Location via proxy:   [ UP ]  
[Report a bug]   [Manage cookies]                
Aller au contenu

Peschadoires

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Peschadoires
Peschadoires
Gare de Pont-de-Dore.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme
Arrondissement Thiers
Intercommunalité Communauté de communes entre Dore et Allier
Maire
Mandat
Florent Moneyron
2020-2026
Code postal 63920
Code commune 63276
Démographie
Population
municipale
2 099 hab. (2021 en évolution de −0,99 % par rapport à 2015)
Densité 102 hab./km2
Population
agglomération
13 732 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 45° 49′ 38″ nord, 3° 29′ 36″ est
Altitude Min. 280 m
Max. 424 m
Superficie 20,67 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Thiers
(banlieue)
Aire d'attraction Thiers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Lezoux
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Peschadoires
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Peschadoires
Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme
Voir sur la carte topographique du Puy-de-Dôme
Peschadoires
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes
Peschadoires
Liens
Site web https://peschadoires.fr

Peschadoires (Peschadoira en occitan) est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme en région Auvergne-Rhône-Alpes, près de Thiers. Les habitants de Peschadoires sont appelés les Pescadoriens.

Bien que n’appartenant pas à la même intercommunalité, Peschadoires est souvent reconnue comme la proche banlieue de Thiers.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Bort-l'Étang, Escoutoux, Néronde-sur-Dore, Orléat, Saint-Jean-d'Heurs et Thiers.

Voies de communication et transports

[modifier | modifier le code]

Voies routières

[modifier | modifier le code]

Peschadoires est traversée par la route départementale 2089, ancienne route nationale 89 (axe Thiers – Clermont-Ferrand) ainsi qu'une partie de la route départementale 906 (axe Le Puy-en-VelayThiersVichy).

Quatre autres routes départementales traversent la commune : la RD 115 (vers Saint-Jean-d'Heurs), la RD 212 (vers Billom), la RD 224 (vers Maringues) et la RD 335[1].

L'autoroute A89 traverse également la commune au nord de celle-ci.

Ligne ferroviaire

[modifier | modifier le code]

Peschadoires possède une gare sur la ligne de Clermont-Ferrand à Saint-Just-sur-Loire : la gare de Pont-de-Dore, desservie par des trains TER Auvergne-Rhône-Alpes reliant les gares de Clermont-Ferrand et de Thiers. Une partie de la ligne de Saint-Germain-des-Fossés à Darsac traverse cette commune.

Transport en commun

[modifier | modifier le code]

Peschadoires est desservie par quatre lignes interurbaines (réseau Cars Région Puy-de-Dôme) gérées par la région Auvergne-Rhône-Alpes[2].

Réseau Ligne Tracé
Cars Région Puy-de-Dôme P01 Clermont-FerrandThiersChabreloche
P03 Vichy – Thiers – AmbertArlanc
P06 Peschadoires – Maringues – Clermont-Ferrand
P35 Peschadoires – Courpière – Clermont-Ferrand (à la demande)

Peschadoires, avec 16,6 °C[Note 1], a une amplitude thermique annuelle plutôt moyenne en France métropolitaine, généralement typique du climat océanique. Cependant, située à l'est de la chaîne des Puys, elle possède d'importantes caractéristiques pluviométriques à caractère continental : de faibles précipitations hivernales (moins de 30 mm/mois), ainsi qu'un maximum de fin de printemps bien marqué (près de 80 mm en mai)[réf. souhaitée]. Par ailleurs, le nombre de jours de précipitations hivernales est faible pour un climat océanique (entre 10,7 en février et 12,5 en janvier). Tout ceci amène à considérer ce climat comme un mélange entre océanique et continental, soit un climat semi-continental[réf. nécessaire].

Peschadoires connaît un nombre de 1 913 heures annuelles d'ensoleillement (moyenne sur les années 1991 à 2010)[4]. Grâce à l'ombre pluviométrique de la chaîne des Puys, c'est aussi l'une des villes les plus sèches du pays (hors zone méditerranéenne).

Le record de froid date du , avec -29 °C tandis que le record de chaleur, du , est de 40,7 °C[5].

Ville Ensoleillement
(h/an)
Pluie
(mm/an)
Neige
(j/an)
Orage
(j/an)
Brouillard
(j/an)
Médiane nationale 1 852 835 16 25 50
Peschadoires (Clermont-Ferrand)[6] 1 914 579 20 29 25
Paris 1 717 634 13 20 26
Nice 2 760 791 1 28 2
Strasbourg 1 747 636 26 28 69
Brest 1 555 1 230 6 12 78
Bordeaux 2 070 987 3 32 78
Relevés météorologiques de la station de Clermont-Ferrand (1981-2010, sauf ensoleillement 1991-2010) et records depuis 1856
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −0,1 0,3 2,7 4,7 8,7 11,9 14 13,7 10,6 8 3,3 0,8 6,6
Température minimale moyenne la plus basse (°C)
année du record
−7,3
1963
−11,8
1956
−1,7
1971
0,2
1938
5,4
1938
7,5
1923
10,7
1954
10,1
1924
6,3
1931
3,6
1974
−0,3
1985
−5,4
1933
4,5
1956
Température minimale moyenne la plus haute (°C)
année du record
4,8
1936
5,1
1990
6,3
2001
7,6
1961
11,1
1999
17
2003
17,3
2006
17,3
2003
14,1
1949
11
2006
6,7
1994
4,7
2002
7,9
1994
Température moyenne (°C) 3,7 4,8 7,9 10,2 14,4 17,7 20,3 20 16,5 12,8 7,3 4,4 11,7
Température maximale moyenne (°C) 7,6 9,2 13,1 15,7 19,9 23,4 26,5 26,1 22,3 17,6 11,4 8 16,8
Température maximale moyenne la plus basse (°C)
année du record
−0,3
1987
−2,2
1956
6,9
1925
10,8
1986
14,9
1984
19,5
1956
22,3
1936
21,8
1924
17,5
1931
10,2
1974
6,7
1985
1,3
1933
14,4
1956
Température maximale moyenne la plus haute (°C)
année du record
11,8
1936
15,6
1990
18
1948
21
2007
23,2
2011
30,2
2003
30,6
1983
32,1
2003
27,9
1929
21,5
2001
15,3
2011
12,3
2000
18,3
2011
Record de froid (°C)
date du record
−23,1
5/01/1971
−29
14/02/1929
−21,3
11/03/1931
−7,1
8/04/2003
−3,6
1/05/1976
1
2/06/1975
3,8
3/07/1948
2,4
24/08/1980
−3
24/09/1928
−9,2
29/10/1993
−11,8
23/11/1993
−25,8
18/12/1933
−29
14/02/1929
Température maximale la plus basse (°C)
date du record
−11,9
16/01/1985
−13,6
2/02/1956
−3,8
5/03/1971
1,7
11/04/1986
4,7
4/05/1987
9,3
1/06/1962
13
7/07/1996
12,8
24/08/1993
10,3
30/09/1925
2,5
27/10/1931
−2,9
19/11/1985
−13
18/12/1933
−13,6
2/02/1956
Température minimale la plus haute (°C)
date du record
12,5
19/01/2007
12,5
25/02/1997
15,2
11/03/1981
15
26/04/1969
18
25/05/2009
23,3
04/07/2015
21,9
26/07/1995
22,5
5/08/1946
22,6
13/09/1949
19
6/10/2009
15,7
1/11/1968
14,8
4/12/1961
22,6
12/06/1931
Record de chaleur (°C)
date du record
22,1
30/01/2002
25,9
28/02/1960
26,6
25/03/1981
31,3
16/04/1949
33
17/05/1945
37,4
27/06/2011
40,6
31/07/1983
39,6
2/08/1946
36,8
16/09/1987
29,7
7/10/2009
24,1
2/10/1970
21,9
30/12/1925
40,6
31/07/1983
Nombre de jours avec température minimale ≤ −10 °C 1,1 0,7 0 0 0 0 0 0 0 0 0,2 0,6 2,6
Nombre de jours avec température minimale ≤ –5 °C 5,5 4,2 1,8 0,1 0 0 0 0 0 0,1 1,5 3,7 16,9
Nombre de jours avec gel 15,1 13,2 8,7 3,7 0,2 0 0 0 0 1,4 7,4 13,8 63,5
Nombre de jours avec température maximale ≤ 0 °C 3,1 1,4 0,1 0 0 0 0 0 0 0 0,8 2,2 7,6
Nombre de jours avec température maximale ≥ 25 °C 0 0 0,2 0,8 4,9 11,1 19 17,1 8,8 1,8 0 0 63,7
Nombre de jours avec température maximale ≥ 30 °C 0 0 0 0 0,6 2,8 7,3 6,6 1,5 0 0 0 18,8
Nombre de jours avec température maximale ≥ 35 °C 0 0 0 0 0 0,2 0,9 1 0,1 0 0 0 2,2
Ensoleillement (h) 88,9 108,4 161,4 173,5 197,9 225,9 249,2 234,8 185,4 135,1 84 69,2 1 913,7
Ensoleillement le plus bas (h)
année du record
47
2001
60,7
1996
101,5
2001
114,6
2012
120,6
2013
131
1992
176,2
2014
169,8
2002
119,1
1995
49,2
1992
51,3
2004
36,5
1995
1 177,5
Ensoleillement le plus élevé (h)
année du record
142,3
2008
186,7
2008
240,8
2012
287,3
1997
281,9
2011
307,8
2006
306
2013
314,4
1991
268,9
1997
192,6
2001
141,5
2011
141,7
2013
2 811,9
Record d'ensoleillement en 24 h (h) 9,2 10,5 12,1 13,7 14,9 15,4 15,3 14,3 13,4 11 9,5 8,3 15,4
Nombre de jours sans ensoleillement 7,5 5 2,5 2,5 2,1 0,9 0,4 0,5 1,4 3,4 6 8,4 40,5
Nombre de jours avec ensoleillement ≥ 1 h 18,3 19,1 24,8 24,9 25,9 27,1 29,6 28,9 26,3 23,4 18,7 16,2 283,3
Nombre de jours avec ensoleillement ≥ 5 h 8,1 10,3 14,9 15,7 16,6 19,5 22,7 22 18,3 13,4 8,5 6,8 176,7
Record de vent sur 10 minutes (km/h) 3 3,1 3,3 3,3 2,7 2,4 2,3 2,1 2,4 2,8 2,9 3,1 2,8
Nombre de jours avec rafales ≥ 57,6 km/h 6,3 4,9 5,5 5,4 2,9 2,3 2 1,9 2,3 5,3 4,7 6,4 49,9
Nombre de jours avec rafales ≥ 100,8 km/h 0 0,2 0,2 0,1 0 0,1 0 0 0,1 0,1 0,5 0,4 1,7
Pression atmosphérique au niveau de la mer (hPa) 1 021,6 1 019,8 1 018,3 1 014,6 1 015,3 1 016,8 1 016,9 1 016,6 1 017,4 1 017,1 1 018 1 019,4 1 017,6
Record de la pression la plus basse (hPa)
date du record
986,6
6/1/1994
987,5
12/2/1979
987,3
31/3/1992
989,5
3/4/1987
992,4
5/5/2004
998,2
5/6/2002
1 002,6
10/7/2000
1 002,7
8/8/1997
994,8
19/9/1999
983,8
31/10/2003
978,7
9/11/2010
981,2
24/12/2009
978,7
9/11/2010
Record de la pression la plus haute (hPa)
date du record
1 043,7
21/1/1983
1 039,8
3/2/1999
1 045,4
4/3/1990
1 034,8
1/4/1995
1 030,9
21/5/1991
1 029,8
8/6/2005
1 027,9
16/7/2012
1 028
26/8/1981
1 031,8
29/9/1986
1 033,9
24/10/1973
1 039,6
22/11/1978
1 042,8
25/12/1991
1 045,4
4/3/1990
Précipitations (mm) 26,7 21,8 25,8 53,4 76,8 72,9 54,9 61,9 65,6 49 39,5 30,6 578,9
Précipitations les plus basses (mm)
année du record
2
2011
2,6
2012
0,5
1938
1,2
1955
10,2
1933
4,5
1976
1,9
1949
4,2
1933
4,4
1977
5,6
1969
6,5
1953
3,2
2001
353,4
1991
Précipitations les plus hautes (mm)
année du record
85,6
1982
69,2
1994
95,1
1959
131,2
1989
152,3
1983
249,2
1992
148,9
2014
190
1927
165,2
1994
171,7
1979
92,3
1941
75
1923
831,4
1927
Record de pluie en 24 h (mm)
date du record
45,9
6/01/1982
25,2
3/02/1994
26,9
23/03/1977
60,8
26/04/1978
63,4
30/05/1934
57,6
26/06/1990
58,3
21/07/2010
76,8
24/08/1939
54,2
21/09/1992
66,5
10/10/1979
57,2
4/11/1994
43,2
24/12/1957
76,8
24/08/1939
Nombre de jours avec précipitations 12,5 10,7 11,4 13,2 15,1 11,9 9,7 10,4 10,7 12,1 12,9 12,1 142,9
Le moins de jours avec précipitations
année du record
1
1989
0
2012
0
1961
0
1955
0
1935
1
1976
0
1924
2
1962
1
1970
1
1969
1
1960
1
1926
61
1961
Le plus de jours avec précipitations
année du record
17
2004
13
1978
14
2001
18
1994
19
1977
17
1992
20
2014
15
1927
15
1933
17
1976
16
1923
17
1981
115
1932
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 1 mm 6,3 5,3 6,4 8,8 10,6 8,7 6,4 7,5 6,8 7,3 7,1 6,1 87,4
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 5 mm 1,5 1,1 1,4 3,3 5 3,9 3,1 3,9 3,6 2,9 2,2 1,7 33,8
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 10 mm 0,2 0,3 0,4 1,3 2,3 2,4 1,8 1,8 1,9 1,3 0,9 0,7 15,3
Nombre de jours avec neige 5,3 4,6 2,6 1,6 0,1 0 0 0 0 0 2,1 3,6 19,5
Nombre de jours avec grêle 0 0,1 0 0,1 0,3 0,3 0,2 0,2 0,1 0 0 0 1,3
Nombre de jours d'orage 0 0,1 0,1 1,3 5,2 5,5 5,4 6,4 2,9 1,1 0,3 0,2 28,5
Nombre de jours avec brouillard 4,7 2,8 1,1 0,6 0,6 0,2 0,2 0,3 1,6 3,5 4,4 4,8 24,8
Relevé pluviométrique en 2009 (mm) 23,2 18 6,2 105,2 36,6 48,6 73,8 90,4 25 25 20,6 37,4 510
Relevé pluviométrique en 2010 (mm) 19,4 22,4 32,5 30,6 84,7 140,9 91,8 31,4 76,2 84 64,9 49,1 727,9
Relevé pluviométrique en 2011 (mm) 2 16,8 42,2 13,2 60,9 42,1 98,8 69,2 37,2 31,5 57,4 38,5 509,8
Relevé pluviométrique en 2012 (mm) 25,1 2,6 12,3 69,9 93 57,2 54,4 59,3 46,8 38,2 12,2 27,2 498,2
Source : meteo-climat-bzh.dyndns.org[7], Lamétéo.org[3] et Météo-France[4]
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
7,6
−0,1
26,7
 
 
 
9,2
0,3
21,8
 
 
 
13,1
2,7
25,8
 
 
 
15,7
4,7
53,4
 
 
 
19,9
8,7
76,8
 
 
 
23,4
11,9
72,9
 
 
 
26,5
14
54,9
 
 
 
26,1
13,7
61,9
 
 
 
22,3
10,6
65,6
 
 
 
17,6
8
49
 
 
 
11,4
3,3
39,5
 
 
 
8
0,8
30,6
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Le nombre de jours « avec chute de neige » par année est de 20. La pluviométrie est l'une des plus faibles de France avec 579 millimètres de précipitations par an ; les pluies provenant de l'ouest sont arrêtées par la chaîne des Puys (d'où les sources, comme celle de Volvic).

  • Jours de pluie par an ≥ 1 mm (moyenne 1981-2010) : 87
  • Jours de neige par an (moyenne 1971-2000) : 20
  • Jours d'orage par an (moyenne 1971-2000) : 29
  • Température la plus haute : 40,7 °C le 31 juillet 1983
  • Année la plus chaude : 2011
  • Année la plus ensoleillée : 1997 (2 219 h)
  • Année la moins ensoleillée : 1993 (1 731 h)
  • Température la plus basse : -29 °C le 14 février 1929
  • Année la plus froide : 1956
  • Année la plus sèche : 1991 (353 mm ou l/m2)
  • Année la plus pluvieuse : 1927 (831 mm ou l/m2)[8],[9].

Au , Peschadoires est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Thiers[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[11],[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Thiers, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[12]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (60,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (38,1 %), forêts (33,9 %), zones agricoles hétérogènes (14,8 %), zones urbanisées (8,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,7 %), terres arables (2,4 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

De l'ancien occitan puis par l'occitan peschadoira, « pêcherie » ; dérivé du latin piscatoria[16].

La présence d'une motte castrale au centre du bourg de Peschadoires fait remonter l'origine de la commune au Xe siècle. À cette époque, une dizaine de bâtiments regroupés autour de cette motte constituaient le principal foyer de peuplement de la commune. Fouillée à de nombreuses reprises, la motte castrale a permis d'identifier des vestiges de barricades, témoins d'une période belliqueuse de l'histoire de Peschadoires. La commune n'a pris son nom actuel qu'aux alentours du XVIIe siècle. Durant l'époque du Moyen Âge, jusqu'à la Révolution, la commune était sous la coupe du canton limitrophe de Thiers.

Peschadoires était un important port de pêche sur la Dore il y a 2000 ans. La Dore permettait la navigation pendant quatre mois avec des barques à fond plat (les sapinières). La cité était alors le principal port de Thiers : on chargeait le produit des fabriques thiernoises à l’emplacement du pont actuel. Un chemin de halage (sur lequel passe le sentier) permettait aux mariniers d’aider à la remontée des bateaux[17].

Un essai de barrage pour construire une base de loisirs (voir les vestiges des piliers sur la Dore) avait été envisagée dans les années 1960, malheureusement l’élastique de Michelin destiné à retenir l’eau n’a duré que le temps de l’inauguration.

Pont de Dore (village de Peschadoires) a connu un essor économique et démographique grâce à la création du nœud ferroviaire Vichy–Le Puy et Lyon–Clermont De même le pont actuel sur la Dore qui fut édifié au XIXe siècle a permis la liaison routière avec les cités voisines dont celle de Thiers.

On peut observer au lieu-dit « Bernard » une grande cheminée de brique rouge où se trouvait une pompe à vapeur servant à remonter l’eau de la Dore jusqu’à la gare pour le fonctionnement des locomotives à vapeur de l’époque[18].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats

[modifier | modifier le code]

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1800 1802 N. Découzon-Verdier    
1802 1811 Louis Découzon    
1811 1813 Grégoire Chassaigne    
1813 1816 Michel Découzon    
1816 1822 Annet Ravel    
1822 1830 François Chaize    
1830 1831 Annet Ravel    
1831 1849 Henry Courcon-Pélocieux    
1849 1871 Claude Morel    
1871 1882 François Retru-Amblard    
1882 1888 Antoine Chaize    
1888 1891 Jean Dulier    
1891 1892 Victor Bonnieux    
1892 1900 François-Alfred Dulier   Juge de paix à Courpière
Les données manquantes sont à compléter.
Claude Sauzedde UDF , maire honoraire
[Note 5] En cours
(au )
Florent Moneyron[Note 6],[20] PS Commerçant[21]
Conseiller général puis départemental de Lezoux (depuis 2011)[22]
Président de la CC Entre Dore et Allier[22] (2014-2020)
1er vice-président de la CC Entre Dore et Allier (depuis 2020)

La commune de Peschadoires est jumelée avec Pezzaze, village italien, situé dans la province de Brescia et la région de Lombardie.

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[24].

En 2021, la commune comptait 2 099 habitants[Note 7], en évolution de −0,99 % par rapport à 2015 (Puy-de-Dôme : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8807277387597971 023827844900
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0431 0159921 1461 1321 1821 1681 1101 114
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 0871 0981 1041 1391 2831 3841 3371 2761 265
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 3121 4131 5391 6951 8561 9431 9972 0112 111
2015 2020 2021 - - - - - -
2 1202 1152 099------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
  • Église du XIIIe siècle.
  • Ruines d'un château à motte.
  • Ancienne croix.
  • Traces de sépultures médiévales en aval du lieu-dit « Bournon ».

Patrimoine naturel

[modifier | modifier le code]

La commune de Peschadoires est adhérente du parc naturel régional Livradois-Forez.

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]
  • Zooey Deschanel : la famille de l'actrice américaine possède une propriété sur la commune. Son grand-père, un commerçant originaire de la région lyonnaise[27], venait souvent en villégiature sur la commune pour sa tranquillité et sa proximité avec la ville de Thiers.

Langue locale

[modifier | modifier le code]

Peschadoires, s'inscrivant historiquement dans le système linguistique de l'occitan auvergnat fait partie du sous-dialecte du parler thiernois et en forme sa limite ouest[28].

  • Une anecdote remarquable concernant la commune est liée à sa démographie : lors du passage à l'an 2000, le nombre d'habitants de Peschadoires était exactement de deux mille personnes. Le nombre d'habitants est ensuite redescendu à 1 997 en 2005.
  • Un hameau situé sur la commune de Saint-Ours, dans le même département, est également appelé « Peschadoires ».
  • Du fait de sa phonétique proche de la ville de Peshawar (Pakistan), de nombreux colis humanitaires sont acheminés par erreur à la Poste de Peschadoires. Ces colis sont ensuite redistribués aux personnes âgées de la commune, lors des fêtes de fin d'année.

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  1. Écart entre la température moyenne de juillet (20,3 °C) et celle de janvier (3,7 °C)[3].
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Thiers comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Réélu en 2014 et en 2020.
  6. La préfecture écrit Florent Monneyron[19].
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b Carte de Peschadoires sur le site Géoportail de l'IGN (consulté le 8 août 2016).
  2. Lignes d'autocar desservant Peschadoires, sur laregionvoustransporte.fr, Conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes (consulté le ).
  3. a et b « Normales climatiques 1981-2010 : Clermont-Ferrand », sur Lamétéo.org (consulté le ).
  4. a et b « Données climatiques de la station de Clermont-Ferrand »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Météo-France (consulté le ).
  5. « Records météo Clermont-Ferrand », sur Lamétéo.org (consulté le ).
  6. Données de la station météorologique de Clermont-Ferrand (arrondies à l'unité supérieure), sources : Site de l'Internaute, Encyclopédie des villes.
  7. « Donnée Climatique », sur meteo-climat-bzh.dyndns.org (consulté le ).
  8. Relevé météorologique.
  9. Climat de Clermont-Ferrand (moyenne 1971-2000).
  10. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  11. « Unité urbaine 2020 de Thiers », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Peschadoires ».
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Thiers », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. Jean Roux, L'auvergnat de poche, Chennevières-sur-Marne (Val-de-Marne), Assimil, coll. « Assimil évasion », , 246 p. (ISBN 978-2-7005-0319-7).
  17. « Histoire de Peschadoires sur le sentier des Berges de la Dore », sur peschadoires.fr, Peschadoires - Site officiel de la commune (consulté le ).
  18. « Histoire de Peschadoires », sur cdn1_2.reseaudescommunes.fr, (consulté le ).
  19. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme » [PDF], Préfecture du Puy-de-Dôme, (consulté le ).
  20. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme », sur amr63.asso.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme (consulté le ).
  21. Supplément « Annuaire des maires Puy-de-Dôme », La Montagne, , p. 31 (édition du Puy-de-Dôme).
  22. a et b « Florent MONEYRON », Conseil départemental du Puy-de-Dôme (consulté le ).
  23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  27. « 10 raisons de tomber amoureux de Zooey Deschanel », sur Les Inrockuptibles, (consulté le ).
  28. Dany Hadjadj, Pays de Thiers: le regard et la mémoire, Presses Univ Blaise Pascal, (ISBN 978-2-84516-116-0, lire en ligne), p. 251