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Shuten-dōji

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Toriyama Sekien "Shuten-dōji" (顚 童子) de Konjaku Gazu Zoku Hyakki .

Shuten-dōji ( 酒呑童子 , aussi appelé 酒顛童子, 酒天童子 ou 朱点童子 ) est un oni mythique ou un chef démon du Japon, qui, selon la légende, aurait été tué par le héros Minamoto Raikō. Bien qu'il fût décapité, la tête détachée du démon mordit le héros. Celui-ci réussit à échapper à la mort en portant plusieurs casques empilés sur sa tête.

Selon les différentes versions du conte, le refuge de Shuten-dōji était sur le Mont. Ōe (大江山) au nord-ouest de la ville de Kyoto, ou sur le Mont. Ibuki. Il fut aussi théorisé que la montagne originale était le Mont Ōeyama (大枝山) à l'extrémité sud de la ville de Kyoto.

Le texte le plus ancien de la légende qui est écrite dans le Ōeyama Ekotoba (大 江山 絵 詞 "Le conte du Mont Ōe en images et en mots") du XIVe siècle, qui est un rouleau d'images conservé par le musée d'art Itsuō. Il fut ensuite incorporé au corpus d'Otogi-zōshi et a été largement lu dans les versions imprimées sur bloc de bois appelées Otogi Bunko (御伽文庫, "Bibliothèque d'écrits"), notamment dans les éditions Shibukawa Seiemon (vers 1720). [1] Il existe également un ensemble de textes qui situe le repère de Shuten-dōji sur le mont. Ibuki. [2] Les textes localisant le repère sur le Mont Ibuki mentionne que l’identité avatar (honji) de Shuten dōji est celle du “démon du sixième paradis”. ( Dairokuten maō (ja) ) Tandis que les textes localisant le repère sur le mont Ōe ne suivent pas cette idée à l’exception du Ōeyama Ekotoba qui est le texte le plus ancien. [2]

Localisation

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Il existe deux montagnes qui portent le nom de Mont. Ōe dans la province de Tanba. Le texte plus récent Otogi Zoshi fait référence à Ōeyama ( 大江山 ) qui est au nord-ouest de la capitale de Kyoto. Il est spécifiquement question de Senjōdake (仙丈ヶ岳), qui fait partie de cette chaîne de montagnes[3]. [4] [5]

Mais la récente recherche montre que la montagne originale serait le Mont. Ōe ( 大枝山 ) plus au sud (à la limite sud de la ville de Kyoto et s’étendant jusqu’à Kameoka, Kyoto ). Cet autre mont. Ōe a aussi un morceau de la montagne nommé Oi-no-Saka ( 老ノ坂 , "Pente du vieillissement")[5],[6].

Il y a en fait des versions récentes qui, comparativement, placent le repère du démon sur le Mont. Ōe du sud ou démontre le Senjōdake comme étant le principal et Oi-no-Saka comme étant la seconde fortification pour les démons selon le spécialiste des religions et du folklore Takeda Chōshū (ja)[3].

Résumé (version la plus ancienne)

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Scène de Ōeyama Emaki .
—Itsuō Art Museum

Le texte le plus ancien (( Ōeyama Ekotoba ou Ōeyama Emaki ) de la légende peut être résumé comme suit: [7] [8]

Sous le règne de l'empereur Ichijō (986-1011), un grand nombre de personnes disparues ont été signalées dans la capitale, Kyoto. La plupart des victimes étaient des jeunes femmes. Abe no Seimei, le célèbre onmyôdô devin de la cour impériale, détermine que le roi-oni du Mont Ōe (identifié plus tard comme étant Shuten-dōji) était responsable des enlèvements. L’empereur a ensuite commandé à Minamoto no Raikō ( Minamoto no Yorimitsu ) et à Fujiwara no Hōshō ( Fujiwara no Yasumasa (ja) ) d'exterminer ce démon. Raikō a fait appel à ses quatre lieutenants le shitennō, tandis que Hōshō n'avait que le secrétaire junior ( shōgen ) de Dazaifu pour les aider. Le groupe a quitté Kyoto en l'an 995. [9] [10]

La troupe a rencontré un groupe de quatre hommes qui se sont révélés être des transformations de quatre divinités. Suivant leur recommandation, Raikō et sa bande se sont déguisés en prêtres yamabushi . [note 1] Lorsqu'ils ont emprunté un tunnel souterrain, ils sont arrivés à une rivière et ont trouvé une vieille femme captive en train de faire la lessive. [lower-alpha 1] La vieille femme a expliqué que les jeunes filles kidnappées étaient obligées de devenir des servantes, mais les ogres les massacraient sans raison, mangeaient leur chair et buvaient leur sang. [13] [14] [10]

Les guerriers, prétendant être des prêtres, ont convaincu le roi ogre de les héberger. Le roi ogre a donc traité ses invités avec du saké et commença à raconter son histoire, comment il a obtenu son nom Shuten-dōji, le "garçon qui boit du saké" par ses subordonnés pour son amour du saké, et comment les ogres avaient été déplacés de leurs montagnes ancestrales Hira lorsque le temple Enryaku-ji fut construit à proximité. [note 2] et se sont établis au Mont. Ōe depuis l’année 849. [9] [15]

Raikō a ensuite offert le saké que lui avait donné l'une des divinités à Shuten-dōji, ce qui l'assomma et le rendit vulnérable. Les guerriers se mirent en armure et prirent leurs armes qu'ils dissimulaient dans leur sac à dos appelés oi (笈). [8] [note 3] Puis ils prirent d'assaut les dortoirs de Shuten-dōji. Pendant que les quatre divinités maintenaient les membres de l'ogre, Raikō coupa la tête de Shuten-dōji d'un coup d'épée. La tête coupée était toujours en vie et tenta de mordre, visant la tête de Raikō. Le guerrier s'eut protégé en portant deux des casques de ses hommes en plus du sien. Le groupe est revenu victorieux à Kyoto avec la tête, qui fut déposée dans le Uji no hōzō (ja) (Maison de trésor de Uji) au temple Byōdō-in. [18] [9] [15]

Description physique

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Selon la version de Ōeyama Ekotoba, Shuten-dōji eut retrouvé sa vraie forme quand il dormit. Il mesurait 50 pieds de haut, avait un corps rouge, une tête à cinq cornes et quinze yeux; une jambe était blanche et l'autre noire, tandis que ses bras étaient jaunes et bleus. [13]

Références

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  1. Shirane (2008).
  2. a et b Reider (2010), p. 32–33.
  3. a et b Takeda, Chōshū (竹田聴洲) (1966) [1963]. Nihon no tōken 日本の刀剣 [Swords of Japan]. Shibundo. p. 33.
  4. Reider (2005).
  5. a et b Watanabe, Masako (2011). Storytelling in Japanese Art. Metropolitan Museum of Art. p. 108. (ISBN 9781588394408).
  6. Brazell, Karen (1988), "Oeyama", Twelve plays of the Noh and Kyōgen theaters, East Asia Program, Cornell University, No. 50, p. 148, (ISBN 9780939657506)
  7. Lin (2001), p. 53–55.
  8. a et b Komatsu (2003), p. 32–34.
  9. a b et c Lin (2001).
  10. a et b Komatsu (2003), p. 32–33.
  11. Lin (2001), p. 54.
  12. Komatsu (2003), p. 33.
  13. a et b Reider (2010).
  14. Lin (2001), p. 53–54.
  15. a et b Komatsu (2003).
  16. Lin (2001), p. 55.
  17. Kuroda (1996), p. 230.
  18. Reider (2010), p. 34–35.
  1. Not actually ordained priests but laymen training and practicing asceticism, typically in the mountains.
  2. By the Dengyō Daishi, i.e., the priest Saichō.
  3. Before attacking Shuten-dōj, they rescued important prisoners. One was a page (chigo) of the high priest of Tendai-ji, Jiei Daishi aka Ryōgen, and not only that, the page was the son of Midō no nyūdō (Fujiwara no Michinaga.[16][17])

,

  1. The old woman said her life had so far been spared since she seemed too sinewy and hard-boned to eat, and had served as a laundress for the demon-king for 200 years.[11][12]