Rumegies
Rumegies | |||||
L'école de l'Immaculée-Conception. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Nord | ||||
Arrondissement | Valenciennes | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de la Porte du Hainaut | ||||
Maire Mandat |
Anne Sophie Ghesquière 2020-2026 |
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Code postal | 59226 | ||||
Code commune | 59519 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
1 740 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 226 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 29′ 23″ nord, 3° 21′ 02″ est | ||||
Altitude | Min. 18 m Max. 34 m |
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Superficie | 7,71 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Saint-Amand-les-Eaux (banlieue) |
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Aire d'attraction | Lille (partie française) (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Amand-les-Eaux | ||||
Législatives | Vingtième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nord
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Rumegies est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France. Elle fait partie de la Communauté d'agglomérations de la Porte du Hainaut ( dont le siège est sur le site minier de Wallers-Aremberg), qui regroupe 46 communes réparties sur quatre zones géographiques : l'Amandinois, le Denaisis, l'Ostrevant et la Vallée de la Scarpe dans laquelle se trouve Rumegies.
Géographie
[modifier | modifier le code]Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]Réseau hydrographique
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par l'Elnon, la Sceuf[1], la Rue Prévost[2], le ruisseau de Poquin[3], le ruisseau de Roteleux[4], le ruisseau du Merdinchon[5], le ruisseau du Plat bouchard[6], le ruisseau le rieu[7] et divers autres petits cours d'eau[8],[Carte 1].
L'Elnon, d'une longueur de 16 km, prend sa source près de Rumes, en Belgique, et se jette dans le Courant de l'Hopital à Saint-Amand-les-Eaux, après avoir traversé cinq communes[9].
Gestion et qualité des eaux
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Scarpe aval ». Ce document de planification concerne un territoire de 624 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de la Scarpe aval, comprenant la Pévèle, la plaine de la Scarpe et le bassin minier avec l'Ostrevent. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le , puis révisé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le parc naturel régional Scarpe-Escaut[10].
La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 °C)[12].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 695 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 9,3 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Cappelle-en-Pévèle à 13 km à vol d'oiseau[13], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 736,6 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Rumegies est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Amand-les-Eaux[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant 15 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[18],[19]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[19]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[20],[21].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (88,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (66 %), zones urbanisées (12,9 %), prairies (10,9 %), zones agricoles hétérogènes (10,1 %), forêts (0,2 %)[22]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Voies de communications et transports
[modifier | modifier le code]La commune est desservie par la ligne 872 du réseau interurbain Arc-en-Ciel 2.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le premier nom ancien de Rumegies apparaît en 1058 *Rumelgeias*. En 1286 dans la cartulaire de flandre le village s'appelle Rumegy.
Histoire
[modifier | modifier le code]Les premières traces de vie humaine remontent à 5000 ans environ. Nos ancêtres étaient essentiellement occupés à la chasse comme l'attestent les divers outils retrouvés sur les sites néolithiques de la commune. Des découvertes de l'époque gallo-romaine effectuées le long de la vallée de l'Elnon prouvent également que le village était solidement implanté à cette époque.
Guerres, dévastations, pillages seront les conséquences inéluctables de la situation d'un village aux confins du royaume. Lors des guerres de 1792, le village se trouvera confronté aux problèmes inhérents à sa situation géographique : incursion des Autrichiens, résistances farouches des habitants, guerre religieuse. Le XIXe siècle voit s'apaiser les tensions. La population s'accroît, les brasseries et le tissage se développent.
Entre 1896 et 1932, la ligne de chemin de fer de Saint-Amand à Hellemmes de 32 km dessert la commune.
Dès 1914 le village connaît l'occupation Allemande et Angèle Lecat en 1918 paie de sa vie sa résistance à l'ennemi.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Maire en 1802-1803 : Fievet[23].
Maire en 1807 : Picquet[24].
Maire en 1881 : Robert Cyriaque[25].
Instances judiciaires et administratives
[modifier | modifier le code]La commune relève du tribunal d'instance de Valenciennes, du tribunal de grande instance de Valenciennes, de la cour d'appel de Douai, du tribunal pour enfants de Valenciennes, du conseil de prud'hommes de Valenciennes, du tribunal de commerce de Valenciennes, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai.
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[27].
En 2021, la commune comptait 1 740 habitants[Note 5], en évolution de +1,64 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,7 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 902 hommes pour 876 femmes, soit un taux de 50,73 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,23 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'Église Saint-Brice de Rumegies
- La cense des Metz (42 ha au XVIe siècle), la cense des Ris (34 ha au XVe siècle), la cense de la Bougrie (22 ha au XVe siècle), les terres de l'Argenterie (18 ha au XVIe siècle). D'autres censes, comme celle du Praïel, appartenaient à des propriétaires particuliers." ("Journal d'un curé de campagne" page 23 – Henri PLATELLE).
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Alexandre Dubois († 1739) fut curé (jansénisant) de Rumegies de 1686 à 1739. Il a laissé un journal publié par H. Platelle et dans lequel il raconte la vie de Rumegies.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Les armes de Rumegies se blasonnent ainsi : "D'azur semé de fleurs de lys d'or." |
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Journal d'un curé de campagne au XVIIe siècle, présentation, édition et notes par Henri Platelle, Paris, Cerf, 1965, 208 p.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l'agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Saint-Amand-les-Eaux comprend une ville-centre et quatorze communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Rumegies » sur Géoportail (consulté le 21 septembre 2024).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Sandre, « la Sceuf »
- Sandre, « la Rue Prévost »
- Sandre, « le ruisseau de Poquin »
- Sandre, « le ruisseau de Roteleux »
- Sandre, « le ruisseau du Merdinchon »
- Sandre, « le ruisseau du Plat bouchard »
- Sandre, « le ruisseau le rieu »
- « Fiche communale de Rumegies », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Nord-Pas-de-Calais (consulté le )
- en FranceSandre, « l'Elnon »
- « SAGE Scarpe aval », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Rumegies et Cappelle-en-Pévèle », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Cappelle-en-Pev » (commune de Cappelle-en-Pévèle) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Cappelle-en-Pev » (commune de Cappelle-en-Pévèle) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Saint-Amand-les-Eaux », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Rumegies ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lille (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 279, lire en ligne.
- « Annuaire statistique du département du Nord. Année 1807. », p. 148-149 (images 178-179)..
- « Le Petit Nord : journal politique quotidien ["puis" journal républicain quotidien du matin "puis" journal républicain absolument indépendant] », sur Gallica, (consulté le ), p. 3..
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Rumegies (59519) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Nord (59) », (consulté le ).