Poleymieux-au-Mont-d'Or
Poleymieux-au-Mont-d'Or | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Métropole | Métropole de Lyon | ||||
Circonscription départementale | Circonscription départementale du Rhône | ||||
Arrondissement | Lyon | ||||
Maire Mandat |
Corinne Cardona 2020-2026 |
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Code postal | 69250 | ||||
Code commune | 69153 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Poleymoriot | ||||
Population municipale |
1 403 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 226 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 51′ 25″ nord, 4° 48′ 03″ est | ||||
Altitude | 355 m Min. 276 m Max. 605 m |
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Superficie | 6,21 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
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Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : métropole de Lyon
Géolocalisation sur la carte : métropole de Lyon
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Liens | |||||
Site web | http://www.poleymieux.fr | ||||
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Poleymieux-au-Mont-d'Or est une commune française située dans la métropole de Lyon, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
[modifier | modifier le code]Poleymieux-au-Mont-d'Or est située au cœur du massif du mont d'Or, à six kilomètres de la limite nord de Lyon et à treize kilomètres de la place Bellecour au centre de Lyon. Malgré un début d'urbanisation, la commune a conservé son caractère rural très marqué.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]- Chasselay
- Couzon-au-Mont-d'Or
- Curis-au-Mont-d'Or
- Limonest
- Saint-Cyr-au-Mont-d'Or
- Saint-Didier-au-Mont-d'Or
- Saint-Germain-au-Mont-d'Or
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat semi-continental et le climat de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Bourgogne, vallée de la Saône » et « Nord-est du Massif Central »[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 858 mm, avec 9,4 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pommiers », sur la commune de Pommiers à 14 km à vol d'oiseau[3], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 778,0 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]La commune est desservie par la ligne TCL (Gare de Vaise-Neuville) et par la ligne de transport à la demande Résago 2.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Poleymieux-au-Mont-d'Or est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[8]. Cette aire, qui regroupe 397 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[9],[10].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (43,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (43 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (37,1 %), zones agricoles hétérogènes (24,6 %), prairies (19,1 %), zones urbanisées (14,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,5 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
[modifier | modifier le code]La présence de peuplements préhistoriques dans les Mont d'Or a été suivi par la présence celte puis romaine. L'origine du nom de la commune serait ainsi romain et lié à une montagne dédiée à Apollon.
Au Moyen Âge, le château, à l’emplacement de l’actuel Poleymieux le Haut, dépendait de l’abbaye d’Ainay situé sur la commune de Lyon.
La période révolutionnaire marqua profondément la commune. Ainsi Marie-Aimé Guillin du Montet, ancien corsaire, esclavagiste d'origine lyonnaise, devenu baron de Poleymieux et homme peu apprécié de la population en raison de son despotisme et de sa violence, fut tué et dépecé par une foule en colère pendant que le feu consumait son château. Jean-Jacques Ampère, le père d'André-Marie Ampère, acquit en 1771 une maison de campagne à Poleymieux — aujourd'hui le musée Ampère —, où il offrit à son fils une éducation très libre suivant les préceptes du philosophe Jean-Jacques Rousseau. Devenu juge de paix de Lyon, Jean-Jacques Ampère fut guillotiné en 1793 pendant la Terreur.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Administration municipale
[modifier | modifier le code]Intercommunalité
[modifier | modifier le code]La commune est membre du syndicat mixte Plaines Monts d'Or[13] ainsi que du syndicat de communes Saône Mont d'Or.
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[15].
En 2021, la commune comptait 1 403 habitants[Note 2], en évolution de +6,94 % par rapport à 2015 (Rhône : +3,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]Poleymieux-au-Mont-d'Or est située dans l'académie de Lyon. Le village dispose de l'école André-Marie-Ampère qui accueille les enfants de la maternelle au CM2. Le musée Ampère, géré par la Société des Amis d'André-Marie Ampère, accueille des classes de tous les niveaux pour des ateliers pédagogiques.
Cadre de vie
[modifier | modifier le code]En 2022, elle est classée « première ville de la métropole lyonnaise où il fait bon vivre » par Le Figaro, parmi 59 communes, portée par la qualité de son environnement naturel (n°1) et le niveau d'emploi, la qualité de l'économie et de l'éducation (n°1)[18].
Environnement
[modifier | modifier le code]Agriculture
[modifier | modifier le code]La commune de Poleymieux est située sur l'aire d'appellation du vignoble coteaux-du-lyonnais.
Économie
[modifier | modifier le code]Revenus de la population et fiscalité
[modifier | modifier le code]En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 54 816 €, ce qui plaçait Poleymieux-au-Mont-d'Or au 109e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[19].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Musée Ampère
[modifier | modifier le code]La commune accueille le musée Ampère, seul musée de sciences de la métropole de Lyon. Il s'agit d'un musée de l'électricité installé dans la maison où André-Marie Ampère (1775-1836), savant découvreur de l'électrodynamique, passa sa jeunesse. Le musée existe depuis 1931. Il présente l'histoire des découvertes de l'électricité depuis l'Antiquité jusqu'à nos jours. Y sont exposés des objets du patrimoine scientifique et technique de Lyon et de sa région ainsi qu'un nombre important d'expériences interactives. Parmi les objets remarquables exposés, on note la seule expérience réalisée par Albert Einstsein[20].
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]Différents festivals ont lieu ou ont eu lieu dans la commune, comme le Festival Démon d'Or, festival musical qui s'est déroulé pendant 15 éditions jusqu'en 2019[21] ou le festival Mont d'Or Beer Fest[22] autour de la production artisanale de la bière.
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Château de Poleymieux, restauré en 1905.
- Le circuit des cabornes permet de découvrir ces petites constructions en pierre sèche datant pour la plupart du XIXe siècle.
- Statue à la mémoire d'André-Marie Ampère par André César Vermare inauguré en 1921.
- Le sentier géologique des Monts d'Or, de Poleymieux à Chasselay, présente la géologie du massif.
- Vestiges d'un moulin à vent déjà en ruine vers 1760, partiellement restauré en 2013.
- Le lavoir des Gambins, à Poleymieux-au-Mont-d'Or, marque aujourd'hui le point de départ de l'aqueduc des Monts d'Or
- Ermitage de Saint Antoine composé d'une habitation et d'une chapelle, reconstruit par Antoine Gayet, puis habité par Benoît Rousset jusqu'à sa mort le et enterré dans la chapelle.
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Ancienne église transformée illustrée par Joannès Drevet (1854–1940).
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Tour du château illustrée par J. Drevet.
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Croix-Rampau.
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Restes du château entre 1901 et 1902.
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Moulin à vent.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- André-Marie Ampère, savant à l'origine de l'électrodynamique y passa son enfance. Sa maison existe toujours et abrite le musée Ampère.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Vincent Peytel, La vie à Poleymieux-au-Mont-d'Or, Poleymieux-au-Mont-d'Or, Autoédition, 2022
- André Vernay, Poleymieux-au-Mont-d'Or, patrie d'Ampère, Roudil fréres, 1957, 44 p.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Poleymieux-au-Mont-d'Or et Pommiers », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Pommiers », sur la commune de Pommiers - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Pommiers », sur la commune de Pommiers - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Poleymieux-au-Mont-d'Or ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Source : procès-verbal de la séance du conseil municipal du 11 juin 2010 sur le site de la commune.
- Syndicat mixte Plaines Monts d'Or
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Notre palmarès 2022 des villes et villages où il fait bon vivre en région lyonnaise », sur LEFIGARO, (consulté le ).
- « Indicateurs de structure et de distribution des revenus en 2010 | Insee », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- O. P., « Dans un placard de ce musée, une rare expérience d’Einstein oubliée depuis 70 ans », sur leprogres.fr, (consulté le ).
- Lyon Mag, « Lyon Mag », sur Lyon Mag, (consulté le ).
- « Mont d'Or Beer Fest », sur montdorbeerfestival.fr (consulté le ).