Sainte-Ouenne
Sainte-Ouenne | |||||
L'église Sainte-Eugénie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Deux-Sèvres | ||||
Arrondissement | Parthenay | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Val de Gâtine | ||||
Maire Mandat |
Thierry Lemaitre 2020-2026 |
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Code postal | 79220 | ||||
Code commune | 79284 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Sainte-Ouennais | ||||
Population municipale |
775 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 67 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 26′ 47″ nord, 0° 26′ 42″ ouest | ||||
Altitude | Min. 27 m Max. 108 m |
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Superficie | 11,58 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Niort (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Autize-Égray | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Deux-Sèvres
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | sainteouenne.fr | ||||
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Sainte-Ouenne est une commune française située dans le département des Deux-Sèvres en région Nouvelle-Aquitaine.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Sainte-Ouenne est l'une des communes de l'aire urbaine de Niort située dans le canton Autize-Egray.
Niort est à 13,6 km (à vol d'oiseau) de Sainte-Ouenne[1].
Localisation et communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Géologie et relief
[modifier | modifier le code]La superficie de la commune est de 11,58 km2, l'altitude varie entre 27 (vers la Moussière) et 108 mètres (la vallée de l'Égray aux Optelleries)[2].
La commune est située sur la limite entre la Gâtine et les plaines de Niort. Au nord de Sainte-Ouenne le paysage est vallonné et boisé, tandis que la plaine s'étend au sud.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La rivière de l'Égray traverse sur 8,5 km environ la commune de Sainte-Ouenne du nord au sud, à l'est du territoire. Sur environ 5 km, l'Égray constitue la limite entre Sainte-Ouenne et la commune de Germond-Rouvre. Le cours d'eau se jette dans la Sèvre niortaise à Saint-Maxire et prend sa source à Mazières-en-Gâtine[3].
Un ruisseau traverse le bourg de la commune et alimentait autrefois des lavoirs sur son passage. Sa source se situe à la station de pompage.
Climat
[modifier | modifier le code]Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique du nord-ouest[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Poitou-Charentes, caractérisée par un bon ensoleillement, particulièrement en été et des vents modérés[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 883 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Surin à 2 km à vol d'oiseau[7], est de 12,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 936,5 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Sainte-Ouenne est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Niort, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[12]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (95,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (70,4 %), zones agricoles hétérogènes (19,8 %), zones urbanisées (6,2 %), prairies (3,5 %), forêts (0,1 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Sainte-Ouenne est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Égray. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999, 2010 et 2011[18],[16].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de terrains, notamment des tassements différentiels[19]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[20]. 38,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,9 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 2],[21].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[16].
Risque particulier
[modifier | modifier le code]Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Sainte-Ouenne est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[22].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Selon le Dictionnaire topographique de la France comprenant les noms de lieux anciens et modernes en Deux-Sèvres[23], l'appellation primitive de Sainte-Ouenne était Sancta Eugenia vers 1210, puis Sancta Oannia et Sansta Oanna en 1246 ; Sansta Audoena est aussi cité en 1247 et Sancta Euginia en 1260. Sainte-Eugénie, appellation française de "Sancta-Eugenia" désigne Sainte-Ouenne en 1698. Plus tard, on trouve St-Oinne en 1725 et Saintte-Ouanne en 1779. Ce n'est qu'après la Révolution que le nom définitif est utilisé : Sainte-Ouenne ; on observe toutefois des variantes orthographiques (avec des accents).
Histoire
[modifier | modifier le code]Les lieux-dits contigus de la Grosse Borne et Pierrefitte désignent probablement un même monument mégalithique, un menhir disparu. Georges Germond[24] indique également la présence de toponymes évocateurs « le Pâtis de la Pierre » et « la Pierre Cacouault ». Là aussi aucun vestige mégalithique n'est conservé.
En 1972[1] puis en 1996, autour de l'église une nécropole mérovingienne estimée à environ 300 inhumations a été découverte lors de travaux de réseau[25]. La variété des formes de sarcophage de pierre indique une occupation allant du VIe au IXe siècle. Deux vases a eau bénite du XIIe siècle ont été découverts dans des sépultures. Sur la crête étroite qui sépare le ruisseau l'Égray du ruisseau de Pimpeau entre la ferme des Mottes et le village des Fichères subsiste un tertre de 140 mètres de circonférence pour une vingtaine de mètres de hauteur (parfois considéré comme tumulus). Il s'agit probablement d'une motte féodale avec fossés et talus extérieur.
Administration
[modifier | modifier le code]liste des maires
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]Au , Sainte-Ouenne est jumelée avec :
- Saint-Léonard (Nouveau-Brunswick) (Canada) depuis 1989 ;
- Van Buren (Maine) (États-Unis) depuis 1989.
La commune de Sainte-Ouenne a également participé à une action humanitaire dans un village du Togo, à Oga[27].
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Sainte-Ouenne, cela correspond à 2004, 2009, 2014[28], etc. Les autres dates de « recensements » (2006, etc.) sont des estimations légales.
Enseignement
[modifier | modifier le code]L'enseignement à Sainte-Ouenne peut commencer dès la maternelle. Le groupe scolaire Marc-Gautier est une école publique municipale de la maternelle au CM2. Le collège le plus proche est celui de Champdeniers-Saint-Denis, une liaison est assurée par car scolaire entre Sainte-Ouenne et le collège. Les lycées généraux à proximité sont ceux de Niort, également desservis par le car.
Santé
[modifier | modifier le code]Il n'y a aucun établissement de santé public ou privé sur la commune. On trouve les plus proches sur les communes de Saint-Maxire (médecine généraliste et soins dentaires) et de Champdeniers-Saint-Denis, où une maison de santé pluridisciplinaire accueille médecins et divers professionnels de santé. Le centre hospitalier et la maternité à proximité sont ceux de Niort (à 16 km). Le centre de secours qui intervient à Sainte-Ouenne est celui de Champdeniers-Saint-Denis.
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Saint-Ouenne compte trois monuments historiques.
- L'église Sainte-Eugénie. L'édifice a été classé au titre des monuments historique en 1909[31].
- Le château du Gazeau.
- Le logis de la Moussière.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Guy Adrien Disleau (1853-1914), né à Sainte-Ouenne, six fois député de la première circonscription des Deux-Sèvres[32], maire de Sainte-Ouenne.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- [lion1906.com/departements/deux-sevres/sainte-ouenne.php Site Lion 1906 - Sainte-Ouenne]
- Répertoire géographique des communes, Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- « L'egray [N4124000] - Cours d'eau selon la version Carthage 2017 / Jeux de données de référence Sandre », sur eaufrance.fr (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Orthodromie entre Sainte-Ouenne et Surin », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Surin_sapc » (commune de Surin) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Surin_sapc » (commune de Surin) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Sainte-Ouenne ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Niort », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Sainte-Ouenne », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs des Deux-Sèvres », sur deux-sevres.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
- « Dossier départemental des risques majeurs des Deux-Sèvres », sur deux-sevres.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
- « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
- LEDAIN Bélisaire, Dictionnaire topographique de la France comprenant les noms de lieux anciens et modernes, Deux-Sèvres
- Germond G. (1980), Inventaire des mégalithes de la France, tome 6 Deux-Sèvres, édition du CNRS, p. 163
- Journal La Nouvelle République du Centre Ouest, édition Deux-Sèvres, 28-29 septembre 1996, Journal Courrier de l'Ouest, édition Deux-Sèvres, 30 septembre 1996; La nécropole médiévale de Sainte-Ouenne, intervention de la DRAC Poitou-Charentes, septembre - octobre 1996
- « Municipales : Didier Delechat ne se représentera pas ». La Nouvelle République du Centre-Ouest. .
- « Coopération décentralisée Sainte-Ouenne/Oga », sur le site de la Commission Nationale de la Coopération Décentralisée (consulté le ).
- « Calendrier de recensement », sur Insee (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Eglise Sainte-Eugénie », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
- Base de données des députés français depuis 1789, site de l'Assemblée Nationale