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Thézac (Charente-Maritime)

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Thézac
Thézac (Charente-Maritime)
L'église Notre-Dame
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement Saintes
Intercommunalité Communauté de communes de Gémozac et de la Saintonge Viticole
Maire
Mandat
Louisette Rolland
2020-2026
Code postal 17600
Code commune 17445
Démographie
Gentilé Thézacais
Population
municipale
332 hab. (2021 en évolution de +1,53 % par rapport à 2015)
Densité 27 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 40′ 22″ nord, 0° 47′ 20″ ouest
Altitude Min. 22 m
Max. 49 m
Superficie 12,42 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Thénac
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Thézac
Géolocalisation sur la carte : France
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Thézac
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
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Thézac
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Thézac

Thézac est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).

Ses habitants sont appelés les Thézacais et les Thézacaises[1].

Géographie

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La commune de Thézac se situe dans le sud-ouest du département de la Charente-Maritime, en région Nouvelle-Aquitaine, dans l'ancienne province de Saintonge. Appartenant au Midi atlantique[2], au cœur de l'arc atlantique, elle est partie intégrante du Grand Sud-Ouest français, et est parfois également incluse dans un Grand Ouest aux contours plus flous.

La commune de Thézac est arrosée par plusieurs cours d'eau, les principaux étant le Châtelard (dit aussi Ruisseau des Épeaux), qui vient se jeter dans la Seudre à hauteur du hameau des Châtelards, et l’Ombrail qui s'écoule paisiblement au creux de la Font-Chabrière.

Axes de communication

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La commune de Thézac est traversée par trois départementales : la D 127 et la D 138 qui traversent le bourg, et la D 131 à l'écart du bourg. La N 150 ne passe pas à Thézac mais elle traverse quelques communes voisine, donnant ainsi à Thézac un accès direct à la nationale qui relie Saintes à Saujon.

Communes limitrophes

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Communes limitrophes de Thézac
Pisany Varzay
Saint-Romain-de-Benet Thézac Rétaud
Meursac

Au , Thézac est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[3]. Elle est située hors unité urbaine[4] et hors attraction des villes[5],[6].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (74,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (39,8 %), forêts (24,7 %), zones agricoles hétérogènes (17,9 %), cultures permanentes (17,4 %), prairies (0,2 %)[7]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Thézac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[8]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[9].

Risques naturels

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Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Thézac.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 47 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 208 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 66 sont en aléa moyen ou fort, soit 32 %, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[10],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[11].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999 et 2010. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et par des mouvements de terrain en 1983, 1999 et 2010[8].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[12].

Le nom de la commune viendrait de l'anthroponyme gallo-romain Titius, suivi du suffixe -acum[13].

On trouve, dans la commune les villages et lieux-dits suivants : Maine Odon, Chez Fleurit, Chez Cantin, les Hillairet, la Cabane, l'Alleu, Fontrouil, Monchamp.

Administration

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Liste des maires

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Façade de la mairie
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1798 1864 Henry Reddon[14]    
1995 2008 Jean-Guy Bellet SE  
2008 En cours Louisette Rolland DVD[15] Agricultrice
Les données manquantes sont à compléter.

À la suite de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.

Intercommunalité

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Depuis , la commune adhère à la Communauté de communes du canton de Gémozac et de la Saintonge Viticole.

Auparavant, elle faisait partie de la Communauté de communes des bassins Seudre-et-Arnoult dont le siège administratif était situé à Saint-Romain-de-Benet et qui a été dissoute en .

Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[17].

En 2021, la commune comptait 332 habitants[Note 1], en évolution de +1,53 % par rapport à 2015 (Charente-Maritime : +3,35 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
508485435502505560547542516
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
536532513517512530502484450
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
502486447455425416429373391
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
360350321295302304332333316
2015 2020 2021 - - - - - -
327334332------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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Le clocher et le chevet de l'église.

De la première église construite au XIIe siècle, il ne reste que le chevet, le transept, les chapelles gothiques et le clocher. La nef fut détruite lors des guerres de religion. Un escalier donne accès à la crypte. Le clocher de l'église est l'un des mieux conservés de la Saintonge romane. Édifice carré jusqu'à son sommet et couvert d'un toit plat. L'édifice a été classé monument historique le 11/01/1903.

Photo d'une voûte en pierre blanche
La crypte, sa banquette et sa croisée d'ogives

La crypte-ossuaire de l'église Notre-Dame est accessible par un petit escalier. Elle est recouverte d'une croisée d'ogives primitive. Une banquette de pierre fait le tour de la crypte à 50 centimètres environ du sol actuel.

Personnalités liées à la commune

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  • Roman Opalka, peintre.
  • Georges-André Morin, ingénieur forestier et auteur d'un livre d'histoire.

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Articles connexes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. Les gentilés de Charente-Maritime
  2. Louis Papy, Le midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984
  3. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  4. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  8. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Thézac », sur Géorisques (consulté le ).
  9. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  10. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  11. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Thézac », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  13. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, (ISBN 978-2-600-02883-7, lire en ligne)
  14. Il reçut la Légion d'honneur en 1858 comme étant un des plus anciens maire de France.
  15. « Résultats des élections législatives 2022 à Thézac 17600 », sur lemonde.fr (consulté le ).
  16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

Liens externes

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