Paul Vidal
Nom de naissance | Paul Antonin Vidal |
---|---|
Naissance |
Toulouse |
Décès |
(à 67 ans) 9e arrondissement de Paris |
Activité principale | Compositeur, pédagogue |
Formation | Conservatoire de Paris |
Maîtres | Antonin Marmontel, Émile Durand |
Enseignement | Conservatoire de Paris |
Élèves | Lili Boulanger, Jean Doyen, Albert Wolff, Eugène Bigot, André Fleury, Raymond Loucheur, Roger Pénau, Jacques de la Presle |
Récompenses | 1er grand Prix de Rome (1883) |
Paul Vidal, né le à Toulouse[1] et mort le à Paris[1], est un compositeur français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Paul Vidal fait ses études au conservatoire de Toulouse, puis au Conservatoire de Paris où il était l'élève d'Antonin Marmontel pour le piano et d'Émile Durand pour l'harmonie. Il obtient un 1er prix d'harmonie en 1879, et deux ans plus tard, un 1er prix de contrepoint et fugue. Il est 1er grand Prix de Rome en 1883 avec la cantate Le Gladiateur. Il est à l'Opéra sous-chef des chœurs en 1889, directeur du chant en 1892, chef d'orchestre en 1906. Il est directeur de la musique à l'Opéra-Comique de 1914 à 1919. Depuis 1910, il enseigne par ailleurs au Conservatoire de Paris le solfège, l'accompagnement et la composition. Il est cofondateur avec Georges Marty des concerts de l'Opéra (1895-1897). Il est également connu pour ses exercices d'harmonie pour le piano, le Recueil de basses et chants donnés, instrument pédagogique préféré de son élève Nadia Boulanger.
Parmi ses élèves en classe de composition, figurent Michał Kondracki, Lili Boulanger, Marguerite Canal, Jean Doyen, Albert Wolff, Eugène Bigot, Jacques de La Presle, André Fleury, Joseph Noyon, Raymond Loucheur et Rudolph Dunbar.
Vidal laisse des mélodies, des motets, des mystères, des cantates, des opéras (Guernica, 1895), (Burgonde, 1898), (Ramsès, 1908), une opérette (Éros, 1892), des ballets (La Maladetta, 1893), (L'Impératrice, 1901), des musiques de scène (Ramsès de Joseph de Pesquidoux, Grand théâtre égyptien de l'Exposition universelle, 1900) , des pantomimes ainsi que des écrits didactiques. Paul Vidal a également orchestré la partition de La Vivandière de Benjamin Godard, que celui-ci a laissé inachevée à sa mort survenue en 1895 à Cannes.
En particulier, il participe aux festivités organisées par Emile Pouvillon et Henry Lapauze, lors de l'érection d'un monument en l'honneur de Léon Cladel : il dirige lui-même l'exécution d'une cantate sur des vers néo-romans d'Auguste Quercy, intitulés lou Metjoun qu'il avait écrite tout spécialement pour l'événement[2].
Dans les années 1930, son nom est donné à la place Saint-Georges, à Toulouse. Finalement, en 1941, la place reprend son premier nom, tandis que l'ancienne rue Saint-Georges reçoit celui de rue Paul-Vidal[3]. Deux autres musiciens toulousains sont ainsi mis à l'honneur dans le prolongement de la rue Paul-Vidal : Louis Deffès et Paul Mériel.
Il est inhumé à Paris au cimetière des Batignolles (26e division). Après sa mort, c'est Henri Büsser qui est nommé professeur de composition au Conservatoire de Paris en remplacement de Paul Vidal[4].
Son frère Joseph-Bernard Vidal (1859-1924) était un chef d'orchestre et un compositeur qui a écrit des opérettes.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Marc Honegger, Dictionnaire de la musique, Bordas, 1986
- Theodore Baker et Nicolas Slonimsky (trad. Marie-Stella Pâris, préf. Nicolas Slonimsky), Dictionnaire biographique des musiciens [« Baker's Biographical Dictionary of Musicians »], t. 3 : P-Z, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », (réimpr. 1905, 1919, 1940, 1958, 1978), 8e éd. (1re éd. 1900), 4728 p. (ISBN 2-221-07778-4), p. 4408
- Joël-Marie Fauquet (direction) (préf. Joël-Marie Fauquet), Dictionnaire de la Musique en France au XIXe siècle, Paris, Fayard, , 1405 p. (ISBN 2-213-59316-7)
- Louis Destrem et Claude Llabres, Toulouse en noir et blanc : Les années de guerre 1939 / 1944, Editions Milan, (ISBN 2-84113-010-X).
- Maurice Ravel, L'intégrale : Correspondance (1895-1937), écrits et entretiens : édition établie, présentée et annotée par Manuel Cornejo, Paris, Le Passeur Éditeur, , 1769 p. (ISBN 978-2-36890-577-7 et 2-36890-577-4, BNF 45607052) Contient 1 correspondance de Ravel à Vidal (1910) n°331
Références
[modifier | modifier le code]- Marc Honegger, Dictionnaire de la musique : Tome 2, Les Hommes et leurs œuvres. L-Z, Bordas, , 1232 p. (ISBN 2-04-010726-6), p. 1152
- « Le Temps », sur Gallica, (consulté le ).
- Destrem et Llabres 1994, p. 84
- « Le Ménestrel : journal de musique », sur Gallica, (consulté le )
Liens externes
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- Ressources relatives à la musique :
- Ressource relative à la vie publique :
- Ressource relative aux beaux-arts :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Compositeur français de la période romantique
- Compositeur français de musique classique de la période moderne
- Compositeur français d'opéra
- Musicien de Toulouse
- Membre de la Société des compositeurs de musique
- Élève du conservatoire à rayonnement régional de Toulouse
- Élève du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris
- Prix de Rome en composition musicale
- Enseignant au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris
- Naissance en avril 1863
- Naissance à Toulouse
- Décès en avril 1931
- Décès dans le 9e arrondissement de Paris
- Personnalité inhumée au cimetière des Batignolles