Rebekah Mercer
Co-fondatrice Parler | |
---|---|
depuis |
Naissance | |
---|---|
Nationalité | |
Domicile |
Heritage at Trump Place (d) |
Formation | |
Activités |
Opératrice de marché, militante politique, héritière, donateur, donatrice politique |
Père | |
Mère |
Diana Lynne Mercer (d) |
Fratrie | |
Conjoint |
Sylvain Mirochnikoff (d) (de à ) |
A travaillé pour |
Mercer Family Foundation (depuis le ) Make America Number 1 (en) Renaissance Technologies |
---|---|
Parti politique | |
Personnes liées |
Rebekah Mercer, née le à Yorktown Heights dans l'État de New York, est une milliardaire américaine, notamment connue pour être un soutien politique et financier du Parti républicain et une climatosceptique opposée à toute politique écologiste.
Biographie
[modifier | modifier le code]Elle est la seconde des trois filles du milliardaire Robert Mercer et de son épouse Diana Lynne Mercer (Dean).
Elle est élevée à Yorktown Heights (État de New York).
Elle fait des études de biologie et de mathématiques à l'université Cornell puis à l'université Stanford. Elle y obtient en 1996 un diplôme en recherche opérationnelle.
Elle est depuis 2003 l'épouse de Sylvain Mirochnikoff (d'origine française, managing director à Morgan Stanley).
Économie
[modifier | modifier le code]- Tradeur à Wall Street.
- Repreneuse de pâtisserie de qualité à Manhattan[1].
- Gestion alternative.
- Administratrice de Cambridge Analytica, son père en étant le créateur et l'un des principaux actionnaires[2].
Politique
[modifier | modifier le code]Elle dirige la Mercer Family Foundation, qui a soutenu à hauteur de plus de 70 millions de dollars diverses causes républicaines entre 2009 et 2014[3].
Elle a également dirigé le Super-PAC Make America Number 1 (en), qui a fait campagne pour les candidats Ted Cruz puis Donald Trump lors de la campagne pour l'élection présidentielle américaine de 2016. En échange de son soutien financier à ces candidats, elle exige de leur part qu'ils aient recours aux services de Cambridge Analytica. À l'été 2016, elle aide à orchestrer un remaniement, qui place Steve Bannon à la tête de la campagne Trump[4]. Plus tard, elle intervient directement auprès de Donald Trump pour qu'il substitue Steve Bannon et Kellyanne Conway à Paul Manafort, alors directeur de la campagne de Trump. Avant même l'élection présidentielle, elle défend le projet du muslim ban. Elle est également fortement opposée à l'avortement[2].
Entre 2011 et , elle soutient avec son père à hauteur de plusieurs millions de dollars les projets politiques et médiatiques de Steve Bannon, jusqu'à la rupture de ce dernier avec le président Donald Trump[5].
Élection présidentielle américaine 2020
[modifier | modifier le code]Selon un article de Vanity Fair, la famille Mercer a considérablement réduit ses dons politiques depuis 2016. En 2018, les Mercer ont donné « seulement » 400 000 dollars au Great America PAC, un groupe pro-Trump, tandis que leurs dépenses politiques totales ont chuté à 2,9 millions de dollars. On[Qui ?] pense que l'une des raisons de la diminution du financement est que Rebekah Mercer est en instance de divorce[6].
Fin 2020, elle finance le nouveau réseau social Parler, prisé des conservateurs américains[7].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Kate Storey, « How Secretive Manhattan Heiress Rebekah Mercer Became One of the Most Powerful Women in Politics », sur townandcountrymag.com, Town & Country, (consulté le ).
- Philippe Boulet-Gercourt, « Le clan Mercer, ces milliardaires extrémistes derrière le scandale des données Facebook », L'Obs, (lire en ligne).
- (en) Vicky Ward (en), « The Blow-It-All-Up Billionaires », Huffington Post, 17 mars 2017.
- (en-US) Nicholas Confessore et David Gelles, « Facebook Fallout Deals Blow to Mercers’ Political Clout », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
- Philippe Gélie, « Donald Trump crée le désert autour de Steve Bannon », Le Figaro, samedi 6 / dimanche 7 janvier 2018, page 6.
- (en-US) Matt Stieb, « The Billionaire Mercer Family Has Reportedly Bailed on Trump in 2020 », sur Intelligencer, (consulté le )
- Sébastian Seibt, « "Parler", le Twitter de la droite américaine ou la nouvelle arme de la famille Mercer », sur France 24, (consulté le ).