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Prieuré de Wenlock

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Prieuré de Wenlock
Présentation
Type
Fondation
VIIe siècleVoir et modifier les données sur Wikidata
Démolition
Propriétaire
Gestionnaire
Patrimonialité
Grade II listed park and garden (d) ()
Monument inscrit ()
Monument classé de Grade I (d) ()Voir et modifier les données sur Wikidata
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Localisation
Localisation
Coordonnées
Carte

Le prieuré de Wenlock est une ancienne abbaye située à Much Wenlock, dans le Shropshire, en Angleterre.

Une première abbaye de Much Wenlock est fondée vers 670 par Merewalh, le roi du peuple anglo-saxon des Magonsæte. Il s'agit d'un monastère double, accueillant à la fois moines et moniales, sous la tutelle de l'abbaye fondée à Iken par le moine Botwulf dans les années 650[1]. Mildburh, fille de Merewalh plus tard vénérée comme sainte, en devient la première abbesse[2]. Dans une lettre rédigée entre 716 et 719, le missionnaire Boniface rapporte une vision qu'aurait eue un moine de Much Wenlock : celle du roi de Mercie Ceolred abandonné par ses anges gardiens en raison des crimes qu'il a commis[3],[4]. Une série de campagnes de fouilles effectuées à Much Wenlock tout au long du XXe siècle ont permis de mettre en évidence un bâtiment rectangulaire qui pourrait dater du VIIe siècle et donc remonter à la fondation de l'abbaye[5].

L'abbaye est refondée en 1079 par Roger II de Montgommery en tant que prieuré de l'ordre de Cluny. Durant les travaux de reconstruction, les reliques de Mildburh sont redécouvertes, de même qu'une série de documents, collectivement appelés « testament de sainte Mildburh », qui attestent des droits dont bénéficie l'abbaye sur divers domaines et qui pourraient ou non être des forgeries[1],[2].

L'abbaye cesse d'exister en 1540 à la suite de la Dissolution des monastères. Une partie des bâtiments est convertie en résidence privée. Ce domaine de Wenlock Abbey est restauré au XIXe siècle par le député libéral Charles Milnes Gaskell (en).

Références

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  1. a et b Blair 2004.
  2. a et b Love 2014, p. 318.
  3. Kirby 2000, p. 108-109.
  4. Kelly 2004.
  5. Parsons 2001, p. 61-62.

Bibliographie

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