Transports dans l'Aveyron
Autoroutes | 74 km[1] | A75 |
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Routes nationales | 89 km[1] | N 88 |
R.D. et V.C. | 17 192 km[1] | |
Autocars interurbains | liO |
Principales gares de voyageurs | Rodez, Capdenac |
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Services voyageurs | TER Occitanie (liO Train), Intercités, Intercités de nuit |
Principaux ports |
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Aéroports | Rodez-Aveyron |
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Réseaux de transport en commun | Agglobus (Rodez), Mio (Millau), TUB (Decazeville) |
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Les transports dans le département français de l'Aveyron sont dans l'ensemble peu développés, ce département étant principalement rural, peu peuplé et éloigné des principaux axes de transport. Si la préfecture Rodez est reliée à Toulouse par une ligne ferroviaire et une voie rapide à 2x2 voies, et si la sous-préfecture Millau est située sur un axe nord-sud qui a été maintenu (ligne des Causses) ou développé (autoroute A75) au nom de l'aménagement du territoire, il est à noter qu'aucune autoroute, voie rapide ou voie ferrée ne relie entre elles les deux communes les plus peuplées du département.
Transport routier
[modifier | modifier le code]Infrastructures routières
[modifier | modifier le code]La seule autoroute du département est l'autoroute A75, axe créé dans les années 1990 et 2000 pour désenclaver le sud du Massif central. Elle est non-concédée et gratuite, sauf au niveau du viaduc de Millau, ouvrage d'art à haubans exceptionnel par sa longueur, sa hauteur et son architecture.
La route nationale 88 est le principal axe routier desservant Rodez. Presque entièrement aménagée à 2x2 voies entre Toulouse et Rodez, son aménagement en voie rapide doit être poursuivi vers l'est jusqu'à l'A75 et au-delà jusqu'à Lyon.
Identifiant | Origine | Principales agglomérations desservies dans le département | Fin | Remarques |
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Autoroute A75 | Autoroutes A71 et A711 à Clermont-Ferrand | Séverac-le-Château, Millau, La Cavalerie | Autoroute A9 à Villeneuve-lès-Béziers près de Béziers | Autoroute à 2x2 voies, gratuite et non-concédée, sauf le tronçon de Saint-Germain à La Cavalerie, concédé et payant et où se trouve le viaduc de Millau. |
Route nationale 9 | Route nationale 7 à Moulins, vers Paris | Séverac-le-Château, Millau, La Cavalerie | Frontière espagnole vers Barcelone | Progressivement déclassée en RD 809 dans le département au fur et à mesure des ouvertures de l'A75 (le tronçon situé au niveau de Millau avait brièvement été renommé RN 2009 avant son déclassement en 2006). |
Route nationale 88 | Autoroute A47 à Saint-Chamond, vers Lyon (initialement : Lyon) |
Naucelle, Baraqueville, Rodez, Laissac (depuis les années 1970), Séverac-le-Château (depuis les années 1970) | Autoroute A68 à Marssac-sur-Tarn près d'Albi, vers Toulouse (initialement : Toulouse) |
Jusque dans les années 1970, la RN 88 passait par Saint-Geniez-d'Olt entre Rodez et Banassac ; cet itinéraire a été déclassé en RD 988 et la RN 88 a pris son itinéraire actuel par Séverac-le-Château. Certains tronçons de la RN 88 ont ensuite été déclassés lors des mises à 2x2 voies entre Rodez et le Tarn dans les années 2000 et 2010. La RN 88 doit progressivement être entièrement mise à 2x2 voies. La Région Occitanie doit reprendre la gestion de la RN 88 en 2024. |
Route nationale 99 | Montauban | Saint-Sernin-sur-Rance, Saint-Affrique, La Cavalerie, Nant | Route nationale 7 à Plan-d'Orgon, vers Cavaillon | Déclassée dans les années 1970 en RD 999. |
Route nationale 107BIS | Alès | Route nationale 9 à Aguessac près de Millau | Déclassée dans les années 1970 en RD 907 dans le département. | |
Route nationale 111 | Millau | Pont-de-Salars, Baraqueville, Rieupeyroux, Villefranche-de-Rouergue | Route nationale 113 à Tonneins, vers Marmande et Bordeaux | Déclassée dans les années 1970 en RD 911. |
Route nationale 120 | Route nationale 20 à Uzerche, vers Limoges | Entraygues-sur-Truyère, Espalion | Route nationale 88 à Bozouls, vers Rodez | Déclassée dans les années 1970 en RD 920 dans le département. |
Route nationale 121 | Route nationale 120 à Espalion, vers Rodez | Laguiole | Route nationale 9 à Saint-Flour, vers Clermont-Ferrand | Déclassée dans les années 1970 en RD 921. |
Route nationale 122 | Route nationale 88 à Gaillac vers Toulouse | La Fouillade, Villefranche-de-Rouergue, Villeneuve | Route nationale 89 à Laqueuille vers Clermont-Ferrand | Déclassée dans les années 1970 en RD 922 dans le département. |
Route nationale 126 | Route nationale 20 à Caussade, vers Montauban | Villefranche-de-Rouergue, Villeneuve | Saint-Flour | La RN 126 possédait un long tronc commun avec la RN 122 de Villefranche-de-Rouergue à Aurillac. Déclassée dans les années 1970 en RD 926. |
Route nationale 140 | Route nationale 20 à Cressensac, au sud de Brive-la-Gaillarde | Capdenac-Gare, Decazeville, Valady | Rodez | Avant les années 1970, la RN 140 avait un itinéraire très différent et s'arrêtait à Figeac, quelques kilomètres avant l'Aveyron. Le tronçon Figeac-Rodez a été constitué à partir de sections des anciennes RN 594, RN 662 et CD 21. |
Route nationale 587 | Route nationale 585 à Esplantas, vers Le Puy-en-Velay | Route nationale 920 à Espalion, vers Rodez | Déclassée dans les années 1970 en RD 987. | |
Route nationale 591 | Millau | Route nationale 99 à Nant, vers Nîmes | Déclassée dans les années 1970 en RD 991. | |
Route nationale 592 | Millau | Route nationale 99 à Saint-Rome-de-Cernon, vers Saint-Affrique | Déclassée dans les années 1970 en RD 992. | |
Route nationale 593 | Route nationale 111 à Pont-de-Salars, vers Rodez | Salles-Curan | Saint-Affrique | Déclassée dans les années 1970 en RD 993. |
Route nationale 594 | Figeac | Capdenac-Gare, Rignac | Rodez | Déclassée dans les années 1970 en RD 994 dans le département. |
Route nationale 595 | Rodez | Laissac, Séverac-le-Château | Route nationale 107BIS aux Vignes, vers Florac | Déclassée dans les années 1970 en RD 995 à l'est de Séverac-le-Château, et intégrée à la RN 88 à l'ouest. |
Route nationale 596 | Route nationale 107BIS à La Muse (commune de Mostuéjouls) | Route nationale 107 aux Vanels (commune de Vebron) | Déclassée dans les années 1970 en RD 996. | |
Route nationale 597 | Route nationale 594 à Rignac, vers Decazeville | Route nationale 88 à Naucelle-Gare (commune de Naucelle), vers Albi et Toulouse | Déclassée dans les années 1970 en RD 997. | |
Route nationale 600 | Route nationale 590 à Raulhac, vers Aurillac | Sainte-Geneviève-sur-Argence, Laguiole | Route nationale 88 à Barjac, vers Mende | Déclassée dans les années 1970 en RD 900, sauf le tronc commun avec la RN 587 déclassé en RD 987. |
Route nationale 601 | Rodez | Salles-la-Source, Conques | Route nationale 120 à Lafeuillade-en-Vézie, vers Aurillac | Déclassée dans les années 1970 en RD 901. |
Route nationale 602 | Route nationale 88 à La Primaube (commune de Luc-la-Primaube), près de Rodez | Réquista, Camarès | Route nationale 9 à Lodève | Déclassée dans les années 1970 en RD 902. |
Route nationale 603 | Route nationale 88 à Lescure-d'Albigeois, près d'Albi | Réquista | Déclassée dans les années 1970 en RD 903. | |
Route nationale 604 | Route nationale 600 à Mur-de-Barrez, vers Vic-sur-Cère | Entraygues-sur-Truyère | Route nationale 88 à Sébazac-Concourès, vers Rodez | Déclassée dans les années 1970 en RD 904. |
Route nationale 605 | Rieupeyroux | Route nationale 88 à Carmaux, vers Toulouse | Déclassée dans les années 1970 en RD 905. | |
Route nationale 605A | Route nationale 605 à La Salvetat-Peyralès, vers Carmaux | Route nationale 111 à Baraque-Lortal (commune de La Bastide-l'Évêque), vers Villefranche-de-Rouergue | Déclassée dans les années 1970 en RD 905A. | |
Route nationale 607 | Route nationale 99 dans la commune de Miolles, près de Saint-Sernin-sur-Rance | Narbonne | Déclassée dans les années 1970 en RD 607. | |
Route nationale 662 | Route nationale 653 à Vers, vers Cahors | Capdenac-Gare, Decazeville | Route nationale 601 à Marcillac-Vallon, vers Rodez | Le tronçon de Saint-Christophe-Vallon à Marcillac-Vallon est déclassé en RD 962 dans les années 1970, tandis que le reste de la RN 662 est renommé RN 140 dans le département, puis finalement déclassé en 2006 en RD 840. |
Route nationale 663 | Route nationale 122 à Maurs, vers Aurillac | Decazeville | Déclassée dans les années 1970 en RD 663. |
Transport collectif de voyageurs
[modifier | modifier le code]L'Aveyron est desservi par le réseau régional de transport routier liO, qui exploite une 17 lignes régulières dans le département, pour la plupart au départ de Rodez ou Millau.
Covoiturage et autopartage
[modifier | modifier le code]Transport ferroviaire
[modifier | modifier le code]Historique
[modifier | modifier le code]Le chemin de fer apparaît dans l'Aveyron assez tardivement, en 1858-1860, lors de l'ouverture des lignes de Brive-la-Gaillarde à Toulouse-Matabiau via Capdenac et de Capdenac à Rodez. Le réseau d’intérêt général du département, situé à la limite des réseaux de la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO) et de la Compagnie des chemins de fer du Midi et du Canal latéral à la Garonne (Midi), n'a jamais été très étendu. À la veille de la Première Guerre mondiale, le chemin de fer d’intérêt général desservait notamment Baraqueville, Capdenac (au cœur du principal nœud ferroviaire du sud du Massif central), Decazeville, Espalion, Laissac, Millau, Naucelle, Rodez, Saint-Affrique, Saint-Christophe, Sévérac-le-Château et Villefranche-de-Rouergue.
Hormis une ligne à trafic exclusivement minier et le tramway de Rodez, l'Aveyron n'a jamais été desservi par des chemins de fer d’intérêt local non plus. De vastes parties du département n'ont ainsi jamais été desservies par le transport ferroviaire.
La ligne de Béziers à Neussargues, dite ligne des Causses, qui possède certaines des rampes les plus fortes du réseau ferroviaire français, est électrifiée par le Midi en 1931-1932. Elle reste jusqu'à nos jours la seule ligne électrifiée d'un réseau qui s'est réduit : après la ligne de Sévérac-le-Château à Rodez fermée en 2017, la fermeture de la ligne des Causses elle-même est régulièrement évoquée alors que son trafic s'est réduit comme peau de chagrin.
Cartes du réseau ferroviaire dans le département | |||||||||
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Situation actuelle
[modifier | modifier le code]Département peu peuplé et éloigné des principaux axes ferroviaires, l'Aveyron ne possède aucune gare importante. Les principales gares de voyageurs sont celles de Rodez et Capdenac, avec une fréquentation annuelle de seulement 182 000 et 108 000 voyageurs respectivement en 2019[2].
L'est et l'ouest de l'Aveyron sont aujourd'hui desservis par des lignes différentes, aucune ligne ne permettant de passer de l'un à l'autre. À l'est, la ligne de Béziers à Neussargues (dite ligne des Causses), voie unique électrifiée aux rampes importantes et réputée pour ses paysages, n'accueille plus qu'un trafic très réduit. À l'ouest, la ligne de Brive-la-Gaillarde à Toulouse-Matabiau via Capdenac et ses embranchements (ligne de Capdenac à Rodez et ligne de Castelnaudary à Rodez) sont des voies uniques non-électrifiées au trafic un peu plus important. Ces lignes accueillent principalement des trains TER Occitanie (liO), ainsi que quelques rares trains Intercités, Intercités de nuit et fret.
La réouverture de la ligne de Sévérac-le-Château à Rodez est envisagée par la région Occitanie.
Ligne de Béziers à Neussargues (ligne des Causses) |
Voie unique électrifiée en courant continu 1500 V, ouverte aux trafics de fret et de voyageurs. |
Ligne de Brive-la-Gaillarde à Toulouse-Matabiau via Capdenac | Voie unique non-électrifiée, ouverte aux trafics de fret et de voyageurs dans le département. |
Ligne de Capdenac à Rodez | Voie unique non-électrifiée, ouverte aux trafics de fret et de voyageurs. |
Ligne de Castelnaudary à Rodez | Voie unique non-électrifiée, ouverte aux trafics de fret et de voyageurs dans le département. |
Ligne de Sévérac-le-Château à Rodez | Trafic suspendu depuis 2017. |
Ligne de Bertholène à Espalion | Ligne entièrement déclassée. |
Ligne de Tournemire - Roquefort à Saint-Affrique | Ligne entièrement déclassée. |
Ligne de Tournemire - Roquefort au Vigan | Ligne entièrement déclassée. |
Ligne de Viviez à Decazeville | Ligne entièrement déclassée. |
Ligne de Saint-Juéry à Saint-Affrique | Ligne en grande partie construite mais jamais achevée, déclassée en 1941 neuf ans après l'interruption des travaux. |
Transport aérien
[modifier | modifier le code]L'aéroport de Rodez-Aveyron est desservi toute l'année par des vols de et vers Paris-Orly, et en saison par quelques vols vers le nord de l'Europe. Il accueille également des vols charters, des vols d'affaire, du fret et de l'aviation légère.
Les aérodromes de Cassagnes-Bégonhès, Millau-Larzac, Saint-Affrique - Belmont et Villefranche-de-Rouergue sont quant à eux principalement destinés à l'aviation légère de tourisme et de loisirs.
Transports en commun urbains et périurbains
[modifier | modifier le code]Rodez Agglomération, la communauté de communes de Millau Grands Causses et Decazeville Communauté sont autorités organisatrices de la mobilité sur leur territoire et organisent des services de transport dans leur ressort territorial[3].
Le réseau Agglobus (Rodez) compte une douzaine de lignes régulières d'autobus, ainsi que du transport à la demande et du TPMR. Avant cela, le tramway de Rodez a relié le centre-ville à la gare de 1902 à 1920.
Le réseau Mio (Millau) est constitué de trois lignes régulières dans le centre de l'agglomération complété par du transport à la demande pour les communes périphériques.
Le réseau TUB (Decazeville) ne compte que deux lignes régulières d'autobus.
Modes actifs
[modifier | modifier le code]Le département est traversé par plusieurs voies vertes, véloroutes et sentiers de grande randonnée.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- INSEE, « Réseau routier au 31 décembre 2018 : comparaisons départementales », sur insee.fr, (consulté le ).
- SNCF, « Fréquentation en gares », sur data.sncf.com (consulté le ).
- Cerema, « Liste et composition des Autorités Organisatrices de la Mobilité au 1er janvier 2022 », sur cerema.fr, (consulté le ).