Rue du Banquier
13e arrt Rue du Banquier
| |||
| |||
Situation | |||
---|---|---|---|
Arrondissement | 13e | ||
Quartier | Salpêtrière | ||
Début | 24, rue Duméril | ||
Fin | 53, avenue des Gobelins | ||
Morphologie | |||
Longueur | 190 m | ||
Largeur | 10 m | ||
Historique | |||
Création | Avant 1650 | ||
Dénomination | Avant 1675 | ||
Ancien nom | Rue du Banquier-Patouillet | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 0642 | ||
DGI | 0656 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 13e arrondissement de Paris
| |||
Images sur Wikimedia Commons | |||
modifier |
La rue du Banquier est une voie située dans le quartier de la Salpêtrière du 13e arrondissement de Paris.
Situation et accès
[modifier | modifier le code]La rue du Banquier est accessible par les lignes de métro 7 à la station Les Gobelins et 5 à la station Campo-Formio.
Origine du nom
[modifier | modifier le code]La rue doit sa dénomination à un banquier du nom de « Patouillet », un propriétaire qui possédait à cet endroit au XVIe siècle de grands terrains qui s'étendaient jusqu'à la Bièvre[1].
Historique
[modifier | modifier le code]Cette voie, qui existait avant 1650 et tracée sur le plan de Jouvin de Rochefort de 1672, est une partie d'un ancien chemin qui conduisait à Villejuif qui portait en 1675 déjà le nom de « rue du Banquier » et de « rue du Banquier-Patouillet » et était voisine de la rue du Petit-Banquier.
En 1844, elle reliait la rue du Marché-aux-Chevaux à l'avenue des Gobelins (qui s'appelait alors rue Mouffetard).
La voie est parcourue, en souterrain, par une galerie d'inspection des carrières du 13e arrondissement.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
[modifier | modifier le code]- L'arrière de l'École nationale de chimie physique et biologie de Paris construite de 1970 à 1973.
- Les anciennes usines de construction automobile Delahaye (1898-1954) s'élevaient au no 10.
- Accès au jardin d'immeubles du boulevard de l'Hôpital.
- Au no 20 se trouvait dans les années 2000 une plaque commémorative fantaisiste : « Le 17 avril 1967, ici, il ne s’est rien passé »[2].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Les Éditions de minuit, 1972, 1985, 1991, 1997, etc. (1re éd. 1960), 1 476 p., 2 vol. [détail des éditions] (ISBN 2-7073-1054-9, OCLC 466966117), p. 145.
- « Epigraphie immobilière parisienne » (consulté le ).