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Solann

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Solann
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Biographie
Naissance
Nationalité
Activité

Solann (née Solann Lis-Amboyan le à Paris) est une chanteuse et compositrice française d'origine arménienne.

À seulement 24 ans, elle est la première à remporter le Women in Motion Emerging Talent Award dans la catégorie Musique et Imagerie au Festival Sœurs Jumelles (qui vise à récompenser et à promouvoir la créativité des artistes féminines dans l'industrie musicale[1])

« Pour le moment, chanter est la seule façon d'être honnête. » « Au début, ce n'était pas très agréable, mais quand je vois les gens chanter avec moi, je me calme instantanément. »

Début de carrière musicale

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Chad Boccara (artisan du succès de Suzane et Foé) l'a découverte dans une publication sur la plateforme sociale TikTok en duo avec son amie Zaho de Sagazan et le thème « Tristesse » (auteur de cette dernière). Le producteur a eu recours à un tiers pour formaliser la rencontre car Solann admet ne pas être très attentif aux notifications du mobile.

Influencée par Patrick Watson, Stacey Kent, Hozier, Agnes Obel, Billie Eilish, Tamino, Nina Simone, Barbara, Ella Fitzgerald et Charles Aznavour, Solann joue du piano, de la cithare, bien que son instrument de compagnie sur scène soit un ukulélé de couleur acajou qu'ils ont offert à l'adolescence.

À ce jour, elle a enregistré six clips vidéo sous le label Cinq7 (Perdu, Petit Corps, Rome, Crash, Narcisse, Marcher Droit ; dans cet ordre), « Rome » étant son plus grand succès en dépassant les deux millions de vues sur sa chaîne YouTube.

Commentaires

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Patrice Demailly de l'AFP raconte comment :

« Derrière la jolie façade et les inflexions sibyllines, Solann module des phrases envoûtantes de magie noire avec un contrôle parfait du drame poétique. Comme un plongeon au cœur de la terreur et de la beauté. Ici, le romantique se superpose au cathartique, la voix vacille et vole comme une braise dans la nuit, la tension éteinte (Crash) poursuit un enchantement menaçant (Monstrueuse). » [2]

Déjà, selon les mots de Solann elle-même, il lie autobiographiquement :

"Rome est une réponse aux attaques reçues des hommes. Mais il y a eu aussi des attaques très virulentes de femmes, souvent pas à cause de ce que j'ai dit, mais à cause des photos que j'ai prises quand j'étais mannequin, qui m'ont déçue. » [3]

Sur "Petit Corps" et le thème de l'anorexie :

« Je ne connais personne qui soit à 100% en paix avec son corps. Nous avons tous une relation particulière, toxique ou non, avec lui. J'ai senti que les gens pouvaient le comprendre, même si leur problème n'est pas de grossir comme moi. » « C'est à cause de cette dualité que j'ai choisi ce mot pour le titre de l'album. Je sais comment je suis, je sais qui je suis : monstrueux n'est pas la première chose que quelqu'un pense en me voyant, et j'ai aimé ce contraste de fragilité. » [4]

L'inspiration dans ses paroles :

« Pour le titre Narcisse, par exemple, j'ai pensé aux illustrations théâtrales et divines de Sarah Bernhardt. Également le cadre Eco et Narcisse de Waterhouse ». En conclusion, « Dans la vie, on a une certaine valeur parce qu'on est jeune ou parce qu'on est considéré comme attirant ; surtout quand on est sur scène. J'aimerais pouvoir me défaire de mon image, mais j'ai peur de vieillir, de ne plus être intéressante parce que je suis moins jeune, moins jolie. J'ai aussi très peur de mourir. Pour toutes ces raisons, je fais des chansons comme ça. » [4]

« Avant, elle avait des crises d'angoisse et maintenant c'est pire » , confie-t-elle en riant, car malgré elle et dès son plus jeune âge, elle serait enveloppée par le monde des podiums, des réflecteurs (elle a pratiqué le théâtre) et des caméras ; son saut vers la célébrité a commencé avec :

« J'écrivais des chansons pendant la pandémie et je publiais sur les réseaux sociaux ». Contrairement à la scène, « chanter ne vous permet pas de jouer un personnage. » [5]

Aujourd'hui, on peut la voir porter des jeans à bottes larges et des chemisiers à manches amples. Tout cela derrière le « dot eyeliner » encadré par ses longs cheveux et une voix cristalline qu'il a rapidement distinguée du public.

Son père est acteur, et sa mère artiste multidisciplinaire. Décrivant également votre maison comme un endroit « où il n'était pas permis de s'embêter. »

Elle attribue à sa grand-mère l'amour de la musique qui a donné des leçons dès son plus jeune âge, en précisant :

« Parfois je me sens un peu coupable parce que je dis que je suis arménienne mais je ne parle pas la langue et je n'y suis jamais allée. »[5]

La famille maternelle de Solann est originaire du Caucase et a été victime du génocide de 1915.

Elle a également une sœur cadette nommée Adèle Belem qui joue le rôle de danseuse.

Références

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  1. (en) « Singer-songwriter Solann wins the first Women In Motion Emerging Talent Award for Music and Image at Sœurs Jumelles Festival », Kering,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. Patrice Demailly, « Solann, Nikola, Johnny Montreuil, Chasseur… la playlist du cahier musique de «Libération» », Libération (consulté le )
  3. « Qui est Solann, future star de la musique française ? », www.diverto.tv, (consulté le )
  4. a et b « Solann : «J'ai grandi dans une famille où il ne fallait pas exprimer sa colère» », Madame Figaro, (consulté le )
  5. a et b Camille, « Solann, une chanteuse et prêtresse de la nouvelle scène française est née », La Face B, (consulté le )

Liens externes

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