Location via proxy:   [ UP ]  
[Report a bug]   [Manage cookies]                
Aller au contenu

Paule Carrère-Dencausse

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Paule Carrère-Dencausse
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 77 ans)
Nom de naissance
Paule Dencausse
Nationalité
Formation
Activité
Conjoint
Enfant
Louis Carrère d'Encausse (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Autres informations
Instrument

Paule Dencausse, dite Paule Carrère-Dencausse[1] est une pianiste française, concertiste et enseignante, née le à Bordeaux et morte le [A 1].

Paule Dencausse fait de brillantes études musicales au conservatoire de Bordeaux : 1er prix de solfège, de piano en 1906, de musique de chambre en 1908, d’harmonie en 1910 et de contrepoint et de fugue en 1912[2]. Elle est lauréate du concours international Musica de piano en 1912[A 1].

Elle étudie ensuite la composition avec Julien-Fernand Vaubourgoin qui lui dédiera son Scherzo en ut mineur[2] et obtient une médaille d’argent au concours de composition musicale (Romance sans paroles)[A 1].

Tout d’abord accompagnatrice d’une classe de chant au conservatoire de Bordeaux, elle y est nommée professeur de solfège en 1920 et professeur de cours supérieur de piano en 1931, poste qu’elle occupe jusqu’en 1963. Elle est également professeur à l'académie Marguerite Long dont elle crée le centre régional à Bordeaux[A 1].

Elle épouse Georges Carrère en 1925[A 1] et se produit dès lors sous le nom de Paule Carrère-Dencausse. Elle sera également, avec Eugène Feillou (altiste) et Henri Barouk (violoncelliste), membre du Quatuor Georges Carrère[3].

Des grands noms comme Cortot, Fauré, Planté, Roger-Ducasse, Roussel ou Saint-Saëns apprécient son talent. Louis Beydts lui dédie sa première œuvre pour piano[2]. Ses qualités d’accompagnatrice sont également reconnues : elle est l’accompagnatrice de référence de Louis Rosoor[4] tout au long[5] de leurs carrières et accompagne[A 2] Charles Panzéra en 1931 à Bordeaux[6].

Elle forme de très nombreux élèves dont plusieurs deviendront virtuoses, compositeurs ou professeurs.

Elle est la mère de Micheline Carrère, pianiste (ancien chef de chant à l'opéra de Bordeaux), et de Louis-Edouard Carrère, dit Carrère d'Encausse, marié à l'historienne Hélène Carrère d'Encausse.

Elle est aussi la grand-mère de 5 petits enfants : l'écrivain et réalisateur Emmanuel Carrère, l'avocate Nathalie Carrère, la médecin et journaliste Marina Carrère d'Encausse, Olivier Manceau et Marie-Dominique Manceau.

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Références

[modifier | modifier le code]
  • A. Edmond Cardoze, Musique et musiciens en Aquitaine, Aubéron, 1992
  1. a b c d et e p. 39.
  2. p. 204.
  1. Nom qui a inspiré le nom de plume de sa belle-fille Hélène Carrère d'Encausse ; voir : Intermédiaire des chercheurs & curieux, no 486-496 (1992), p. 77.
  2. a b et c Jean et Bernard Guérin, Des hommes et des activités - autour d'un demi-siècle, Éditions B.E.B., 1957, p. 141-142.
  3. Joseph Lajugie et Ch. Higounet (éd.), Histoire de Bordeaux, volume 7 : Bordeaux au XXe siècle, Fédération historique du Sud-Ouest, 1962-1974, p. 655.
  4. Ils sont parmi les tout premiers interprètes de la Sonate pour violoncelle de Debussy ; voir : Stephen Sensbach, French cello sonatas, 1871-1939, Lilliput Press, 2001, p. 53 (en).
  5. Par exemple : dès 1918 à Arcachon, en 1923 à Paris, en 1926 à Arcachon ou en 1941 à Bordeaux pour une série de quatre récitals de violoncelle.
  6. Le Ménestrel du 11 décembre 1931.

Liens externes

[modifier | modifier le code]