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Tumi Molekane

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Tumi Molekane
Description de cette image, également commentée ci-après
Tumi Molekane en concert en 2022.
Informations générales
Surnom Tumi, Stogie T, Too Me, MC Fatboy
Nom de naissance Boitumelo Molekane
Naissance (43 ans)
Tanzanie
Activité principale Auteur-compositeur-interprète, rappeur, poète
Genre musical hip-hop
Années actives Depuis 2000
Labels Motif Records, Conscious, Colossal

Tumi Molekane, de son vrai nom Boitumelo Molekane, aussi connu sous les pseudonymes Too Me, MC Fatboy, et surtout Tumi et Stogie T, est un auteur-compositeur-interprète, rappeur et poète sud-africain, né le le 16 août 1981 en Tanzanie.

Jeunesse et premières apparitions

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Tumi Molekane est né en Tanzanie, alors que ses parents, militants de l'ANC[1], y vivaient en exil[2]. En 1992, il est rapatriaté en Afrique du sud et s'installe à Soweto. Tumi a participé au spectacle de Dead Prez à la fin de l'année 2000 et a également pris part à la tournée de Black August en Afrique du Sud en 2001[3],[4].

Tumi and the Volume

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Il fonde le groupe Tumi and the Volume. En 2005, Tumi enregistre la chanson "Trade Winds" avec le rapper de Cincinnati Main Flow. En 2006, il publie son premier album, Music from My Good Eye, via son propre label Motif Records. L'album a, par la suite, été désigné comme l'un des plus importants albums de musique rap sud-africaine de tous les temps[5]. Tumi and the Volume associe aussi les membres du groupe mozambicain 340ml.

En 2006, il a été publié dans la revue littéraire américaine The Subterranean Quarterly[6].

Il a joué avec les artistes sud-africains Blk Sonshine, Keorapetse Kgositsile, Watkin Tudor Jones, Lesego Rampolokeng. Saul Williams, Sarah Jones et Mutabaruka. Il a été invité à se produire lors de la Cérémonie d'ouverture de la Coupe du monde de football en 2010 à Johannesburg[7].

Le groupe Tumi and the Volume est officiellement dissout en 2012[8],[9].

Chinese Man

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Tumi a été un contributeur important du collectif de hip-hop français Chinese Man, basé à Marseille, depuis une rencontre au festival Solidays de 2010[9]. Ils ont produit ensemble l'album The Journey en 2015[10], et il a contribué à de nombreux morceaux sous le nom Tumi puis Stogie T, y compris dans l'album de Chinese Man We've Been Here Before (2024).

Il a reçu un South African Hip Hop Award en 2015[11]. Il est connu pour des performances au flot exceptionnel, comme cette iconique intervention dans le cadre de l'émission sud africaine Sway in the morning[12].

En 2016, Tumi se relance sous le nom de Stogie T[13] et a sorti un album éponyme, auquel ont participé Da L.E.S, Lastee, Emtee, Nasty C, Nadia Nakai et Yanga[14]. Il a sorti deux singles de l'album. Le premier, « Diamond Walk », met en scène la rappeuse Nadia Nakai dans la vidéo. Son deuxième single de l'album, « By Any Means », comporte un crochet et des couplets d'Emtee et de Yanga[14].

Positions publiques

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Positions vis-à-vis de l'Afrique du Sud post-apartheid

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Dans son livre Stealing Empire : P2P, Intellectual Property and Hip-hop Subversion (2008), le professeur Adam Haupt de l'Université du Cap a analysé les paroles que Tumi Molekane a écrites pour la chanson « 76 » de Tumi and the Volume, ainsi que d'autres. Haupt affirme notamment que la musique hip-hop contemporaine offre un aperçu critique de l'héritage de la violence dans l'Afrique du Sud post-apartheid[15]

Il soutient que, malgré les impératifs commerciaux et souvent sexistes de la musique hip-hop grand public, l'Afrique du Sud a produit un certain nombre d'artistes hip-hop socialement conscients, qui hésitent à compromettre leur art et leurs opinions politiques. En 2016, il a figuré sur l'album Nowhere Cool du rappeur ghanéen M.anifest. En 2018, Stogie T a sorti l'album Honey and Pain, qui fait suite à son album éponyme de 2016[16].

Concernant le droit d'auteur

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En 2022, Tumi s'est produit lors d'un événement organisé à l'occasion de la Journée mondiale de la propriété intellectuelle au siège de l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle à Genève, en Suisse. Dans une interview accordée au Magazine de l'OMPI, Tumi a déclaré : « Je dis à tous les jeunes de 18 ans qui veulent faire du rap que s'ils passent une seule heure à comprendre ce qu'est l'édition musicale, ce qu'est la propriété intellectuelle, ce que sont les redevances et quels sont leurs droits, ils feront plus pour leur musique que les trois heures qu'ils passent sur YouTube à comprendre comment mixer un nouveau motif de batterie. La barrière d'entrée à la musique est pratiquement inexistante aujourd'hui grâce à la technologie. Cela rend les musiciens vulnérables et signifie qu'ils doivent être avertis en matière de propriété intellectuelle. »[17]

En partageant son point de vue sur la façon dont les musiciens peuvent monétiser leur travail, il a déclaré que « le streaming est comme une carte de visite ; c'est un moyen de familiariser les gens avec votre musique pendant que vous profitez d'autres canaux pour gagner de l'argent. »[17]

Albums studio

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Sous le nom Tumi

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Avec Tumi and the Volume

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Articles connexes

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Notes et références

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  1. « Hip hop sud-africain : Tumi Molekane, agent provocateur », sur Jeune Afrique (consulté le )
  2. « 340ml - SOUTH AFRICAN MUSIC », sur Music.org.za (consulté le )
  3. « Open Minds 16 April 2003 », sur Africa's Gateway, (consulté le )
  4. « Boitumelo Molekane. Tumi Molekane », sur Afrisson, (consulté le )
  5. Simon Harper, "Tumi from the V's album listed in the greatest local rap album of all time", Hype Magazine, 23 May 2013.
  6. Kim pebble, "Tumi is one to lookout for",The Subterranean Quarterly, 16 July 2013.
  7. « Les musiques d'Afrique du Sud redonnent de la voix », sur www.lemonde.fr, (consulté le )
  8. (en-US) « The Man from the Volume | Mahala », sur www.mahala.co.za (consulté le )
  9. a et b « Chinese Man & Tumi, «Journey» bien rempli », sur www.liberation.fr (consulté le )
  10. « The Journey – Tumi & Chinese Man », Chinese Man Records (consulté le )
  11. « Tumi scoops his first ever award! », Daily Sun (consulté le )
  12. « Stogie T's hyena freestyle on Sway in the morning... », (consulté le )
  13. (en) « Tumi Mogano relaunches himself as Stogie T », Channel,‎ (lire en ligne, consulté le )
  14. a et b (en-US) « Stogie T Releases His New Album's Tracklist », SA Hip Hop Mag,‎ (lire en ligne, consulté le )
  15. Adam Haupt, Stealing Empire: P2P, Intellectual Property and Hip-hop Subversion, Cape Town, Human Sciences Research Council, , 157, 202–209 (ISBN 9780796922090, OCLC 184829137)
  16. « Tumi & The Volume (South Africa) », sur music.org.za, Making Music Productions (consulté le )
  17. a et b « Stogie T: hip hop, IP and all that jazz », sur WIPO Magazine (consulté le )