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Rue Henry-Monnier

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9e arrt
Rue Henry-Monnier
Voir la photo.
La rue en juin 2021.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 9e
Quartier Saint-Georges
Début 38, rue Notre-Dame-de-Lorette
Fin 27, rue Victor-Massé
Morphologie
Longueur 210 m
Largeur 11,7 m
Historique
Création 1830
Dénomination
Ancien nom Rue Bréda
Géocodification
Ville de Paris 4502
DGI 4571
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue Henry-Monnier
Géolocalisation sur la carte : 9e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 9e arrondissement de Paris)
Rue Henry-Monnier
Images sur Wikimedia Commons Images sur Wikimedia Commons

La rue Henry-Monnier est une voie située dans le quartier Saint-Georges du 9e arrondissement de Paris, en France.

Situation et accès

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Elle commence 38, rue Notre-Dame-de-Lorette et se termine 27, rue Victor-Massé (place Gabriel-Kaspereit).

Origine du nom

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Henry Monnier.

Elle porte le nom de l'artiste Henry Bonaventure Monnier (1799–1877).

En vertu d'une ordonnance royale du , M. Bréda, un propriétaire local, a été autorisé à convertir le passage qui portait son nom en deux rues publiques, l'une, la « rue Bréda », de 11,69 mètres, l'autre, la rue Clauzel, de 9,75 mètres de largeur, formant à leur jonction une place triangulaire, la place Bréda.

Les conditions suivantes furent imposées à ce propriétaire[1],[2] :

  • de livrer gratuitement à la ville de Paris le sol des deux rues et de la place triangulaire qui sera formée à leur rencontre ;
  • de supporter les premiers frais de pavage, d'éclairage et d'établissement de trottoirs ;
  • de ne pas élever au-delà de 16 mètres de hauteur les maisons à construire dans la rue Clauzel, qui débouchera sur la rue des Martyrs, et qui n'aura que 9,75 mètres de largeur ;
  • l'élargissement à 11,69 mètres de la rue Bréda aura lieu immédiatement sur tous les terrains appartenant actuellement à M. Bréda, et seulement par mesure de voirie, au-devant des propriétés qui lui appartiennent.

Le quartier de Notre-Dame-de-Lorette et du lotissement de la Nouvelle Athènes en général, et plus particulièrement la rue Bréda (souvent anglicisée en Breda-Street[3]), deviennent à partir du règne de Louis-Philippe un lieu où émerge une forme de prostitution, et d'où sont originaires les « lorettes[4] ».

En 1905, elle prend le nom initial de « rue Henri-Monnier » avant de voir son orthographe corrigée en 2003 en « rue Henry-Monnier ».

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

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Une carte de restaurant avec le dessin d'un bouledogue qui était la mascotte de l'établissement
Menu illustré de l'établissement la Souris par Henri de Toulouse-Lautrec.
No 34.

Art et littérature

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  • Émile Blain, Potins grivois d'un concierge de la rue Bréda, Paris, 1889.
  • Arnold Bennett, Un conte de bonnes femmes, Paris, Éditions Gallimard, 1931.

Notes et références

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  1. Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments.
  2. « Paris : rue Bréda (Henry Monnier) », Galerie de cartes postales anciennes de Paris, 9e arrondissement, sur CPArama.com, (consulté le ).
  3. En 1866 par exemple, Félix Baumaine et Charles Blondelet avaient composé une chanson pour une ronde-galop, intitulée Breda-Street, sur une musique de Jules Javelot. On peut la consulter sur Gallica.
  4. Dictionnaires d'argot du XIXe siècle, entrée « Lorette », www.russki-mat.net.
  5. Bernard Vassor, L'Attentat de la rue Bréda: Louise Colet et Alphonse Karr, Association Autour du Père Tanguy. [Le billet indique à tort comme adresse le № 2.]
  6. Régis Jauffret et Alain Bouldouyre, Dictionnaire amoureux de Flaubert, Plon, coll. « Dictionnaire amoureux », (ISBN 978-2-259-31061-1)
  7. Blandine Bouret, « Mémoires des lieux. Les ateliers du bas-Montmartre. II : autour de la place Pigalle », La Gazette de l'Hôtel Drouot, no 22, 1er juin 2001, p. 44-46.
  8. Julie Maraszak, Sociabilités familiales intellectuelles et artistiques, autour d'une femme artiste au XIXe siècle: Eva Gonvzalès (1849-1883), Universités de Bourgogne, 2016, p.226.
  9. David Alliot, Madame Céline, Tallandier, , 432 p. (ISBN 9791021020931, présentation en ligne).
  10. « Comoedia », sur Gallica, (consulté le )
  11. André Roussard, Dictionnaire des peintres à Montmartre, Roissy-en-Brie, Éditions A. Roussard, 1999, 640 p. (ISBN 9782951360105), p. 216.
  12. (en-US) Leslie Choquette, « Beyond the Myth of Lesbian Montmartre: The Case of Chez Palmyre », Historical Reflections/Réflexions Historiques, vol. 42, no 2,‎ , p. 75–96 (ISSN 0315-7997 et 1939-2419, DOI 10.3167/hrrh.2016.420205, lire en ligne, consulté le ).
  13. Notice no PA00088956, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  14. Antoine de Baecque et Serge Toubiana, François Truffaut, Éditions Gallimard, , p. 29-31.
  15. André Roussard, Dictionnaire des peintres à Montmartre, p. 419.

Articles connexes

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Liens externes

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