Rue Bailleul
1er arrt Rue Bailleul
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Situation | |||
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Arrondissement | 1er | ||
Quartier | Halles | ||
Début | 37, rue de l'Arbre-Sec | ||
Fin | 10, rue du Louvre | ||
Morphologie | |||
Longueur | 100 m | ||
Largeur | 10 m | ||
Historique | |||
Ancien nom | Rue d'Averon rue d'Avron rue Daveron |
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Géocodification | |||
Ville de Paris | 0618 | ||
DGI | 0632 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 1er arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
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La rue Bailleul est une voie ancienne du 1er arrondissement de Paris, en France.
Situation et accès
[modifier | modifier le code]Située quartier des Halles dans le 1er arrondissement de Paris, la rue Bailleul débute au 37, rue de l'Arbre-Sec et finit au 10, rue du Louvre.
Origine du nom
[modifier | modifier le code]La rue porte le nom de Robert Bailleul, clerc des comptes, qui habitait une maison à l'angle de la rue des Poulies[1].
Au nombre de ses descendants, on compterait : Nicolas de Bailleul, chevalier, seigneur de Watrelos-sur-Mer et de Choisy-sur-Seine, conseiller d'État et lieutenant civil à Paris, puis prévôt des marchands de 1622 à 1627, et Michel Le Bailleul, sieur de Soisy, conseiller au Parlement, puis surintendant des finances, mort en l'année 1653[2].
Historique
[modifier | modifier le code]En 1271, 1300, 1315 et jusqu'au début du XVe siècle, cette voie se dénommait alors « rue d'Averon », « rue d'Avron » et « rue Daveron[3],[1] ».
Cette voie est citée dans Le Dit des rues de Paris de Guillot de Paris sous la forme « rue Daveron ».
En 1423, elle prend le nom de « rue Bailleul ».
Elle est citée sous le nom de « rue Bailleul », dans un manuscrit de 1636 dont le procès-verbal de visite, en date du , indique qu'elle est « salle, boueuse et remplie d'immundices et de plus avons particulièrement veu quantité de fumiers compiliez avec boues, qui arrestent le cours des eaues des ruisseaux ».
En 1702, la voie, qui fait partie du quartier du Louvre, comporte 10 maisons et 4 lanternes[4].
La rue de Bailleul communiquait autrefois avec la rue Saint-Honoré par le passage de l'hôtel d'Aligre[5].
Une décision ministérielle du 26 brumaire an XI (), signée Chaptal, fixe la largeur de la rue à 7 mètres. Une ordonnance royale du porte la largeur à 10 mètres.
Au XIXe siècle, cette voie alors dans l'ancien 4e arrondissement de Paris, quartier Saint-Honoré, cette voie commençait, jusqu'en 1844, aux 37-39, rue de l'Arbre-Sec et se terminait aux 4-6, rue des Poulies[5],[6],[7].
Les numéros de la rue étaient rouges[6]. Le dernier numéro impair était le 13 et le dernier numéro pair était le 18.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
[modifier | modifier le code]- Au XVIe siècle se trouvait au no 10 l'hôtel de Schomberg qui devient au siècle suivant l'hôtel d'Aligre. Détruit au XVIIe siècle, il en restait des traces visibles rue Jean-Tison jusqu'en 1854[1].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Maurice Baurit et Jacques Hillairet, Saint-Germain-l'Auxerrois, Paris, Éditions de Minuit, 1955, p. 169-172.
- « Paris : histoire rue Bailleul. Rues autrefois », sur www.paris-pittoresque.com (consulté le ).
- Jacques Maximilien Benjamin Bins de Saint-Victor, Tableau historique et pittoresque de Paris depuis les Gaulois jusqu'à nos jours.
- Jean de la Caille : Description de la ville et des fauxbourgs de Paris en vingt planches.
- Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, édition de 1844, p. 7 [lire en ligne].
- Jean de La Tynna, Dictionnaire topographique, étymologique et historique des rues de Paris, 1817.
- Cadastre de Paris par îlot (1810-1836), plan 13e quartier « Saint-Honoré », îlot no 9, F/31/79/32, îlot no 10, F/31/79/33, îlot no 11, F/31/79/34.