Location via proxy:   [ UP ]  
[Report a bug]   [Manage cookies]                
Aller au contenu

Stanislas Courbe

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Stanislas Courbe
Image illustrative de l’article Stanislas Courbe
Stanislas Courbe dans La Croix du 10 octobre 1931.
Biographie
Nom de naissance Stanislas Emmanuel Marie Joseph Courbe
Naissance
Fribourg (Suisse)
Ordination sacerdotale
Décès (à 84 ans)
Paris 14e (France)
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale par Emmanuel Suhard
Évêque auxiliaire de Paris
Évêque titulaire de Castoria (de)

Blason
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Stanislas Courbe, né le à Fribourg en Suisse et mort le à Paris, est un prélat français, évêque auxiliaire de Paris de 1943 à 1970.

Stanislas Courbe, né le en Suisse à Fribourg, est ordonné prêtre le [1].

Service presbytéral

[modifier | modifier le code]

Il est ensuite prêtre du diocèse de Paris[2].

Chanoine et vicaire général du diocèse de Paris, il est secrétaire général de l'Action catholique française (ACF)[N 1] de 1931 à 1958[3],[4]. Il coordonne les mouvements catholiques et contrôle plusieurs comités nationaux rattachés directement à l'ACF : le comité général des pèlerinages nationaux (1931), le comité national de la presse, le comité d'action sociale (1932), la centrale catholique du livre, le comité catholique d'hygiène et de santé (1936), le comité national des loisirs (1937), le comité national de l'enseignement libre (1937, jusqu'en 1941), le comité national des malades et des infirmes (1947) et le comité catholique de l'enfance (1948). En outre, de 1931 à 1945, Stanislas Courbe assiste la commission permanente de l'Assemblée des cardinaux et archevêques de France (ACA) dans l'organisation de ses réunions et assemblées annuelles. Il participe ainsi à l'organisation matérielle des réunions à l'archevêché de Paris, à la rédaction et à la diffusion du procès-verbal[5].

Il est récompensé par la papauté en 1934 : il est désigné prélat de la maison du pape[6], ce qui lui donne le droit de se faire appeler Monseigneur sans être pour autant consacré comme évêque.

Pendant la guerre, il doit gérer les rapports difficiles avec l'État français. C'est à ce titre qu'il propose le un protocole d'accord entre la Jeunesse agricole catholique (JAC) et la Fédération gymnastique et sportive des patronages de France (FGSPF) afin de développer des pratiques sportives adaptées au monde rural[7].

Service épiscopal

[modifier | modifier le code]

Le il est nommé évêque titulaire de Castoria (de) et évêque auxiliaire de Paris[1], fonction qu'il exerce jusqu'en 1966[2]. Il est consacré le par le cardinal Suhard, archevêque de Paris. Après la guerre dans un contexte difficile[8], il poursuit, avec l'appui de l'archevêque de Paris Maurice Feltin mais avec un succès très limité, sa volonté de rapprochement entre la nouvelle Fédération sportive de France (FSF) et les mouvements d'action catholique spécialisés[9].

Stanislas Courbe est père conciliaire des quatre sessions du concile Vatican II[1].

Il se retire en à l'âge de 84 ans et meurt quelques mois plus tard le [10].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. L'ACF a été fondée en 1930-31 à la demande du pape Pie XI, elle est chargée de la « coordination des œuvres déjà existantes en vue d'organiser l'action de tous les catholiques conformément aux directives pontificales, dans le but de procurer à l'apostolat hiérarchique la coopération du laïcat. »

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a b et c (en) « Bishop Stanislas Courbe », sur catholic-hierarchy.org.
  2. a et b « Stanislas Courbe (1886-1971) », sur bnf.fr (consulté le )
  3. Vincent Feroldi 1987, p. 82.
  4. « Archives de l’Église de France », sur docplayer.fr, Bulletin de l'association des archivistes de l’Église de France, 1er et 2e semestres 2007 (consulté le ), p. 8
  5. « Archives de l’Église de France », sur docplayer.fr, bulletin de l'association des archivistes de l’Église de France, n° 67-68, 1er et 2e semestres 2007 (consulté le ), p. 10
  6. « Nouvelles diverses », sur gallica.bnf.fr, Le Temps, n°26506, (consulté le ), p. 4
  7. Jean-Marie Jouaret 2012, p. 186.
  8. Laurence Munoz 2009, p. 31 et suivantes.
  9. Laurence Munoz 2003, p. 162-163.
  10. « Archives Paris 1971 », sur archives.paris.fr (consulté le ), p. 20

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Liens externes

[modifier | modifier le code]