Valdštejn
Apparence
Maison de Valdštejn | ||
Armoiries de la famille. | ||
Blasonnement | Écartelé d'or et d'azur, au premier et au quatrième un lion rampant d'azur armé et lampassé de gueules, au second et au troisième un lion rampant d'or armé et lampassé de gueules | |
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Branches | maison de Horzicz-Arnau | |
Période | XVIe siècle-XIXe siècle | |
Pays ou province d’origine | Bohême | |
Fiefs tenus | Hermanitz | |
Demeures | château de Valdštejn, Palais Wallenstein | |
Charges | chambellans impériaux | |
Fonctions militaires | généraux | |
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Les Waldstein, Valdštejn ou von Wallenstein sont une famille d'Europe centrale (Allemagne et République tchèque). Ils possédèrent de nombreux châteaux à travers l'Europe, dont celui de Duchcov.
Membres célèbres
[modifier | modifier le code]- Le fondateur de la dynastie des comtes de Valdštejn est Heinrich Felix von Waldstein († 1537), seigneur du château de Valdštejn. Le baron Guillaume IV von Waldstein (de la maison de Horzicz-Arnau), capitaine général de l'arrondissement de Königgrätz, avait épousé la baronne Margaretha Smirziczky von Smirzicz[1] (1555–1593).
- Georg von Waldstein avait proclamé en 1536 sur ses terres la foi protestante et en 1546 avait fomenté la ligue des princes contre l'empereur Charles Quint. Georg, cinquième fils de sa fratrie, n'avait fait qu'un modeste héritage ; sa femme, la baronne Margaretha von Smiřický était d'une noblesse aussi ancienne que celle de Wallenstein. De ses sept enfants, seules deux filles et son fils benjamin Albert-Venceslas lui survécurent. Hermanitz, le fief de Georg von Valdštejn, n'était à vrai dire qu'une terre fort modeste, dont les revenus suffisaient à peine à faire vivre la famille, mais comme beaucoup de détails ayant trait à la vie de Wallenstein, l’hagiographie lui donna par la suite une importance exagérée.
- Le généralissime Albrecht von Wallenstein, duc de Friedland (en), de Mecklembourg et prince de Sagan ( – ), fut un acteur clé de la guerre de Trente Ans. Il fit construire le Palais Wallenstein[2] à Prague, qui restera en possession de la famille jusqu'aux décrets Beneš de 1945, lesquels, confisquant les biens des Allemands, privent les Wallenstein de leur palais pragois.
- Johann (Jan) von Wallenstein (mort le ) est Landrichter (juge suprême) en Bohême de 1554 à 1570, et, jusqu'en 1576, grand chambellan. Il était attaché à la foi utraquiste.
- Son fils, le burgrave Adam von Waldstein le Jeune, seigneur de Komorní Hrádek, Sasau, Lobositz, Dobrowitz, Rožďalovice et Trebitsch ( – ), est nommé Landrichter suprême en 1611 et Obersthofmeister entre 1611 et 1619. Partisan de l'empereur du Saint-Empire il reçoit en remerciement pour ses services et son soutien de nouvelles terres et charges en 1621. En 1628, il est nommé comte d'Empire et, de 1627 à 1638 il est le premier margrave. Il accueille ces promotions et honneurs avec des sentiments partagés – en tant que šlechtic c'est-à-dire membre de la noblesse bohémienne, il représentait la vieille Königsrechte, qui n'avait que le rang de Herr et Ritter. Avec le soutien d'autres nobles bohémiens, il demande que soit abandonnée la pratique de nommer toujours plus de comtes d'Empire. Il souhaitait également obtenir le droit de mourir en pán (seigneur) bohémien.
- Burian Ladislaus (Burian Guedstein) van Wallenstein (1591 – à Prague) était un général.
- Karl Ernst (Karel Arnošt) van Wallenstein (, Vienne – , Vienne) est un ambassadeur autrichien auprès du royaume d'Espagne, de Savoie et de Brandebourg. Quand, en 1703, il rentre d'une mission diplomatique en France et au Portugal sur un bâtiment portugais, il est capturé par les Français et détenu à Vincennes pendant près d'un an. Il est relâché dans le cadre d'un échange de prisonniers contre le maréchal de France François de Neufville de Villeroy.
- Le comte Joseph-Karl Emmanuel de Waldstein, est à l'origine de la venue de Casanova en Bohême. Ce dernier est devenu le bibliothécaire du comte, pourtant plus vieux d'une trentaine d'années. Plus que la célébrité, le comte recherchait auprès de Casanova quelqu'un qui donnerait un nouveau souffle à sa vie. Aujourd'hui le château de Duchcov n'appartient plus à la famille Waldstein, mais il fait partie du patrimoine de la République tchèque.
- Autre personnage connu de cette même famille, Ferdinand von Waldstein (né à Duchcov, en 1762 et mort à Vienne en 1823) était un musicien et mécène allemand. Installé à Bonn au début des années 1780, il fut admis à la cour du Prince-électeur de Cologne et remarqua le jeune Ludwig van Beethoven dont il devint le premier mécène. Il emmena Beethoven une première fois à Vienne en 1787, lui fit rencontrer Mozart, et le recommanda à Joseph Haydn en 1792. Le mot qu'il laissa à Beethoven lorsque celui-ci partit pour Vienne en est resté célèbre :
« Cher Beethoven, vous allez à Vienne pour réaliser un souhait depuis longtemps exprimé : le génie de Mozart est encore en deuil et pleure la mort de son disciple. (...) Par une application incessante, recevez des mains de Haydn l'esprit de Mozart. »
- En 1804, Beethoven lui dédia sa grande 21e sonate pour piano op. 53 qui porte le nom de Waldstein-Sonate.
- Franz de Paula Adam Norbert Wenzel Ludwig Valentin von Waldstein ( – ) militaire, explorateur et naturaliste autrichien.
- Emmanuel Ernst von Waldstein, évêque de Litoměřice.
- Dr Michael Waldstein , président fondateur de lInternational Theological Institute de Trumau (Autriche), et traducteur en allemand de la Théologie du corps de Jean-Paul II.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]- Marie-Anne Waldstein (1763-1808), neuvième marquise de Santa Cruz de Mudela.
Source
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « House of Waldstein » (voir la liste des auteurs).
Notes
[modifier | modifier le code]- Roman von Prochazka: Genealogisches Handbuch erloschener böhmischer Herrenatndsfamilien, Neustadt an der Aisch 1973, (ISBN 3 7686 5002 2), chap. Stammfolge Friedland zu Mecklenburg aus dem Hause Waldstein, p. 94
- Maria Brambilla, Les plus beaux jardins d'Europe, Losange, Chamalières, France, Artémis, , 192 p. (ISBN 2-84405-389-0), p. 56-59