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Saint-Genis-de-Saintonge

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Saint-Genis-de-Saintonge
Saint-Genis-de-Saintonge
Mairie et église de Saint-Genis-de-Saintonge.
Image illustrative de l’article Saint-Genis-de-Saintonge
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement Jonzac
Intercommunalité Communauté de communes de la Haute Saintonge
Maire
Mandat
Jacky Quesson
2020-2026
Code postal 17240
Code commune 17331
Démographie
Gentilé Saint-Genésiens
Population
municipale
1 225 hab. (2021 en évolution de −1,21 % par rapport à 2015)
Densité 111 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 29′ 02″ nord, 0° 34′ 01″ ouest
Altitude Min. 20 m
Max. 51 m
Superficie 11,02 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Pons
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Saint-Genis-de-Saintonge
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Saint-Genis-de-Saintonge
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Saint-Genis-de-Saintonge
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Saint-Genis-de-Saintonge
Liens
Site web [1]

Saint-Genis-de-Saintonge est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine). Ses habitants sont appelés les Saint-Genésiens ou Génésiens et les Saint-Genésiennes ou Génésiennes[1].

Établie au cœur de la campagne charentaise, à proximité de la forêt de la Lande et à peu de distance des rives de l'estuaire de la Gironde, cette petite cité est un des pôles d'équilibre du canton de Pons. Elle fut longtemps le chef-lieu du canton de Saint-Genis-de-Saintonge, disparu en 2015.

Traversée par une des plus importantes artères du département, la D 137, qui draine quotidiennement un important trafic, elle concentre commerces, services et quelques entreprises, souvent liées au secteur de l'agriculture. De fait, Saint-Genis, au centre de champagnes céréalières, a développé une des plus grandes unités industrielles de production de pop-corn en France (70 % du pop-corn fabriqué dans l'hexagone) ; la commune abrite également de petites exploitations produisant notamment du tabac brun.

Saint-Genis abrite des infrastructures adaptées dans le domaine de l'éducation (écoles, collège), de la culture (médiathèque, cinéma) ou de la santé. Le développement du tourisme, porté par des projets menés dans les environs (site de Port-Maubert, Pôle-nature de Vitrezay, Les Antilles de Jonzac), s'explique également par la situation géographique de la commune, proche de la cité thermale de Jonzac, de la cité médiévale de Pons et de Royan et des plages de la Côte de Beauté. Un office du tourisme cantonal, implanté en centre-bourg, se charge d'informer les visiteurs sur les opportunités de visites dans les environs de la commune.

Saint-Genis-de-Saintonge appartient à la Communauté de communes de la Haute Saintonge, structure intercommunale regroupant 57 043 habitants (2006).

Géographie

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La commune de Saint-Genis-de-Saintonge se situe dans le sud-ouest du département de la Charente-Maritime, en région Nouvelle-Aquitaine, dans l'ancienne province de Saintonge. Appartenant au Midi atlantique[2], au cœur de l'arc atlantique, elle peut être rattachée à deux grands ensembles géographiques, le Grand Ouest français et le Grand Sud-Ouest français.

Localisation et accès

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Saint-Genis-de-Saintonge est un pôle d'équilibre du canton de Pons, dans le sud de la Charente-Maritime.

La commune est traversée par la route départementale 137 (ancienne N137 reliant Bordeaux et Saint-Malo).

Le , Saint-Genis-de-Saintonge a perdu une partie de son territoire au profit de la commune de Bois.

Communes limitrophes

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Communes limitrophes de Saint-Genis-de-Saintonge
Saint-Palais-de-Phiolin Mosnac
Bois Saint-Genis-de-Saintonge Clion
Plassac Saint-Sigismond-de-Clermont

Cours d’eau

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Le fleuve côtier Seudre prend sa source près du hameau Saint-Antoine, à l’extrémité sud-ouest du territoire communal, au lieu-dit Le Vivier[3]. Il s’écoule d’abord vers le nord-est, oblique vers le nord-ouest et quitte la commune, après un parcours d’environ 600 mètres, vers celle de Bois, au niveau du pont de Rouston.

Un autre cours d’eau, le ruisseau des Laignes, prend sa source dans la commune, au sud du hameau des Grands Bernards, au lieu-dit Le Rossignol[4], s’écoule vers le nord-est, traverse le bourg de Saint-Genis, oblique vers le sud-est et conflue avec la Rochette, à la limite de la commune de Clion[5].

Le climat est de type océanique aquitain : la pluviométrie est relativement élevée en automne et en hiver, avec des hivers doux. L'été reste tempéré grâce à la brise marine. Deux vents venant de l'océan, le noroît et le suroît, soufflent sur les côtes du département. L'ensoleillement de la côte charentaise est très important : avec 2 250 heures par an, il est comparable à celui que connaît une partie de la côte méditerranéenne[6].

Les relevés de la station météorologique de La Rochelle entre 1946 et 2000 permettent de déterminer quelques dates majeures au point de vue climatique en Charente-Maritime : ainsi, au cours de ce laps de temps, la température la plus froide a été relevée le  : −13,6 °C.
Un pic de température (dépassé seulement au cours de la canicule de 2003) a été atteint le avec près de 39 °C à l'ombre.
Si 1953 est considérée comme l'année la plus sèche, 2000 a été au contraire la plus pluvieuse[7].

La Charente-Maritime est le département français qui a été le plus durement touché par la tempête Martin du . Les records nationaux de vents enregistrés ont été atteints avec 198 km/h sur l'île d'Oléron et 194 km/h à Royan.

Dans la nuit du 23 au , la région a été frappée par la tempête Klaus. Malgré des rafales de vent dépassant les 120 km/h, les dégâts relevés dans la commune sont demeurés relativement minimes au regard de la situation dans le Médoc tout proche[8].

Les côtes charentaises et vendéennes ont de nouveau durement été éprouvées par la tempête Xynthia qui a traversé la région dans la nuit du au . Saint-Genis, dans l'intérieur des terres, n'a pas été trop affecté par ces conditions climatiques extrêmes, et n’a relevé que quelques dégâts minimes.

Les tableaux suivants résument les principales données climatiques des stations de Météo-France de Cognac (environ 30 kilomètres à l'est) et de La Rochelle (environ 80 kilomètres au nord).

Données météorologiques à Cognac

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Données climatiques à Cognac
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2 2,8 3,8 6,2 9,4 12,4 14,4 14 12,1 8,9 4,7 2,6 7,8
Température moyenne (°C) 5,4 6,7 8,5 11,1 14,4 17,8 20,2 19,7 17,6 13,7 8,6 5,9 12,5
Température maximale moyenne (°C) 8,7 10,5 13,1 15,9 19,5 23,1 26,1 25,4 23,1 18,5 12,4 9,2 17,7
Ensoleillement (h) 80 103,9 153,3 184,5 204,9 239,6 276,4 248,3 199,4 159 96,8 78,8 2 024,9
Précipitations (mm) 80,4 67,3 65,9 68,3 71,6 46,6 45,1 50,2 59,2 68,6 79,8 80 783,6
Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de Cognac de 1961 à 1990[9].


Données météorologiques à La Rochelle

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Données climatiques à La Rochelle
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3,4 2,8 5,4 7,4 10,7 13,7 15,8 15,7 13,7 10,5 6,3 3,9 9,2
Température moyenne (°C) 5,9 6,9 8,7 11,1 14,3 17,5 19,8 19,6 17,8 14,2 9,4 6,6 12,7
Température maximale moyenne (°C) 8,5 9,9 12,1 14,7 17,9 21,3 23,8 23,5 21,8 18 12,6 9,2 16,1
Ensoleillement (h) 84 111 174 212 239 272 305 277 218 167 107 85 2 250
Précipitations (mm) 82,5 66,1 57 52,7 61,1 42,9 35,1 46,4 56,5 81,6 91,8 81,8 755,3
Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de La Rochelle de 1961 à 1990[10].


Au , Saint-Genis-de-Saintonge est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12] et hors attraction des villes[13],[14].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (82,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,1 %), zones agricoles hétérogènes (20,2 %), forêts (11,6 %), zones urbanisées (9,2 %), cultures permanentes (1,1 %), prairies (0,7 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Saint-Genis-de-Saintonge est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Rochette et la Seudre. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1999 et 2010[18],[16].

Saint-Genis-de-Saintonge est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire de la forêt de la Lande, un massif classé à risque dans le plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI), élaboré pour la période 2017-2026 et qui fait suite à un plan 2007-2016[19]. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par divers arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’article L.131-1 du code forestier et l’arrêté du règlementent l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions[20]. Un autre arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 1],[19],[21],[22].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Genis-de-Saintonge.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[23].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 79,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 603 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 475 sont en aléa moyen ou fort, soit 79 %, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2003 et 2005 et par des mouvements de terrain en 1983, 1999 et 2010[16].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[26].

Le nom de Saint-Genis-de-Saintonge vient de Sanctus Genesius, archevêque de Lyon au VIIe siècle, dont la fête est célébré le . La principale fête de la localité est toujours fixée près de cette date[27],[28].

Sous la Révolution, la commune portait le nom de Genis.

Le , Saint-Genis prend le nom de Saint-Genis-de-Saintonge en référence au nom de l'ancienne province française, dans laquelle elle se situait.

Le bourg de Saint-Genis a pour origine la présence d’un prieuré secondaire du prieuré de Saint-Eutrope de Saintes. Le village était alors situé non loin de l’ancienne voie romaine menant depuis Pons à Blaye et plus tard le long du chemin très fréquenté menant à Saint-Jacques-de-Compostelle.

Les vestiges archéologiques

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À Saint-Genis, en 1829, deux amphores, une aiguière en céramique commune de 18 cm de haut, un plat en céramique sigillée avec l’estampille iulus et un petit vase de cette époque furent découverts à la sortie nord actuelle de Saint-Genis[29]. Le contexte de la découverte est inconnu, peut-être une sépulture. Ces objets sont aujourd’hui au musée archéologique de Saintes. Dans les mêmes parages au lieu-dit Chez Gabard[30], en 1980, un petit sarcophage monolithe fut découvert. Il a la forme d’un parallélépipède rectangle recouvert d’une dalle plate aux bords biseautés. Il renfermait le squelette d’un enfant et des céramiques de la fin du Ier siècle ap. J.-C. et 3 pièces. L'ensemble fut aussi déposé au musée de Saintes.

Lors de travaux de terrassement en janvier 2020 dans la zone artisanale des terres du poteau, une borne routière furent découverte.Cette borne en pierre calcaire. Elle était située le long la voie reliant Saintes à Blaye via Pons.Cette borne porte une inscription latine qui peut être traduite ainsi " A nos deux seigneurs les empereurs Cesars Gaius Aurelius Valerius Diocletianus et Marcus Aurelius Valerius Maximianus pieux heureux invincibles Augustes et à Flavius Valerius Constantius et Galerius Valerius Maximianus , les deux nobles Césars"[31].Cette dédicace au deux Augustes de la première tétrarchie : Dioclétien et Maximien permet de dater la borne milliaire d'entre 293 et 305.

Dans la partie au sud du bourg au niveau de la D2 en direction de Jonzac dans le Fief de la Garenne un sarcophage datant du VIe ou VIIe siècle contenant deux squelettes fut découvert alors que les traces gallo-romaines n’étaient jusqu'à présent connues qu’au nord de la commune.

De même à Saint-Révérend dans la partie est de la commune de Saint-Genis, un cimetière du haut Moyen Âge fut découvert en 1960. Il contenait trois sarcophages en calcaire coquillé orientés sud nord[29]

Le prieuré clunisien de Saint-Genis

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Ce prieuré à l'origine du bourg dépendait du prieuré de Saint-Eutrope de Saintes lui-même dépendant de l’abbaye de Cluny. Il devait être constitué d’une maison conventuelle pouvant loger deux à trois personnes avec les dépendances liées à l’activité agricole (grange, hangar, chai, etc …) et des terres situées dans la paroisse. Ces bâtiments se trouvaient sur la place Ambroise Sablé à droite en regardant l’église. Quant aux terres du prieuré, elles étaient à la sortie du bourg en direction de Jonzac (le fief de Saint-Genis sur le cadastre).

Il fut créé entre 1230 et 1260. En 1292, il a à sa tête comme prieur Pierre Regis qui est secondé du frère Guillaume Texer. L’état des possessions de la maison de Cluny en Saintonge en 1385 n’indique que la seule présence du prieur à Saint-Genis[32].

La présence de moines à Saint-Genis est attestée jusqu’au XVIe siècle par un fait judiciaire relativement scabreux, mais la moralité des gens d'Église à cette époque est souvent douteuse. En un certain Jean Bouron de Saint-Seurin-d’Uzet fournit une femme, sa propre belle-sœur, à un moine de Saint-Genis puis au curé de Fléac sur Seugne.L’établissement réussit donc à se maintenir tant bien que mal jusqu’au milieu XVIe siècle mais les guerres de Religion lui furent fatales.Le prieuré fut détruit par les religionnaires, c’est-à-dire les protestants sans doute au cours de l’année 1568. Le prieuré se transforma alors en rente ecclésiastique.

Le , Jean-Louis Nogaret de la Vallette, duc d’Éperrnon achète la baronnie de Plassac à Anne de Pons. Il releva le prieuré et concéda le ses revenus au Collège des Jésuites de Saintes.Il compléta cette donation le par ceux de l’abbaye de La Tenaille[33]. Ceci dans le but de leur assurer d’une part les moyens nécessaires à leur subsistance et mais aussi à entretenir particulièrement les professeurs du collège de Saintes que les jésuites venaient de fonder en 1608. Ce fut confirmé par une bulle du pape Paul V le .

Les jésuites à la réception de ce don remirent en état au début du XVIIe siècle le prieuré. Ils firent construire un hangar pour stocker les récoltes sur les ruines de la maison conventuelle et réhabilitèrent l’église.Ils consentirent à payer une redevance au prieur et à l’aumônier de Saint-Eutrope, du fait que la cure de Saint-Genis restait à la charge de la nomination du prieur Saint-Eutrope. En contrepartie, ils percevraient la globalité des revenus et ne leur reversaient que cette rente. Ils affermèrent par la suite le prieuré à des habitants de Saint-Genis est comme le notaire Royal jean Bouquet. Lors de la fête patronale du bourg la Saint Genes fêtée le en même temps que la Saint-Louis, deux pères jésuites venaient dire la messe à Saint-Genis. Ce qui est à l'origine de la principale fête de Saint-Genis.

En 1762, les jésuites furent expulsés de France. Les trois ordres de la ville de Saintes réunis en assemblée leurs choisirent comme successeurs les bénédictins de la congrégation de Saint Maur. Après aval du parlement de Bordeaux en ils reprenaient l’administration du collège de Saintes. Et comme convenu dans l’édit royal de , le de la même année ils prenaient possession du prieuré de Saint-Genis et de ses rentes. Mais les biens des Jésuites ayant été placé sous séquestre, l’administrateur Pierre Sené, notaire royal à Saintes s’opposa à cette prise de possession.Le roi n’avait pas approuvé les conventions établies entre les bénédictins et la ville de Saintes qui prévoyaient de transmettre sans condition les revenus au religieux de Saint-Maur. Il souhaitait que l’on respecte l’édit de février prévoyant la formation d’un bureau d’administration du collège. Or la ville de Saintes ne pouvait disposer des biens sous séquestre sans la nomination d’un bureau d’administration mais les bénédictins ne pouvaient consentir à la nomination d’un bureau en dehors de leur compagnie.Faute de revenus en 1765 les bénédictins renoncèrent à la charge du collège, la ville de Saintes nomma aussitôt un bureau d’administration et confia le collège à des prêtres séculiers munis de leurs grades universitaires3. Le collège hérita de tous les biens appartenant aux jésuites, ils étaient gérés par l’économe du bureau d’administration M. Maillet puis son successeur M. Petit en .

Le prieuré de Saint-Genis continua de payer sa rente au collège à chacun de ces différents occupants. Le la redevance du collège était payée pour la dernière fois avant que la tourmente révolutionnaire ne balaye tout. Le prieuré de Saint-Eutrope fut vendu comme bien national en 1790 avec lui les rentes y attenant.

La construction de la nouvelle église à la fin du XIXe siècle et l’aménagement de la place Ambroise-Sablé firent disparaître les dernières traces physiques du bâtiment conventuel. Aujourd’hui la seule empreinte laissée par le prieuré est le nom que porte le ruisseau traversant le bourg de Saint-Genis : le prieuré.

La commanderie antonine de Saint-Genis

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Outre le prieuré clunisien, un autre établissement religieux s'installa sur la commune en lisère de la Forêt de La lande : une commanderie hospitalière.Cette commanderie datant du XIIIe siècle était une commanderie de l’ordre hospitalier de Saint-Antoine. Elle dépendait de celle de Boutiers fondée vers 1095, commanderie dont il ne reste plus rien d'apparent car elle fut détruite par des soldats protestants vers 1565. La commanderie de Saint-Antoine était installée dans le village actuel du Petit-Saint-Antoine dans la commune en face de l’actuelle école d’agriculture. Elle se composait d’une église et de maisons conventuelles Il y avait aussi des terres qui lui étaient attachées pour lui fournir un revenu. Des commandeurs se succédèrent à Saint-Antoine du Bois au moins de 1447 à 1671.Le commandeur avait droit de justice sur ses tenanciers et notamment il pouvait infliger des amendes, au maximum de quinze sous comme le prévoyait la coutume de Saintonge. Les commandeurs avaient en vis-à-vis de leur établissement, un logis noble à la place de l’actuel lycée. Le le commandeur de la commanderie Guillaume Niort et le seigneur de Plassac eurent un conflit à propos de la limite séparant leur propriété. La commanderie se trouve en bordure de la châtellenie de Plassac. À la suite de ce litige sept bornes marquées d’une croix du côté du fief des Antonins furent plantées pour délimiter l’emprise des terres de la commanderie. En 1539, la commanderie est alors composée d’une église, de maisons, de prés, de terres et de vergers. En ce milieu du XVIe siècle la commanderie semble être dans un piteux état, il n’en reste plus que des masurailles.

En 1641 le commandeur Chapais intenta un procès envers la dame Bodin, dame de Saint-Antoine et de Chassac et son fils Hélie Claveau. Son mari René Claveau, seigneur de La plaine avait usurpé des terres et des droits de la commanderie. À la suite des guerres de Religion, une grande partie de la commanderie est passée dans les mains du seigneur voisin. Le procès permit aux Antonins de récupérer une partie de leur bien.

En 1671 bien qu’en ruines, la commanderie est encore un bien générant des revenus. Avec le temps, la commanderie ne devint avec le déclin de l’ordre des Antonins plus qu’une rente ecclésiastique. Sur la carte de Cassini à la fin du XVIIIe siècle, un édifice en ruines marque seulement sa présence. La légende locale raconte qu’un moulin fut construit à la place de l’ancienne chapelle avec les restes de celle-ci. Il fut frappé par la foudre et reconstruit mais une nouvelle fois la foudre s’y abattit. Pensant à une manifestation divine son propriétaire préféra le laisser en l’état.

De 1671 à la Révolution, le domaine comprenant l'ancien fonds de la Commanderie et celui plus important du Vieux Logis ne forment plus qu’un et se transmettent par héritages et mariages successifs et ventes.

Saint-Genis, place commerciale[34]

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Le château de Plassac, siège de la châtellenie dont faisait partie Saint-Genis.

Saint-Genis fut une place commerciale de très bonne heure. Le censif de l’Hôpital neuf de Pons prouve la présence de la tenue d’une foire dans la paroisse dès 1315.

En 1530, la seigneurie de Plassac est doté d'un marché et de trois foires par an. Jacques de Pons le seigneur du lieu justifie ces foires par son souhait de profiter du passage des marchands qui ne s’arrêtaient pas faute de foire et faciliter ainsi l’enrichissement de la population de la bourgade. Les foires se tenaient à la Saint-Antoine le , à la Saint-Genis le (un des divers saint Genes fêté aussi à cette date), et à l’exaltation de la Sainte-Croix le . Les foires étaient accordées à une châtellenie, Saint-Genis faisant partie de celle de Plassac, tout laisse à penser que les foires et les marchés se tenaient sur le territoire de la paroisse de Saint-Genis et non sur celle de Plassac. Cette dotation de 1530 correspond à une restauration de l’ancien marché de Saint-Genis renforcé par 3 foires annuelles, dont l’une à la Saint-Genis, saint patron de la paroisse.

Champ de foire aux boeufs

Saint-Genis compta trois champs de foire et chacun avait une destination particulière, un pour les bœufs, un deuxième pour les moutons et un troisième pour les cochons.

Jour de foire en 1912 à St genis de Saintonge

La halle primitive de Saint-Genis était en bois probablement construite au XVIe siècle par le comte de Plassac. Cet édifice était situé à l'emplacement de la salle des fêtes actuelle.

Elle occupait au sol une forme de parallélogramme. Chacun des bancs est tenu à rente au comte de Plassac. La halle fut rachetée par la commune de Saint-Genis en pour 1 800 francs au marquis de Dampierre. En 1835, sous les ordres de l’architecte Emery, chevalier de la Légion d'honneur et maire de Bois, sur l’emplacement de la halle primitive une nouvelle halle en pierre est construite. En 1931, elle est définitivement transformée en salle des fêtes suivant le plan de M. Ollivier architecte de Jonzac.

La foire drainait la population environnante et comme elle durait la journée entière à l’époque, il fallait bien se nourrir sur place. C’est pourquoi dans les lieux de foire une foule de petits restaurateurs exerçaient.

À Saint-Genis-de-Saintonge, la date ancestrale du jeudi est encore respectée, il y a ainsi un marché tous les jeudis et une foire le deuxième jeudi de chaque mois. Depuis quelques années de un marché le samedi et un autre le dimanche ont lieu.

Le rôle crucial de la route Bordeaux-Saint Malo.

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Jusqu'au XVIIIème siècle, la voie principale reliant Saintes à Bordeaux suit encore le parcours de la voie antique. Elle remplacée par une nouvelle voie; la route Royale reliant Bordeaux à Saint Malo.Elle passe par Saintes et Pons et contrairement à la voie romaine, elle traverse le bourg de Saint- Genis, Dans l’Atlas de Trudaine ,en 1747,qui présente les routes royales construites et futur, la future 137 est représentée.

En 1720 , une brigade de Maréchaussée est créée à Saint-Genis et implantée le long de la route royale Bordeaux Saint-Malo.Cette brigade faisait partie de la lieutenance de Maréchaussée de Saintes. À cette époque on ne trouve des brigades dans cette lieutenance qu'à Saintes, Cognac, Chalais, Barbezieux, Marennes, La Tremblade et Saujon.

Les trois premières brigades comme celle de Saint-Genis ont à leur tête un exempt pour les autres ce sont des brigadiers qui en sont les chefs. Ceci prouve le rôle stratégique à cette époque de la brigade saint-génésienne, la seule importante du sud du département.

Chaque jour deux hommes de chaque brigade étaient détachés pour faire une tournée dans leur district. Ces tournées avaient pour but de s’informer de tout ce qui se passait, d’arrêter les voleurs, les délinquants en flagrant délit. Dès qu’ils étaient capturés, ils étaient envoyés au lieutenant ou déposés à la caserne. La Maréchaussée était tenue de visiter les auberges, d’être présente lors des foires et des marchés, de faire des patrouilles de nuit et d’escorter les voitures de poste dans les passages dangereux.

En 1776, le corps fut réorganisé, Saint-Genis perdit son sous-lieutenant ; la brigade fut désormais gérée par un brigadier.En 1790, la Maréchaussée est transformée en Gendarmerie. La brigade de Saint-Genis perdit de son importance alors que de nouvelles brigades sont créées à Jonzac et à Pons. Elle disparaît même.La commune de Saint-Genis demanda par la suite le rétablissement de la brigade par exemple en 1847. Elle est finalement rétablie en 1851

En 1768, un relais de poste s’installe à l’entrée nord du bourg par la suite de nombreuses auberges s'installèrent dans le bourg (jusqu' à 17 vers 1900. )Cette voie passant au centre du bourg amena donc une activité économique supplémentaire et compléta l'attractivité des foires et marché.

Lors de la réorganisation administrative de 1801, cela permit à Saint-Genis de devenir le chef-lieu du canton grâce à plusieurs éléments : la présence de la gendarmerie, la route alors impériale et le fait d’être le croisement de celle-ci avec la voie menant de Jonzac vers le petit port de Maubert sur la Gironde.

Politique et administration

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Administration municipale

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De 1789 à 1799, en vertu de la loi du , les agents municipaux (maires) sont élus au suffrage direct pour 2 ans et rééligibles, par les citoyens actifs de la commune âgés d'au moins 25 ans, contribuables payant une contribution au moins égale à 3 journées de travail dans la commune. Sont éligibles ceux qui paient un impôt équivalent au moins à dix journées de travail.

La mairie de Saint-Genis-de-Saintonge.

De 1799 à 1848, la constitution du 22 frimaire an VIII () revient sur l’élection du maire, les maires sont nommés par le préfet pour les communes de moins de 5 000 habitants. La Restauration instaure la nomination des maires et des conseillers municipaux. Après les lois organiques 1831, les maires sont nommés (par le roi pour les communes de plus de 3 000 habitants, par le préfet pour les plus petites), mais les conseillers municipaux sont élus au suffrage censitaire pour six ans.

Du à 1851, les maires sont élus par le conseil municipal pour les communes de moins de 6 000 habitants.

De 1851 à 1871, les maires sont nommés par le préfet, pour les communes de moins de 3 000 habitants et pour 5 ans à partir de 1855. Après 1871, les maires sont de nouveau élus, sauf dans les chefs-lieux (de départements, d'arrondissements ou de cantons).

Ce n'est que le , qu'une loi sur l’organisation municipale (encore en vigueur) est votée, et qui régit le principe de l'élection du maire et des adjoints par le conseil municipal, quelle que soit l'importance de la commune (sauf pour Paris). La loi du fixe le mandat à quatre ans, durée portée le à six ans[35].

La commune ayant moins de 3 500 habitants l'élection des conseillers municipaux est au scrutin majoritaire[36] plurinominal à deux tours, avec panachage :

  • au premier tour, des candidats sont élus s'ils ont obtenu la majorité absolue et le vote d'au moins le quart des électeurs inscrits[37] ;
  • au second tour, la majorité relative suffit. Les listes ne sont pas obligatoires. Les suffrages sont comptabilisés individuellement, et le panachage est autorisé.

De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 15 membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales[38]). Lors du scrutin de 2008 Jacky Quesson est élu conseiller municipal au premier tour et prend les fonctions de maire. Le taux de participation a été de 69,26 % au premier tour. Il n'y a pas eu de second tour[39].

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1790 1791 François Boyveau   Maitre de Poste
1791 1794 François Vedeau   Marchand de toile
1794 1795 François Boyveau   Maitre de poste
1795 1796 Nicolas Huripeau   Négociant
1796 1796 François Vedeau   Marchand de toile
1796 1798 François Boyveau   Maitre de poste
1798 1800 Paul Antoine Hilairet   Négociant
1800 1808 Jean François Hypolite Moufflet   Notaire
1808 1813 Jean Poché Lafond   Docteur en médecine
1813 1815 Simon Olivier Seguineau   Notaire
1815 1818 François Vedeau   Marchand de toile
1818 1820 François Boyveau   Maitre de poste
1820 1822 Léonard Hilairet   Chirurgien
1822 1833 Simon Olivier Seguineau   Notaire
1833 1848 Auguste Verger   Propriétaire Rentier
1848 1849 Gabriel Stavelot   Négociant en vin
1849 1855 Edmé Girard   Propriétaire Marchand poilier
1855 1866 Sicaire Dexam   Notaire
1866 1892 André Aubouin   Docteur vétérinaire
1892 1905 Alcide Beauvais   Négociant en vin
1905 1919 Jean Armand Stavelot   Négociant en vin
1919 1935 Ambroise Sablé   Instituteur
1935 1944 Edgard Boisson   Notaire
1944 1959 Georges Raine   Agriculteur
1959 1965 Hubert Bondon   Agriculteur
1965 1989 Jacques Rapp   Pharmacien/Ancien conseiller départemental
1989 en cours Jacky Quesson DVD Inséminateur retraité
Ancien conseiller départemental
Les données manquantes sont à compléter.


À la suite de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.

Politique environnementale

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Dans son palmarès 2023, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune[40].

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Saint-Genis-de-Saintonge depuis 1793. D’après le recensement Insee de 2007, Saint-Genis-de-Saintonge compte 1 214 habitants (soit une augmentation de 28 % par rapport à 1999).

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[42].

En 2021, la commune comptait 1 225 habitants[Note 2], en évolution de −1,21 % par rapport à 2015 (Charente-Maritime : +3,35 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9568629689889631 0231 0731 0931 100
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 1951 2101 2441 1671 2511 3081 2581 2221 018
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 0471 1041 063943924968956936901
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
8968528099069569521 1851 2431 241
2018 2021 - - - - - - -
1 2551 225-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee à partir de 2006[44].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 27,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (29 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 38,1 % la même année, alors qu'il est de 34,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 572 hommes pour 683 femmes, soit un taux de 54,42 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (52,15 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[45]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,7 
90 ou +
4,7 
11,0 
75-89 ans
16,0 
22,6 
60-74 ans
19,6 
21,5 
45-59 ans
22,0 
13,5 
30-44 ans
12,3 
15,7 
15-29 ans
13,9 
14,0 
0-14 ans
11,6 
Pyramide des âges du département de la Charente-Maritime en 2021 en pourcentage[46]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,6 
10,1 
75-89 ans
12,6 
22 
60-74 ans
23,2 
20,1 
45-59 ans
19,7 
16,1 
30-44 ans
15,6 
15,2 
15-29 ans
12,7 
15,4 
0-14 ans
13,6 

Enseignement

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Saint-Genis-de-Saintonge est équipé d'un collège de l'enseignement secondaire public qui a reçu 281 élèves à la rentrée 2010. Ceux-ci sont encadrés par un corps professoral de 24 enseignants[47].

Saint-Genis-de-Saintonge appartient au diocèse catholique de La Rochelle et Saintes, lui-même subdivision de la province ecclésiastique de Poitiers depuis 2002 (de la province ecclésiastique de Bordeaux avant cette date) et au doyenné de Haute-Saintonge.

La commune abrite une des plus grandes unités industrielles de production de pop-corn en France (70 % du pop-corn fabriqué dans l'hexagone[48].

Saint-Genis contribue à la production de caviar français. L'entreprise régionale Sturgeon produit 12 tonnes par an, et rend la France depuis cette année le premier producteur au monde, devançant l'Iran et la Russie où l'esturgeon n'est pas élevé et protégé. La consommation mondiale est de 120 tonnes par an[49]. Saint-Genis est l'un des six sites de cette entreprise, répartis à proximité de l'estuaire de la Gironde[50].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Église Notre-Dame-de-l'Immaculée-Conception

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Intérieur de l'église.

Église néo-gothique construite au XIXe siècle sur les plans de Gustave Alaux, elle remplaça un vieux prieuré roman qui dépendait de l'église Saint-Eutrope de Saintes.

Ce nouvel édifice,bâtit dans le style romano-gothique,à la forme d’une croix latine avec le clocher en avant de la nef et dont la base fait porche et se termine par une élégante flèche. Sa construction débuta vers 1864 et fut achevée en 1868.L’emplacement de l’église fut déplacé, en effet elle est construite plus en retrait de la route nationale que le lieu de culte primitif.

Les autels et la chaire sont l’œuvre vers 1875 de Émile Raphaël, sculpteur installé à Saintes place du bois d’amour, fils du sculpteur Camille Raphaël dit Arnold.

Elle remplaça une ancienne église romane qui datait du début du XIIe siècle. C’était un bâtiment de taille modeste et qui fut très remanié. Cet édifice présentait un plan très simple en quadrilatère avec une façade orientée à l’ouest et un chevet semi circulaire dirigé vers l’est. Un campanile au-dessus de la porte contenait en 1677 deux petites cloches.

En 1860, elle se trouvait encastrée dans un ensemble de bâtiments, notamment du côté septentrional. Une fois désacralisée,la municipalité pendant un temps transforma l'ancienne église romane désaffectée en école, la classe avait lieu dans le chœur et le reste de la nef avait été transformé en préau.Après la construction du groupe scolaire et d'une nouvelle mairie en 1885,elle fut rasée avec les bâtiments l'encadrant pour laisser place à une vaste place.

Patrimoine culturel

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Langue saintongeaise

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Carte représentant l'aire linguistique du Saintongeais dans les Charentes et le Nord-Gironde
Aire linguistique du Saintongeais

La commune est située dans l'aire linguistique du saintongeais, un dialecte faisant partie de la famille des langues d’oïl, branche des langues romanes, qui comprend également le français, l’angevin le picard et le poitevin avec lequel il est souvent regroupé dans un domaine plus vaste, le poitevin-saintongeais.

Le saintongeais (saintonjhais) est la langue vernaculaire parlée en Saintonge ainsi que dans une partie de l'Aunis, de l'Angoumois, mais aussi dans quelques enclaves de Guyenne (Pays Gabay ou Grande Gavacherie, Petite Gavacherie autour de Monségur dans l'Entre-deux-Mers et enclave du Verdon, en Médoc). On l’appelle parfois aussi le charentais ou encore le patois charentais. Les locuteurs sont dits patoisants.

Le saintongeais a fortement influencé l’acadien et en conséquence, par ricochet, le cadien ; quant au québécois, il a été influencé par les parlers tels que le normand, le francien et le saintongeais.

La langue saintongeaise présente de nombreux traits communs avec des langues telles que le cadien ou l'acadien, ce qui s'explique par les origines saintongeaises d'une partie des émigrants vers la Nouvelle-France au XVIIe siècle.

Gastronomie

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Le pineau des Charentes est un vin de liqueur produit traditionnellement dans la région.

La gastronomie saintongeaise est principalement axée sur trois types de produits : les produits de la terre, les produits de la mer et les produits de la vigne.

Les préparations à base de viande de porc occupent une place prépondérante dans la cuisine régionale : ainsi des gratons ou des grillons, sortes de rillettes à base de viandes rissolées et confites dans leur graisse, du gigorit (ou gigourit), un civet mêlant sang, gorge, foie et oignons, ou de la sauce de pire, à base de fressure, d'oignons et de vin blanc de pays[51].

La cuisine saintongeaise intègre tout naturellement de nombreuses recettes à base de « cagouilles », le nom local de l'escargot petit-gris. Animal tutélaire de la Saintonge, il est notamment cuisiné « à la charentaise », c'est-à-dire cuit dans un court-bouillon agrémenté de vin blanc, d'ail et de mie de pain.

Carte des différentes zones de production du Cognac et du Pineau dans les deux Charentes : Saint-Genis-de-Saintonge est en Bons bois
Zone de production du cognac et du pineau.

Parmi les autres spécialités locales, il convient de noter également les pibales (alevins d'anguille pêchés dans la Gironde, spécialité de Mortagne et de Blaye), les huîtres de Marennes-Oléron, les sardines de Royan, les « thyeusses de gueurnouilles » (cuisses de grenouilles), la sanglette, une galette préparée à base de sang de poulet et d'oignons cuits, le farci saintongeais (variante du farci poitevin), le lapin au pineau, le foie gras ou encore les confits.

Les desserts traditionnels sont issus de la cuisine paysanne : millas (gâteau à la farine de maïs, qu'on retrouve dans une grande partie du Sud-Ouest de la France), galette charentaise, au beurre de Charentes-Poitou, ou encore merveilles (beignets).

Les vignes de la région servent à la confection d'eaux-de-vie réputées, telles que le pineau des Charentes et plus encore, le cognac. La commune de Saint-Genis-de-Saintonge est ainsi intégralement située dans la zone de production des « Bons bois ».

Équipements, services et vie locale

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En 2002, la commune a reçu le label « Ville Internet M »[52].

Personnalités liées à la commune

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Personnalités nées dans la commune

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Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 7 mètres minimum de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. Les gentilés de Charente-Maritime
  2. Louis Papy, Le Midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984
  3. « Source de la Seudre au lieu-dit Le Vivier, à l’extrémité sud-ouest de la commune de Saint-Genis-en-Saintonge, altitude : 33,1 m » sur Géoportail (consulté le 2 juin 2023).
  4. « Source du ruisseau des Laignes au lieu-dit Le Rossignol, près du hameau des Grands Bernards, altitude : 32,1 m » sur Géoportail (consulté le 2 juin 2023).
  5. « Confluence du ruisseau des Laignes avec la rivière La Rochette, altitude : 22,5 m, env. 200 m en aval du pont du Pas du Cheval » sur Géoportail (consulté le 2 juin 2023).
  6. Préfecture de Charente-Maritime : Météo France
  7. Relevés Météo-France de 1946 à 2000, sur le site Bernezac.com
  8. Journal Sud Ouest, édition locale de Royan datée du
  9. « Cognac, Charente(16), 30m - [1961-1990] », sur infoclimat.fr (consulté le ).
  10. « La Rochelle, Charente-Maritime(17), 4m - [1961-1990] », sur infoclimat.fr (consulté le ).
  11. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  12. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Genis-de-Saintonge », sur Géorisques (consulté le ).
  17. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  18. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  19. a et b « Plan départemental de protection des forêts contre l’incendie 2017 – 2026 », sur draaf.nouvelle-aquitaine.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  20. « Réglementation des feux en extérieur. », sur charente-maritime.gouv.fr, (consulté le ).
  21. « Les Obligations Légales de Débroussaillement (OLD). », sur charente-maritime.gouv.fr, (consulté le ).
  22. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  23. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  24. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  25. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Saint-Genis-de-Saintonge », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  26. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  27. « Histoire de La commune », sur Site de saint genis ! (consulté le ).
  28. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, (ISBN 978-2-600-02884-4, lire en ligne)
  29. a et b Louis Maurin, Carte archéologique de la Gaule, la Charente-Maritime., Éditions de la Maison des sciences de l'homme,
  30. Louis Maurin, Carte archéologique de la gaule, la charente maritime, Éditions de la Maison des sciences de l'homme,
  31. Sahcm, Les voies romaines de la Saintonge, La Rochelle, (ISBN 978-2-9585274-0-2)
  32. Robert Favreau, La commanderie du Breuil du pas et la guerre de Cent Ans en Saintonge méridionale
  33. Bulletin de la société des archives historiques, tome 6
  34. Jean-Hugues Favereau, Saint Genis de Saintonge, images d'autrefois, Le passage des heures (ISBN 9782916405636)
  35. La décentralisation, site de l'Assemblée nationale
  36. art L. 252 du code électoral
  37. art L. 253 du code électoral
  38. « nombre des membres du conseil municipal des communes », Legifrance.
  39. « Résultats élections municipales 2008 à Saint-Genis-de-Saintonge », sur linternaute.com.
  40. Les communes labellisées, Site des villes et villages fleuris, consulté le .
  41. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  42. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  43. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  44. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  45. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Saint-Genis-de-Saintonge (17331) », (consulté le ).
  46. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Charente-Maritime (17) », (consulté le ).
  47. Fiche de présentation du collège public de Saint-Genis-de-Saintonge
  48. Charentes Alliance fait une fleur, in Charente-Libre, 13 décembre 2010
  49. Reportage dans le journal télévisé TF1 du 30 décembre 2011 soir
  50. Société Sturgeon, « Production d'esturgeon et du caviar français d'Aquitaine », (consulté le ).
  51. Charente-Maritime, encyclopédie Bonneton, p. 106-107
  52. « Villes Internet par régions », sur villes-internet.net (consulté le ).