Roger Norreis
Roger Norreis[Note 1] (mort entre 1223 et 1225) est abbé d'Evesham en Angleterre. C'est un personnage controversé, installé dans plusieurs bureaux contre l'opposition[Quoi ?]. Lors de sa nomination à Evesham, il est accusé de comportement immoral et de ne pas suivre les règles monastiques. En 1202, Norreis s'engage dans une dispute avec ses moines et son supérieur épiscopal, l'évêque de Worcester ; les litiges et les arguments durent jusqu'à sa destitution en 1213. Il est ensuite nommé prieur d'une maison monastique subsidiaire d'Evesham, mais est destitué dans les mois qui suivent, puis est nommé de nouveau à ce poste cinq ans plus tard.
Norreis est décrit par les historiens modernes comme étant inadapté aux postes religieux auxquels il a été nommé et par celui d'être complètement inapte à tenir un quelconque rôle spirituel. Néanmoins, même son critique contemporain le plus sévère, Thomas de Marlborough, l'un de ses propres moines à Evesham, concède que Norreis était énergique, divertissant et entreprenant ; pendant qu'il était abbé de l'abbaye d'Evesham, il a réussi à terminer la tour transversale de l'église monastique.
Biographie
[modifier | modifier le code]Norreis est originaire du nord de l'Angleterre et sa famille est probablement d'origine nordique[2],[Note 2].
Texte anglais à traduire :
He was a monk at Christ Church Priory, the cathedral chapter of Canterbury Cathedral[3]; when he became a monk is unknown[2]. In 1187 he was appointed treasurer of the priory[4], and in that role was sent by the cathedral chapter to King Henry II of England to plead their case against Baudouin de Forde, the Archbishop of Canterbury[2]. The archbishop and his monks were in dispute over Baldwin's plan to found a collegiate church at Hackington in honour of Thomas Becket which most of the monks opposed because they feared it would diminish the prestige of their priory[1].
Traduction du texte anglais :
proposition de traduction
Lorsque Norreis rejoint le roi, il se convertit aux côtés de Baudouin, peut-être grâce à sa nomination en tant que cellérier de Christ Church, alors que le duo était à la cour du roi. Les moines s'opposent à cette nomination et, en septembre, ils font appel à la Papauté, arguant que la nomination est contraire à la règle bénédictine. Ils capturent également et détiennent Norreis, disant à quiconque le cherchait qu'il était malade. Norreis s'échappe au début de l'année 1188 en passant par les égouts et s'enfuit pour se mettre en sécurité chez l'archevêque, qui était alors à Otford. Dans une allusion moqueuse sur son mode d'évasion, Norreis est parfois connu sous le nom de Roger Cloacarius ou « Roger le nettoyeur de canalisations »[Note 3]. Baudouin essaya alors de faire installer Norreis au prieuré dépendant de Christ Church de St Martin's à Douvres[2], mais le rendez-vous ne fut jamais confirmé[6].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Roger Norreis » (voir la liste des auteurs).
Notes
[modifier | modifier le code]- Parfois connu sous le nom de Roger Norreys[1] ou Roger Norris[2].
- On l'appelait parfois « du Nord »[2].
- Les moines ont également puni sur sa fuite, déclarant que « Roger Norreis, qui, puisqu'il ne nous était pas nécessaire, est sorti, sale, par l'égout »[5], jouant sur le mot latin pour égout, necessaria[2].
Références
[modifier | modifier le code]- Knowles Monastic Order, p. 319–322
- Sayers "Norreis, Roger" Oxford Dictionary of National Biography
- Knowles et al., Heads of Religious Houses, p. 48
- Knowles Monastic Order, p. 332
- Quoted in Sayers "Norreis, Roger" Oxford Dictionary of National Biography
- Knowles et al., Heads of Religious Houses, p. 88
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Boureau, Alain, « How Law Came to the Monks: The Use of Law in English Society at the Beginning of the Thirteenth Century », Past & Present, vol. 167, , p. 29–74 (DOI 10.1093/past/167.1.29, JSTOR 651253)
- Cox, David, « Evesham Abbey: The Romanesque Church », Journal of the British Archaeological Association, vol. 163, , p. 24–71 (DOI 10.1179/174767010x12747977921001)
- Fryde, E. B., Greenway, D. E., Porter, S. et Roy, I., Handbook of British Chronology, Cambridge, UK, Cambridge University Press, , Third revised éd. (ISBN 0-521-56350-X)
- Gillingham, John, Richard I, New Haven, CT, Yale University Press, , 378 p. (ISBN 0-300-07912-5)
- Gransden, Antonia, « A Democratic Movement in the Abbey of Bury St. Edmunds in the late Twelfth and early Thirteenth Centuries », The Journal of Ecclesiastical History, vol. 26, no 1, , p. 25–39 (DOI 10.1017/S0022046900060292)
- Gransden, Antonia, « The Separation of Portions between Abbot and Convent at Bury St Edmunds: The Decisive Years, 1278–1281 », The English Historical Review, vol. 119, no 481, , p. 374–406 (DOI 10.1093/ehr/119.481.373, JSTOR 3490234)
- Knowles, David, The Monastic Order in England : A History of its Development from the Times of St. Dunstan to the Fourth Lateran Council, 940–1216, Cambridge, UK, Cambridge University Press, , Second reprint éd. (ISBN 0-521-05479-6)
- (en) Knowles, David, London, Vera C. M. et Brooke, Christopher, The Heads of Religious Houses, England and Wales, 940–1216, Cambridge. UK, Cambridge University Press, , Second éd., 360 p. (ISBN 0-521-80452-3)
- Moorman, John R. H., Church Life in England in the Thirteenth Century, Cambridge, UK, Cambridge University Press, , Revised éd. (OCLC 213820968)
- (en) Jane E. Sayers, Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, (ISBN 978-0-19-861412-8, lire en ligne)
- Turner, Ralph V. et Heiser, Richard R., The Reign of Richard Lionheart : Ruler of the Angevin Empire 1189–1199, Harlow, UK, Longman, coll. « The Medieval World », (ISBN 0-582-25660-7)