Rue Roger-Verlomme
3e arrt Rue Roger-Verlomme
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Situation | |||
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Arrondissement | 3e | ||
Quartier | Archives | ||
Début | rue des Tournelles | ||
Fin | rue de Béarn | ||
Morphologie | |||
Longueur | 50 m | ||
Largeur | 20 m | ||
Historique | |||
Création | 1907 | ||
Dénomination | arrêté du | ||
Ancien nom | rue Étienne-Marcel prolongée impasse de Béarn, impasse des Hospitalières |
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Géocodification | |||
Ville de Paris | 8285 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 3e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
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La rue Roger-Verlomme se situe à l'est du quartier du Marais à Paris (3e arrondissement).
Situation et accès
[modifier | modifier le code]Cette petite rue débute rue de Béarn et se termine rue des Tournelles.
Ce site est desservi par la station de métro Chemin Vert.
Origine du nom
[modifier | modifier le code]Elle porte le nom de Roger Verlomme (1890-1950), qui fut préfet de la Seine.
Historique
[modifier | modifier le code]Impasse des Hospitalières ou du Béarn
[modifier | modifier le code]Cette rue faisait autrefois partie de la rue du Foin. Cette impasse prit ensuite le nom d'« impasse des Hospitalières », en référence à l'hôpital des Hospitalières de la Charité Notre-Dame qui deviendra l'« hôpital des Tournelles » en 1880 puis l'« hôpital Andral » en 1885. Elle est ensuite renommée « impasse du Béarn ».
Fondé par M. Faure, maître d'hôtel ordinaire du roi, l'établissement de ces religieuses fut autorisé par lettres patentes de Louis XIII, du mois de , registrées au parlement le [1]. Le couvent se trouvait au nos 1-9, rue des Minimes, nos 1-5 et nos 2-6, rue Roger-Verlomme, et no 35, rue des Tournelles[2]. La maison des Hospitalières servit de retraite à madame de Maintenon avant qu'elle parût à la cour de Louis XIV. Cette maison, supprimée en 1792, fut remplacée par une filature de coton[1]. En 1867, le Bureau des nourrices y fut installé, puis, de 1880 à 1906, l'hôpital Andral.
Le prolongement jusqu'à la rue des Tournelles
[modifier | modifier le code]En 1907, l'hôpital est détruit et une rue est tracée à son emplacement[2]. Reliant l'impasse du Béarn à la rue des Tournelles, il s'agit d'une section du prolongement envisagé de la rue Étienne-Marcel qui devait aller jusqu'au boulevard Beaumarchais. C'est pourquoi cette rue prit nom de « rue Étienne-Marcel-Prolongée ».
Certains immeubles au nord de la rue datent de cette époque. Les traces encore aujourd'hui visibles de ce projet abandonné sont un élargissement curieux de la rue vers la rue des Tournelles, et une plaque portant l'inscription « ancienne rue Étienne Marcel prolongée » apposée à l'un des coins de rue.
Dans le Marais, on trouve un autre bout de cette « rue Étienne Marcel prolongée », la rue de la Perle.
L'ancienne impasse du Béarn est renommée rue Roger-Verlomme par arrêté du . La rue Étienne-Marcel-Prolongée lui est adjointe par arrêté du .
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
[modifier | modifier le code]- No 5 : maison de la Province de France de la Société des missionnaires d'Afrique, plus connue sous le nom de Pères blancs[3].
Références
[modifier | modifier le code]- Félix Lazare et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments (1re éd. 1844) (BNF 32357628, lire en ligne), p. 289.
- Danielle Chadych, Le Marais. Évolution d'un paysage urbain, Paris, Parigramme, , 637 p. (ISBN 978-2-84096-683-8), p. 517.
- Bibliographie de la France, 8 novembre 1978, sur Gallica.
Annexes
[modifier | modifier le code]Sources
[modifier | modifier le code]- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Les Éditions de minuit, 1972, 1985, 1991, 1997, etc. (1re éd. 1960), 1 476 p., 2 vol. [détail des éditions] (ISBN 2-7073-1054-9, OCLC 466966117).
- Paris Guide 1807, Librairie internationale.