1,77 % par rapport à 2015 (Yonne : −2,21 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- « La nécropole monumentale Cerny de Passy »[27], groupe de Cerny
- Le château de Passy (inscrit aux Monuments Historiques[28]), aujourd'hui copropriété privée.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- François-Nicolas Mégret d'Étigny (1673-1734), acquiert la seigneurie de Passy en 1719.
- Anne-Louise de Sérilly (1762-1799), se réfugie au château de Passy avec son mari et leurs quatre enfants.
- François de Pange (1764-1796), homme de lettres, journaliste libéral sous la Révolution française, décédé à Passy.
- Pauline de Beaumont (1768-1803), se réfugie aux Groseilliers chez Dominique Paquerault après l'exécution de nombreux membres de sa famille en 1794[29].
- Jules Legras (1866-1939), ethnologue français, né à Passy.
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
- Passy sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Passy », sur google.fr/maps. Les distances par route entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral (dans l'onglet en haut à gauche de l'écran), cliquer sur "Itinéraires".
- « Passy, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Passy et Sens », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Sens », sur la commune de Sens - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Sens », sur la commune de Sens - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Passy ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Sens », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- [Duhamel et al. 2015] Pascal Duhamel, Olivier Lemercier, Katia Meunier, Lucile Pillot, Michel Prestreau et al., « 12 - Le Néolithique du bassin versant Seine-Yonne », Revue Archéologique de l’Est, vol. sous la direction de Rémi Martineau, Yves Pautrat et Olivier Lemercier, no 39e supplément « La Préhistoire en Bourgogne - État des connaissances et bilan 1994-2005 », , p. 163-191 (lire en ligne [sur academia.edu], consulté le ), p. 164.
- Duhamel et al. 2015, p. 165.
- Duhamel et al. 2015, p. 165, 179.
- Olivier Lemercier (coord.), Lucile Pillot (coord.) et al., « Nécropoles préhistoriques et protohistoriques de Passy (Yonne) - N3P » (Présentation du projet collectif de recherche), Artehis, 2010-2013 (lire en ligne [sur academia.edu]).
- Jean-Paul Delor, « Le Néolithique de la vallée de l'Yonne (France) à travers la prospection aérienne », Revue archéologique de Picardie, no 17 « Actes du colloque international d'archéologie aérienne Amiens, 15 - 18 octobre 1992. Hommage à Roger Agache pour 35 ans de prospections aériennes dans le Nord de la France », , p. 409-415 (lire en ligne [Persée]).
- « ICAUNA L'Archéologie dans l'Yonne »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), no 1, avril-mai-juin 2000, Conseil Général de l'Yonne.
- Inrap, « rapport d'activité 2006 », p. 14.
- Conseil général de l’Yonne, Ma Commune, consulté le 27 décembre 2013.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « D'abord repérée d'avion, puis fouillée sur l'emprise d'une gravière, la nécropole néolithique de Passy couvre plus de 20 hectares. Elle se compose d'une trentaine de grands monuments allongés, orientés à l'Est, et construits de terre et de bois. Les défunts, déposés sur le dos dans de probables coffres, reposaient dans des fosses profondes creusées dans l'axe des monuments. Les dépôts funéraires, qui comprennent des objets anthropomorphes, permettent d'attribuer ces sépultures au groupe de Cerny. » P. Duhamel, La nécropole monumentale Cerny de Passy, Mémoires du Musée de préhistoire d'Île-de-France, 1988.
- « Château de Passy-Veron », notice no PA00113775, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture. « Château », notice no PA00113775, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- André Beaunier, Mmes de Staël et de Beaumont, in La Revue hebdomadaire : romans, histoire, voyages, Paris, Plon, mai 1913, page 147.