Paule Carrère-Dencausse
Naissance | |
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Décès |
(à 77 ans) |
Nom de naissance |
Paule Dencausse |
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Activité | |
Conjoint | |
Enfant |
Louis Carrère d'Encausse (d) |
Parentèle |
Hélène Carrère d'Encausse (belle-fille) |
Instrument |
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Paule Dencausse, dite Paule Carrère-Dencausse[1] est une pianiste française, concertiste et enseignante, née le à Bordeaux et morte le [A 1].
Biographie
[modifier | modifier le code]Paule Dencausse fait de brillantes études musicales au conservatoire de Bordeaux : 1er prix de solfège, de piano en 1906, de musique de chambre en 1908, d’harmonie en 1910 et de contrepoint et de fugue en 1912[2]. Elle est lauréate du concours international Musica de piano en 1912[A 1].
Elle étudie ensuite la composition avec Julien-Fernand Vaubourgoin qui lui dédiera son Scherzo en ut mineur[2] et obtient une médaille d’argent au concours de composition musicale (Romance sans paroles)[A 1].
Tout d’abord accompagnatrice d’une classe de chant au conservatoire de Bordeaux, elle y est nommée professeur de solfège en 1920 et professeur de cours supérieur de piano en 1931, poste qu’elle occupe jusqu’en 1963. Elle est également professeur à l'académie Marguerite Long dont elle crée le centre régional à Bordeaux[A 1].
Elle épouse Georges Carrère en 1925[A 1] et se produit dès lors sous le nom de Paule Carrère-Dencausse. Elle sera également, avec Eugène Feillou (altiste) et Henri Barouk (violoncelliste), membre du Quatuor Georges Carrère[3].
Des grands noms comme Cortot, Fauré, Planté, Roger-Ducasse, Roussel ou Saint-Saëns apprécient son talent. Louis Beydts lui dédie sa première œuvre pour piano[2]. Ses qualités d’accompagnatrice sont également reconnues : elle est l’accompagnatrice de référence de Louis Rosoor[4] tout au long[5] de leurs carrières et accompagne[A 2] Charles Panzéra en 1931 à Bordeaux[6].
Elle forme de très nombreux élèves dont plusieurs deviendront virtuoses, compositeurs ou professeurs.
Famille
[modifier | modifier le code]Elle est la mère de Micheline Carrère, pianiste (ancien chef de chant à l'opéra de Bordeaux), et de Louis-Edouard Carrère, dit Carrère d'Encausse, marié à l'historienne Hélène Carrère d'Encausse.
Elle est aussi la grand-mère de 5 petits enfants : l'écrivain et réalisateur Emmanuel Carrère, l'avocate Nathalie Carrère, la médecin et journaliste Marina Carrère d'Encausse, Olivier Manceau et Marie-Dominique Manceau.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- A. Edmond Cardoze, Musique et musiciens en Aquitaine, Aubéron, 1992
- p. 39.
- p. 204.
Notes
[modifier | modifier le code]- Nom qui a inspiré le nom de plume de sa belle-fille Hélène Carrère d'Encausse ; voir : Intermédiaire des chercheurs & curieux, no 486-496 (1992), p. 77.
- Jean et Bernard Guérin, Des hommes et des activités - autour d'un demi-siècle, Éditions B.E.B., 1957, p. 141-142.
- Joseph Lajugie et Ch. Higounet (éd.), Histoire de Bordeaux, volume 7 : Bordeaux au XXe siècle, Fédération historique du Sud-Ouest, 1962-1974, p. 655.
- Ils sont parmi les tout premiers interprètes de la Sonate pour violoncelle de Debussy ; voir : Stephen Sensbach, French cello sonatas, 1871-1939, Lilliput Press, 2001, p. 53 (en).
- Par exemple : dès 1918 à Arcachon, en 1923 à Paris, en 1926 à Arcachon ou en 1941 à Bordeaux pour une série de quatre récitals de violoncelle.
- Le Ménestrel du 11 décembre 1931.
Liens externes
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