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Publilii

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La gens Publilia[1], parfois écrit Poblilia, était une famille plébéienne de la Rome antique. Les membres de cette gens sont mentionnés pour la première fois dans les premières décennies de la République. La lex Publilia votée par Volero Publilius, tribun de la plèbe, en 471 av. J.-C., fut une étape importante dans la lutte entre les ordres patricien et plébéien. Bien que les Publilii apparaissent tout au long de l'histoire de la République, la famille tomba dans l'obscurité à l'époque des guerres samnites et n'atteignit plus jamais de positions importantes dans l'État romain[2].

Le nomen Publilius est un nom de famille patronymique basé sur le latin praenomen Publius, avec lequel il est fréquemment confondu[2].

Les praenomina utilisés par les Publilii comprenaient Volero, Lucius, Quintus, Gaius et Titus. Tous étaient très courants tout au long de l'histoire romaine, à l'exception de Volero; les Publilii étaient la seule famille importante à utiliser ce nom.

Branches et cognomen

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La seule famille distincte des Publilii sous la République portait le cognomen Philon, du grec « aimer ». Un membre de cette famille portait le nom de famille supplémentaire Volscus, un Volsque, probablement pour un acte impliquant les Volsques[3],[2].

Membres sous la République

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Publilii Philones

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  • Quintus Publilius, l'un des triumviri mensarii nommé en 352 av. J.-C.[14]
  • Gaius Publilius, un jeune homme qui devint un intermédiaire pour garantir les dettes de son père. Il fut maltraité par le créancier Lucius Papirius, dont le comportement scandaleux conduisit à l'adoption de la lex Poetelia Papiria de 326 av. J.-C., abolissant la servitude pour dettes pour les nexi[15],[16].
  • Titus Publilius, l'un des premiers plébéiens à devenir augure après l'adoption de la lex Ogulnia en 300 av. J.-C., permettant aux plébéiens d'occuper ce poste[17].
  • Gaius Publilius, questeur en 146 avant JC, émettait des pièces de monnaie sous les ordres du consul Lucius Mummius en Macédoine[18].
  • Publilia, la seconde épouse de Cicéron. Lors de leur divorce en 45 av. J.-C., Cicéron s'efforça de négocier le remboursement de sa dot[19].
  • Publilius, beau-frère de Cicéron, avec lequel l'orateur fut contraint de négocier le remboursement de la dot de sa femme[19].
  • Publilius, poète comique, dont un seul vers est cité par Nonius. Il pourrait peut-être s'agir de la même personne que Publilius Syrus[20].
  • Publilius Syrus, (v.-85 - ap.-43), parfois appelé Publius Syrus, un affranchi qui devint célèbre à Rome en écrivant et en jouant dans des pantomimes populaires. Il était également l'auteur d'un certain nombre de sententiae, un recueil de maximes, de proverbes et d'aphorismes.

Sous le Principat

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Publilii Calsi

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Publilii Petronii

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Références

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  1. Chapter 3, Charles E. Bennett (1907) The Latin Language – a historical outline of its sounds, inflections, and syntax. Allyn & Bacon, Boston.
  2. a b et c Dictionary of Greek and Roman Biography and Mythology, vol. III, p. 603 ("Publilia Gens").
  3. Chase, p. 114.
  4. Livy, ii. 55–58.
  5. Dionysius, ix. 41. ff.
  6. Zonaras, vii. 17.
  7. Niebuhr, History of Rome, vol. ii, p. 211 ff.
  8. Livy, v. 13.
  9. a b c d e et f Fasti Capitolini, AE 1900, 83; 1904, 114.
  10. Livy, v. 12.
  11. Livy, viii. 12, 15–17, 22–26, ix. 7, 13–15, 22.
  12. Velleius Paterculus, i. 14.
  13. Diodorus Siculus, xix. 66.
  14. Livy, vii. 21.
  15. Livy, viii. 28.
  16. Valerius Maximus, vi. 1. § 9.
  17. Livy, x. 9.
  18. Broughton, vol. I, p. 466.
  19. a et b Cicero, Epistulae ad Atticum, xiii. 34, 47, xiv. 19, xvi. 2, 6.
  20. Dictionary of Greek and Roman Biography and Mythology, vol. III, p. 603 ("Publilius", No. 7).
  21. AE, 2014, 255
  22. AE, 1917/18, 50
  23. CIL, VI, 1537

Bibliographie

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Voir également

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