Location via proxy:   [ UP ]  
[Report a bug]   [Manage cookies]                
Aller au contenu

Raillencourt-Sainte-Olle

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Raillencourt-Sainte-Olle
Raillencourt-Sainte-Olle
La mairie.
Blason de Raillencourt-Sainte-Olle
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Cambrai
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Cambrai
Maire
Mandat
Bernard De Narda
2020-2026
Code postal 59554
Code commune 59488
Démographie
Gentilé Raillencourtois
Population
municipale
2 128 hab. (2021 en évolution de −7,03 % par rapport à 2015)
Densité 300 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 11′ 33″ nord, 3° 10′ 09″ est
Altitude Min. 45 m
Max. 86 m
Superficie 7,09 km2
Type Ceinture urbaine
Unité urbaine Cambrai
(banlieue)
Aire d'attraction Cambrai
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Cambrai
Législatives Dix-huitième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Raillencourt-Sainte-Olle
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Raillencourt-Sainte-Olle
Géolocalisation sur la carte : Nord
Voir sur la carte topographique du Nord
Raillencourt-Sainte-Olle
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Raillencourt-Sainte-Olle

Raillencourt-Sainte-Olle est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.

Ses habitants sont appelés les Raillencourtois[1].

Géographie

[modifier | modifier le code]
Représentations cartographiques de la commune
Carte
Mairie
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
Avec les communes environnantes
Avec les communes environnantes
1 : carte dynamique ; 2. carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes

Raillencourt-Sainte-Olle est située dans la région Nord-Pas-de-Calais, le département du Nord et l'arrondissement de Cambrai. La commune, limitrophe du département du Pas-de-Calais, est distante de 5,6 km de Cambrai et fait partie de la communauté d'agglomération de cette ville. Arras est à 30,3 km à l'ouest à vol d'oiseau, et Lille, la capitale régionale, à 49,3 km[Note 1].

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle n'est drainée par aucun cours d'eau[2],[Carte 1].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Raillencourt-Sainte-Olle[Note 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (°C)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 701 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 8,9 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Douai à 23 km à vol d'oiseau[5], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 729,2 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Au , Raillencourt-Sainte-Olle est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Cambrai[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant huit communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cambrai, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[11]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (83,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (70 %), zones urbanisées (17,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (12,5 %)[14]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

[modifier | modifier le code]

Le bâti de la commune s'étire le long de la RD 939 en deux noyaux distincts, Sainte-Olle au sud-est et Raillencourt au nord-est, séparés par l'autoroute A2 et le village de Sailly-lez-Cambrai, contigu à Raillencourt et dont le finage suit au sud le tracé de la route. Des lotissements ont été construits au sud de la route départementale à Sainte-Olle, et au nord de cette route à Raillencourt. La zone d'activité « Actipôle de l'A2 » forme une extension qui longe l'autoroute A2 au nord de Sainte-Olle[15].

En 2008, Raillencourt-Saint-Olle comptait 978 résidences principales, auxquelles s'ajoutaient 53 logements vacants, soit 5,4 % du total, et un faible nombre de résidences secondaires ou logements occasionnels. Les maisons représentaient 94,4 % des résidences individuelles, pourcentage en légère baisse par rapport au recensement de 1999 (95,5 %) et nettement supérieur à celui observé dans le département du Nord (68,6 %).

La part de résidences principales datant d'avant 1949 s'élevait à 26,5 %. Pour les constructions plus récentes, 24,8 % des logements dataient d'entre 1949 et 1974 et 48,7 % d'après 1975[16].

Projets d'aménagement

[modifier | modifier le code]

Voies de communication et transports

[modifier | modifier le code]

La commune s'étire le long de la route départementale 939 (ancienne route nationale 39) qui relie Cambrai à Arras. Elle est également traversée par la RD 140, de Fontaine-Notre-Dame à Fressies.

Le finage est coupé dans sa partie est par l'autoroute A 2, dont la sortie n°14 se trouve sur le territoire de Fontaine-Notre-Dame tout proche.

La gare SNCF la plus proche est celle de Cambrai.

La commune est desservie par le réseau de transports urbains de la Communauté d'agglomération de Cambrai appelé TUC (Transports Urbains du Cambrésis), par la ligne régulière 16[17],[18]. La ligne N4 permet de rejoindre la zone d'activité Actipôle de l'A2 présente sur la commune.

« Raillencourt » apparaît aux XIe et XIIe siècles dans les cartulaires de Saint-André du Cateau et de l'église de Cambrai, sous la forme Relincurt, Reilencurt, Reiglencurth, ou encore Reilencurth et Reillencort. Au XIIIe siècle on trouve Raillancourt et Rallencours. C'est un nom gallo-romain qui vient de Reguli curtis, le domaine de Regulus[19].

Sainte Olle aurait été martyrisée en ces lieux aux IXe, Xe ou XIe siècle mais on ne sait rien d'elle[20]. Saintolla est mentionnée dans une bulle du pape Innocent II datée de 1142[21]. La commune est le seul lieu qui conserve la trace de ce nom.

Le village est devenu Raillencourt-Sainte-Olle en 1974.

Préhistoire et protohistoire

[modifier | modifier le code]

Sept tombes à incinération datant des IIe et Ier siècles av. J.-C. ont été découvertes sur le territoire de la commune[22].

Antiquité et Moyen Âge

[modifier | modifier le code]

La commune actuelle se trouve sur l'ancienne voie romaine menant de Boulogne, via Arras, à Reims.

Proche de Cambrai et de la frontière entre la France et l'Empire, les paroisses de Sainte-Olle et de Raillencourt subissent les conséquences des sièges et invasions, notamment du siège de Cambrai par Édouard III d'Angleterre en 1339.

Époques moderne et contemporaine

[modifier | modifier le code]
Carte de la zone rouge zoomée sur l'Artois
La zone rouge de Lille à Amiens consécutive à la Première Guerre mondiale.

En 1677, Louis XIV, ayant décidé de reprendre Cambrai à l'Espagne, met le siège devant la ville[23].

En 1793, Raillencourt est rattachée au canton d'Abancourt dans le district de Cambrai, puis en 1801 au canton de Cambrai-ouest dans l'arrondissement de Cambrai.

Au XIXe siècle, l'activité industrielle se développe autour des industries agro-alimentaires : fabrique de chicorée et chocolaterie, distilleries et huileries. La population atteint 1 000 habitants dès 1861 mais n'a gagné que 500 habitants près d'un siècle plus tard.

La Première Guerre mondiale entraine la perte de 270 habitants ; la commune se situe à proximité de la « zone rouge », dévastée par les bombardements. En 1917, la bataille de Cambrai se déroule à quelques kilomètres au sud de la commune.

La zone est occupée durant la Seconde Guerre mondiale.

La commune dépasse 2 000 habitants en 1982 et progresse lentement depuis.

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Administration municipale

[modifier | modifier le code]

La commune ayant moins de 2 500 habitants en 2008 le nombre de conseillers municipaux est de 19.

Raillencourt-Sainte-Olle est membre de la communauté d'agglomération de Cambrai, qui comprend 25 communes et 66 134 habitants[24].

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1802-1803   Joseph Crinon[25]    
1807   M. Desvignes[26]    
Les données manquantes sont à compléter.
1870   M. Desvignes    
    François Pluvinage    
    Alexandre Moreau   Éleveur laitier et propriétaire
1901 1945 Gustave Moreau   Éleveur
Les données manquantes sont à compléter.
décembre 1961 Joseph Ringeval    
janvier 1969 François Moreau    
mars 1989 Paul Bousignière    
François Delcourte   Docteur en pharmacie biologiste
1er vice-président de la CA de Cambrai
Chevalier de l'Ordre national du Mérite
Maryvonne Ringeval DVD Retraitée
Réélue pour le mandat 2014-2020[27]
En cours
(au 4 juin 2020)
Bernard de Narda DVC[28] Cadre supérieur de banque retraité
15e vice-président de la CA de Cambrai (2021 → )
Élu pour le mandat 2020-2026[29]

Tendances politiques et résultats

[modifier | modifier le code]

Au premier tour de l'élection présidentielle de 2012[30], les quatre candidats arrivés en tête à Raillencourt-Sainte-Olle sont Nicolas Sarkozy (UMP, 27,65 %), François Hollande (PS, 26,72 %), Marine Le Pen (FN, 24,71 %) et Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche, 8,74 %), avec un taux de participation de 80,08 %.

Instances judiciaires et administratives

[modifier | modifier le code]

La commune de Raillencourt-Sainte-Olle est dans le ressort de la cour d'appel de Douai, du tribunal de grande instance, du tribunal d'instance et du conseil de prud'hommes de Cambrai, et à la suite de la réforme de la carte judiciaire engagée en 2007, du tribunal de commerce de Douai.

Politique environnementale

[modifier | modifier le code]

La protection et la mise en valeur de l'environnement font partie des compétences optionnelles de la communauté d'agglomération de Cambrai à laquelle appartient Raillencourt-Sainte-Olle[31].

Au , Raillencourt-Sainte-Olle n'est jumelée avec aucune autre commune[32].

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

Évolution démographique

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[34].

En 2021, la commune comptait 2 128 habitants[Note 6], en évolution de −7,03 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
399353498676721746805870965
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
9991 0221 0071 0571 0871 1881 2811 3341 342
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 4301 4471 5471 2771 4121 4051 4161 3441 310
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
1 4991 8911 8262 2012 2202 2802 3912 3832 368
2014 2019 2021 - - - - - -
2 3202 1792 128------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 26,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 34,1 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 062 hommes pour 1 147 femmes, soit un taux de 51,92 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[37]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ou +
1,2 
6,7 
75-89 ans
9,6 
24,0 
60-74 ans
26,0 
23,1 
45-59 ans
23,1 
17,0 
30-44 ans
15,1 
13,9 
15-29 ans
11,9 
14,9 
0-14 ans
13,0 
Pyramide des âges du département du Nord en 2021 en pourcentage[38]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,3 
75-89 ans
8,1 
14,8 
60-74 ans
16,2 
19,1 
45-59 ans
18,4 
19,5 
30-44 ans
18,7 
20,7 
15-29 ans
19,1 
20,2 
0-14 ans
18 

Enseignement

[modifier | modifier le code]

La commune de Raillencourt-Sainte-Olle est rattachée à la circonscription scolaire de Cambrai-sud du bassin d'éducation du Cambrésis, qui dépend de l'inspection académique du Nord et de l'académie de Lille.

La commune gère deux écoles : le groupe scolaire Joseph-Ringeval, qui comprend cinq classes de la maternelle au CM2, et l'école Jules-Ferry, qui possède trois classes de la maternelle au CM2[39].

Les établissements d'enseignement secondaire les plus proches sont à Cambrai.

Manifestations culturelles et festivités

[modifier | modifier le code]

La ducasse de Sainte-Olle a lieu le 1er dimanche de mai, et celle de Raillencourt une semaine plus tard[23].

Les habitants de Raillencourt-Sainte-Olle disposent d'un cabinet médical et d'un cabinet dentaire. Une pharmacie, ainsi que différents professionnels de la santé, sont installés dans la commune[40].

Les établissements hospitaliers les plus proches sont à Cambrai.

Une dizaine d'associations participent à la vie sportive de la commune dans des activités qui incluent la pétanque, le badminton, la gymnastique féminine, le judo, le football, le tennis de table, la danse, le hand-ball.

Photographie de l'église Saint-Nicolas à Raillencourt
L'église Saint-Nicolas à Raillencourt

Les habitants de la commune disposent de deux lieux de culte catholique : l'église Saint-Nicolas à Raillencourt, et l'église Notre-Dame-de-Lourdes à Sainte-Olle. Toutes deux font partie de la paroisse Saint-Paul-du-Haut-Escaut dans le diocèse de Cambrai.

Revenus de la population et fiscalité

[modifier | modifier le code]

En 2009, le revenu fiscal médian par ménage était de 17 357 , ce qui plaçait Raillencourt-Sainte-Olle au 16 518e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole[41].

Raillencourt-Sainte-Olle se trouve dans le bassin d'emploi du Cambrésis. L'agence Pôle emploi pour la recherche d'emploi la plus proche est localisée à Cambrai.

En 2008, la population de Raillencourt-Sainte-Olle se répartissait ainsi : 68,1 % d'actifs, ce qui est inférieur au 71,6 % d'actifs de la moyenne nationale et 12,3 % de retraités, un chiffre supérieur au taux national de 8,5 %. Le taux de chômage était de 8,8 % contre 11,2 % en 1999[16].

Entreprises et commerces

[modifier | modifier le code]

Au , Raillencourt-Sainte-Olle comptait 119 établissements[16].

Répartition des établissements par domaines d'activité au

  Ensemble Agriculture Industrie Construction Commerce Services
Nombre d'établissements 119 11 13 13 62 20
% 100 % 9,2 % 10,9 % 10,9 % 52,1 % 16,8 %
Sources des données : INSEE[16]

Une grande partie du « Parc d'activités Actipôle de l'A2 » est située sur le territoire communal. Parmi les entreprises qui y sont installées on compte un centre de logistique Columbia Sportswear, l'imprimerie Lenglet, les transports Segard, Life Plastic (plasturgie alimentaire), SOLECO/Florette (salades), Sipa (menuiserie PVC) etc.[42],[43].

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
Photographie montrant l'église Notre-Dame-de-Lourdes de Sainte-Olle
L'église Notre-Dame-de-Lourdes de Sainte-Olle
Photographie montrant le cimetière britannique de sainte-Olle
Le cimetière militaire britannique de Sainte-Olle

L'église Notre-Dame-de-Lourdes a été construite en 1995 derrière l'ancienne église de Sainte-Olle, datant de 1898 et détruite en 1978 à la suite d'un affaissement de terrain peut-être dû à une excavation creusée par les Allemands durant la Première Guerre mondiale. Seul le clocher de cette église subsiste. Un passage piétonnier aménagé sous ce clocher permet l'accès à la nouvelle église. Celle-ci est l'œuvre des architectes Dufour et Bilau. Elle est construite en briques sur un plan en croix grecque. Les vitraux de l'ancien petit séminaire de Cambrai y ont été réinstallés. L'église est inscrite à l'inventaire général du patrimoine culturel[44].

L'église Saint-Nicolas, à Raillencourt, est construite en pierre et en brique[45].

La commune abrite trois cimetières militaires britanniques gérés par la Commonwealth War Graves Commission :

  • Drummond Cemetery, Raillencourt fut créé par le Corps canadien en . Le cimetière contient 88 tombes de soldats du Commonwealth tombés au cours de la Première Guerre mondiale, et trois tombes de soldats allemands[46].
  • Raillencourt Communal Cemetery Extension est une extension du cimetière communal réalisée par le Corps canadien après la reprise du village, le , et agrandie en 1923 lors du regroupement de tombes qui se trouvaient au North cemetery de Raillencourt. Le cimetière contient les tombes de 199 victimes de la Première Guerre mondiale, dont 8 non identifiées[47].
  • Sainte-Olle British Cemetery fut établi par le Corps canadien en et contient près de 100 tombes[48].

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Héraldique

[modifier | modifier le code]

Les armes de Raillencourt-Sainte-Olle se blasonnent ainsi : « De gueules à trois fasces d'or, à la bordure d'argent. »
Les armoiries de la ville sont celle des anciens seigneurs de la commune de Raillencourt[49] (XIIe siècle).

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. « orthodromie : distance à vol d'oiseau »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906.com, site personnel de Lionel Delvarre (consulté le ).
  2. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  3. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  4. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l'agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Cambrai comprend une ville-centre et sept communes de banlieue.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique de Raillencourt-Sainte-Olle » sur Géoportail (consulté le 21 septembre 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. « Nom des habitants des communes françaises », sur le site habitants.fr de la SARL Patagos (consulté le ).
  2. « Fiche communale de Raillencourt-Sainte-Olle », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Nord-Pas-de-Calais (consulté le )
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  5. « Orthodromie entre Raillencourt-Sainte-Olle et Douai », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Douai » (commune de Douai) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Douai » (commune de Douai) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de Cambrai », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Raillencourt-Sainte-Olle ».
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Cambrai », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. « Bati » sur Géoportail (consulté le 30 mars 2012.)..
  16. a b c et d [PDF]« Résultats du recensement de la population 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  17. « Horaires lignes de bus TUC », sur tuc-cambresis.fr (consulté le ).
  18. « Plan du réseau TUC » [PDF], sur tuc-cambresis.fr, (consulté le ).
  19. Eugène Mannier, Études étymologiques, historiques et comparatives sur les noms des villes, bourgs et villages du département du Nord, Paris, Auguste Aubry, Libraire-Éditeur, (lire en ligne).
  20. « Sainte Olle », sur nominis.cef.fr (consulté le ).
  21. « Histoire de la ville », sur raillencourt.fr (consulté le ).
  22. « Le mobilier de tombes aristocratiques celtiques découvertes par l'Inrap en cours de restauration par Conservare (Compiègne) - institut de recherches archéologiques », sur inrap.fr (consulté le ).
  23. a et b « Raillencourt-Sainte-Olle », sur tourisme-cambresis.fr (consulté le ).
  24. « Page d'accueil », sur agglo-cambrai.fr (consulté le ).
  25. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 275, lire en ligne.
  26. « Annuaire statistique département du Nord Année 1807 », p. 146-147..
  27. A.F., « Cinq adjoints pour aider Maryvone Ringeval », L'Observateur du Cambresis, no 1331,‎ , p. 19.
  28. Extrait de la fiche de M. Bernard DE NARDA, sur lesbiographies.com
  29. A.F., « Bernard de Narda sera le 34e maire depuis la Révolution », L'Observateur du Cambresis, no 1653,‎ , p. 19.
  30. « Les résultats de l'élection présidentielle 2012 », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  31. « Présentation de l'institution »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur agglo-cambrai.fr (consulté le ).
  32. « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur le site du ministère des Affaires étrangères (consulté le ).
  33. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  34. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  35. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  36. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  37. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Raillencourt-Sainte-Olle (59488) », (consulté le ).
  38. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
  39. « Les écoles », sur raillencourt.fr (consulté le ).
  40. « Services Médicaux », sur raillencourt.fr (consulté le ).
  41. « CC-Résumé statistique/com,dep,zone empl », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  42. « Parc d'activités Actipôle de l'A2 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site de Cambrésis Développement Économique (consulté le ).
  43. « Raillencourt-Sainte-Olle », sur le site du géographe Roger Brunet « France, le trésor des régions » (consulté le ).
  44. Notice no IA59002644, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  45. « Culte », sur raillencourt.fr (consulté le ).
  46. « Drummond Cemetery », sur le site de la Commonwealth War Graves Commission (consulté le ).
  47. « Raillencourt communal cemetery extension », sur le site de la Commonwealth War Graves Commission (consulté le ).
  48. « Sainte-Olle British cemetery », sur le site de la Commonwealth War Graves Commission (consulté le ).
  49. Sources: Cambrésie terre d'histoire

Pour approfondir

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]