René Potier
René Potier, dit « Potier le Jeune », est un maître écrivain français actif dans la seconde moitié du XVIIIe siècle.
Biographie
[modifier | modifier le code]Il fut reçu maître en la communauté des maîtres écrivains jurés le [1]. Il fut également maître d'écriture des Pages du prince de Conti, et « maître à écrire des Pages de S. A. R. Madame la Comtesse d'Artois ». Il fut membre de l'Académie royale d'écriture puis du Bureau académique d'écriture, où il est repéré en 1789[2].
Le roi Louis XV lui donna, ainsi qu'à Charles Paillasson, un brevet d'écrivain de son cabinet, pour les remercier de deux tableaux reçus de leur part le .
Il avait épousé Renée Biard (qui se disait veuve le [3].
Sous le nom de « Potier le Jeune, écrivain du Cabinet du Roi et Professeur d'écriture », il est cité dans les séances de l'Académie Royale d'écriture le [4].
C'est probablement sont fils qui apparaît en 1789 (voir ci-dessus).
Œuvres
[modifier | modifier le code]- D'après Paillasson, il a tracé à l'or et signé « Potier le Jeune » un tableau présenté à l'Université le au nom de l'Académie royale d'écriture, qui renfermait l'éloge en vers de l'Université. Il fut placé dans la salle des assemblées au Collège Louis-le-Grand, et était destiné à remercier l'Université d'avoir arrêté que dorénavant seuls les maîtres écrivains pourraient enseigner l'écriture dans les collèges. Cette décision fut confirmée par un arrêt du Parlement de Paris du . Potier reçut pour cet hommage le titre de Conseiller, l'œuvre fut ensuite reproduite par le graveur Aubin. Elle est visible sur Gallica.
- En 1767 il a collaboré avec Charles Paillasson à deux tableaux calligraphiés « où ils avoient renfermé les caractères d'écriture de tous les Peuples »[5].
- Ensuite, ces deux écrivains ont offert au roi () un nouveau tableau intitulé Hommage au Roi[6].
Notes
[modifier | modifier le code]- Paris ANF : Y 9335-9340, cité d'après Métayer 2000 p. 404.
- Paris ANF : U 1398, à propos d'un procès. Cité d'après Métayer 2000 p. 404.
- Voir Paris ANF : Y 5279.
- Voir Mercure de France, janvier 1775, p. 156.
- Journal des Beaux Arts et des Sciences, 1774, p. 572-573.
- Description complète dans le Journal des Beaux-Arts et des Sciences : ici.
Références
[modifier | modifier le code]- Charles Paillasson, Notice historique... in Jean Henri Prosper Pouget, Dictionnaire de chiffres... (Paris, 1767), p. xcviii.
- Claude Mediavilla. Histoire de la calligraphie française. Paris : 2006, p. 279.
- Christine Métayer. "Au tombeau des secrets" : les écrivains publics du Paris populaire, Cimetière des Saints-Innocents, XVIe-XVIIIe siècles. Paris : Albin Michel, 2000.