Sesto San Giovanni
Sesto San Giovanni | |
Armoiries |
Drapeau |
Administration | |
---|---|
Pays | Italie |
Région | Lombardie |
Ville métropolitaine | Milan |
Maire Mandat |
Roberto Di Stefano 2017-2022 |
Code postal | 20099 |
Code ISTAT | 015209 |
Code cadastral | I690 |
Préfixe tel. | 02 |
Démographie | |
Gentilé | sestesi |
Population | 78 884 hab. ([1]) |
Densité | 6 742 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 32′ 00″ nord, 9° 14′ 00″ est |
Altitude | Min. 140 m Max. 140 m |
Superficie | 1 170 ha = 11,7 km2 |
Divers | |
Saint patron | San Giovanni |
Fête patronale | 24 juin |
Localisation | |
Localisation dans la ville métropolitaine de Milan. | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
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Sesto San Giovanni est une commune italienne située dans la ville métropolitaine de Milan, dans la région de la Lombardie.
La ville abrite de nombreuses sociétés multinationales telles que Davide Campari, Alstom ou encore Engie.
Dom Giorgio De Capitani a été curé à Sesto San Giovanni dans la paroisse de San Giuseppe de 1973 à 1983.
Géographie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]Sesto San Giovanni est considérée comme un bastion historique de la gauche et du mouvement ouvrier italien[2].
Au début du XXe siècle, elle est l'une des villes les plus industrialisées d’Italie. Ses nombreuses usines occupent jusqu’à 40 % de sa superficie[2].
Sa population, en grande partie ouvrière, penche pour le Parti communiste italien (PCI) dès le début des années 1920 et forme, pendant la Seconde guerre mondiale, un des points principaux de la résistance antifasciste. En 1971, un décret présidentiel attribue à Sesto San Giovanni la « médaille d’or militaire », décrivant la ville comme ayant été la « citadelle ouvrière de la Résistance »[2].
Après la guerre, elle constitue un bastion de la gauche, en particulier du Parti communiste. Elle est touchée par la désindustrialisation à partir des années 1980, perdant la plupart de ses usines. En conséquence, elle perd progressivement sa population ouvrière et se gentrifie, entrainant une modification des rapports de force politiques, et l’ancien bastion communiste bascule à droite en 2017 avec la victoire de la Ligue du Nord aux élections municipales[2].
Économie
[modifier | modifier le code]Culture
[modifier | modifier le code]Administration
[modifier | modifier le code]5 Circoscrizioni
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Monza, Cinisello Balsamo, Brugherio, Cologno Monzese, Bresso, Milan.
Jumelages
[modifier | modifier le code]- Saint-Denis, France ;
- Zlín, République Tchèque ;
- Santo André, Brésil ;
- Terlizzi, Italie (depuis le ) ;
- Goražde, Bosnie Herzégovine.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]- Liste des villes italiennes de plus de 25 000 habitants
- Liste des grandes villes d'Italie classées par leur nombre d’habitants
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « https://demo.istat.it/?l=it »
- Romaric Godin, « À Sesto San Giovanni, l’ex-« Stalingrad d’Italie » face au défi de la montée de l’extrême droite », sur Mediapart,