Philippe Féquant
Philippe Féquant | ||
Féquant, Sido, Camerman et Marconnet | ||
Naissance | Montmorency (Val-d'Oise) |
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Décès | (à 55 ans) Paris |
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Origine | France | |
Arme | infanterie Aéronautique militaire Armée de l'air |
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Grade | Général d'armée aérienne | |
Conflits | Première Guerre mondiale | |
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Philippe Féquant , né le à Montmorency (Val-d'Oise)[1] et mort le [2] à Paris[3], était un militaire français, pionnier de l’aviation. Combattant et chef aérien de la Première Guerre mondiale, il termina sa carrière au grade de général d'armée aérienne, et fut un des premiers chefs d'état-major de l'armée de l'air française indépendante (CEMAA) de 1936 à 1938.
Biographie
[modifier | modifier le code]Il est le frère de Albert Féquant[4].
Après l'école spéciale militaire de Saint-Cyr, il rejoint en octobre 1905 le 22e régiment d'infanterie coloniale. Il passe deux années au Tonkin, d'octobre 1907 à septembre 1909.
En 1910, il est détaché dans l'aéronautique et suit l'instruction de pilote au camp de Châlons, alors annexe de l'établissement militaire d'aviation de Vincennes. Il y reçoit son brevet de pilote militaire après une formation sur Nieuport.
En 1912, Philippe Féquant est affecté en Afrique noire puis au Maroc (au ler, au 4e, puis au 9e bataillon de Tirailleurs sénégalais). Il est capitaine au 2e régiment d'infanterie coloniale du Maroc quand la guerre éclate. Rapatrié en mars 1915, il rejoint l'école d'aviation de Pau et reprend l'entraînement aérien.
Le 22 mai, il est affecté à l'escadrille V.B. 101. Blessé au combat en juillet, il travaille durant sa convalescence au sous-secrétariat à l'aéronautique avant de prendre le commandement de l'escadrille N.65 en mai 1916. Chef de bataillon en octobre de la même année, il dirige le 13e groupe d'escadrilles de combat, puis la 2e escadre de chasse en mai 1918, puis la 2e brigade aérienne en juin 1918, puis en fin l'état-major de la lre division aérienne[5].
En novembre 1926, le colonel Philippe Féquant prend le commandement de l'école militaire et d'application de l'aéronautique de Versailles. Il est ensuite nommé chef du service général du ravitaillement en matériel aérien. Général de brigade le 20 mars 1930, il commande la 2e brigade aérienne de Dijon en 1933.
Le 2 juillet 1934, l'Armée de l'air devient indépendante. Général de division en avril 1935, Philippe Féquant est à la tête de la 5e région aérienne.
Après l'élection du Gouvernement issu du Front populaire, Léon Blum étant chef de l'exécutif, il est nommé membre du Conseil supérieur de l'Air le 9 juin 1936. Chef d'état-Major général de l'Armée de l'Air le 15 octobre suivant, le général Féquant est également inspecteur général de la Défense antiaérienne du Territoire. Il succède au général Bertrand Pujo, nommé le 27 décembre 1935.
En novembre 1937, prenant bien tardivement conscience de la situation internationale, Philippe Féquant lance un plan de modernisation de l'Armée de l'air[6]. Sa santé se dégrade, il se met en retraite de ses fonctions de chef d'état-major de l'Armée de l'air (son successeur Joseph Vuillemin est nommé le 22 février 1938).
Il meurt à son domicile le 24 décembre 1938, à cinquante-cinq ans.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Bernard Marck, Dictionnaire universel de l'aviation, Paris, Tallandier, , 1129 p. (ISBN 2-84734-060-2), p. 375.
- Officiers généraux de l'armée de l'air (1933-2012), Service historique de la Défense, (lire en ligne).
- Michel LEFORT, « Philippe FÉQUANT », sur Geneanet (consulté le ).
- https://www.imagesetmemoires.com/doc/Articles/bulletin-62-jjf-fequant-red.pdf
- « Les As de l'aviation française », sur asoublies1418.fr (consulté le ).
- https://www.traditions-air.fr/texte/biographies_diverses.htm
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Bernard Marck, Dictionnaire universel de l'aviation, Paris, Tallandier, , 1129 p. (ISBN 2-84734-060-2), p. 375.
- Vital Ferry, Ciels impériaux africains, 1911-1940 : Les pionniers belges et français, Paris, Le Gerfaut, , 279 p. (ISBN 2-914622-58-9, EAN 978-2-91462-258-5, lire en ligne), p. 30.
- Marcel Guenot et Guillaume Moingeon, Le sang de la liberté, Editions Cheminements, , 323 p. (ISBN 2-84478-033-4, EAN 978-2-84478-033-1, lire en ligne), p. 315-316.
- (en) James Norman Hall, The Lafayette Flying Corps : Volume 1 (WWI Centenary Series), vol. 1, Read Books Ltd, , 572 p. (ISBN 978-1-4733-5977-2 et 1-4733-5977-5, EAN 978-1-47335-977-2, lire en ligne).
- « Un drame dans les airs », Les Annales politiques et littéraires, no 1720, , p. 674-675 (lire en ligne).
Liens externes
[modifier | modifier le code]- « 19800035/15/1929 », sur base de données Léonore (Légion d'honneur) (consulté le ).
- « Philippe Féquant », sur Encyclopédie Larousse en ligne (consulté le ).
- « Philippe Féquant (1883-1938) », sur BnF – Bibliothèque nationale de France (consulté le ).
- « Biographies des chefs d'état-major de l'Armée de l'air (CEMAA) », sur Traditions de l'Armée de l'air (consulté le ).
- « Philippe FEQUANT (1883-1938) », sur Les pionniers de l'aviation, (consulté le ).
- Albin Denis, « Escadrille V 14 – VB 1 – VB 101 » (consulté le ).
- « Féquant Philippe », sur As oubliés 14-18, (consulté le ).
- « Général de Division Aérienne FEQUANT », sur Musée des Officiers Généraux Français Armes & Services, (consulté le ).
- Naissance en juin 1883
- Naissance à Montmorency (France)
- Décès en décembre 1938
- Décès à 55 ans
- Décès dans le 7e arrondissement de Paris
- Aviateur français
- Pionnier de l'aviation
- Aviateur français de la Première Guerre mondiale
- Général français du XXe siècle
- Grand officier de la Légion d'honneur
- Titulaire de la croix de guerre 1914-1918
- Titulaire de la médaille coloniale
- Chef d'état-major de l'Armée de l'air française
- Naissance en Seine-et-Oise