Valfroicourt
Valfroicourt | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Vosges |
Arrondissement | Neufchâteau |
Intercommunalité | Communauté de communes Terre d'Eau |
Maire Mandat |
Éliane Deloy 2020-2026 |
Code postal | 88270 |
Code commune | 88488 |
Démographie | |
Gentilé | Valféricurtiens, Valféricurtiennes |
Population municipale |
230 hab. (2021 ) |
Densité | 17 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 11′ 55″ nord, 6° 05′ 44″ est |
Altitude | 310 m Min. 295 m Max. 419 m |
Superficie | 13,8 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Vittel - Contrexéville (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Vittel |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
modifier |
Valfroicourt est une commune française située dans le département des Vosges en région Grand Est.
Ses habitants sont appelés les Valféricurtiens.
Géographie
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]Réseau hydrographique
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau l'Eau de la Ville, le ruisseau d'Esley et le ruisseau de Braumont[1],[Carte 1].
Le ruisseau l'Eau de la Ville, d'une longueur totale de 12,1 km, prend sa source dans la commune de Haréville et se jette dans le Madon à Bainville-aux-Saules, après avoir traversé cinq communes[2].
Gestion et qualité des eaux
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Nappe des Grès du Trias Inférieur ». Ce document de planification, dont le territoire comprend le périmètre de la zone de répartition des eaux[Note 1] de la nappe des Grès du trias inférieur (GTI), d'une superficie de 1 497 km2, est en cours d'élaboration. L’objectif poursuivi est de stabiliser les niveaux piézométriques de la nappe des GTI et atteindre l'équilibre entre les prélèvements et la capacité de recharge de la nappe. Il doit être cohérent avec les objectifs de qualité définis dans les SDAGE Rhin-Meuse et Rhône-Méditerranée. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental des Vosges[3].
La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 910 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 9,7 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lignéville », sur la commune de Lignéville à 11 km à vol d'oiseau[6], est de 10,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 856,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,5 °C, atteinte le [Note 2],[7],[8].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Valfroicourt est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vittel - Contrexéville, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[12]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (77,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,4 %), prairies (22,4 %), forêts (19 %), zones urbanisées (3,7 %), cultures permanentes (0,4 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Toponymie
[modifier | modifier le code]D'un nom de personne germanique Waldfrid + cortem[16]. Walefridocurt et Walfridicurte (Xe siècle).
Histoire
[modifier | modifier le code]Le toponyme de Valfroicourt (Walefridocurt) est attesté au moins au Xe siècle. Valfroicourt appartenait au bailliage de Darney. Le chancelier du chapitre de Remiremont exerçait à Valfroicourt, concurremment avec le prévôt ducal, les droits de haute, moyenne et basse justice. La prévôté ducale de Valfroicourt comprenait cinq villages qui composaient deux mairies : d’une part, Valfroicourt et Frenois, d’autre part Bainville, Pont et Rancourt.
En 1656, le village se nomme Walfrocour.
L’église, sous le vocable de l’Assomption, était du diocèse de Saint-Dié, doyenné d’Escles : elle date de 1757. La cure était à la collation du chapitre de Remiremont et au concours. La mairie et l’école des garçons ont été construites en 1680 ; l’école de filles le fut en 1848.
En 1790, Valfroicourt fut désigné pour chef-lieu du quatrième canton du district de Mirecourt ; ce canton a subsisté jusqu’au 19 vendémiaire an V.
Le , Joseph Hugo, né à Mirecourt le , épouse Ursule Delpierre à Valfroicourt. Le de cette année, il a été élu député à la Convention nationale. Mais il tombe malade assez rapidement pour ne jamais y présider. Il faudra que son suppléant Jean-Claude Cherrier, attende le pour pouvoir le remplacer à la Convention. Plus tard, il devient juge au tribunal civil des Vosges, puis président du tribunal criminel à partir du 24 germinal an VI (). En 1800, il entre comme juge au tribunal d'appel de Nancy. Il se rallie au régime napoléonien. Il termine sa vie à Valfroicourt le . Joseph Hugo a été un des fondateurs de la loge maçonnique en 1768 au titre distinctif de Saint-Jean le Parfait Désintéressement[17].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[19].
En 2021, la commune comptait 230 habitants[Note 4], en diminution de 6,5 % par rapport à 2015 (Vosges : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église Notre-Dame.
- Château Maugiron dont les façades, les toitures et le jardin sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du [22].
-
Château Maugiron.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Baron Antoine Delpierre (1764-1854), député des Vosges, président de chambre à la Cour des Comptes; commandeur de la Légion d'honneur;
Héraldique, logotype et devise
[modifier | modifier le code]Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Jack Chollet, La Franc-maçonnerie à Mirecourt, Ed. Gérard Louis, Haroué, 54740, 2013, 293 p.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Une zone de répartition des eaux est une zone comprenant les bassins, sous-bassins, fractions de sous-bassins hydrographiques et systèmes aquifères définis dans le décret du 29 avril 1994, où sont constatées une insuffisance, autre qu'exceptionnelle des ressources par rapport aux besoins.
- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Valfroicourt » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Fiche communale de Valfroicourt », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
- Sandre, « le ruisseau l'Eau de la Ville »
- « SAGE Nappe des Grès du Trias Inférieur », sur gesteau.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Valfroicourt et Lignéville », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Lignéville », sur la commune de Lignéville - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Lignéville », sur la commune de Lignéville - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Valfroicourt ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Vittel - Contrexéville », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Toponymie générale de la France: Tome 2, Formations non-romanes - Ernest Nègre
- CHOLLET Jack, La franc-maçonnerie à Mirecourt : du XVIIIe siècle à nos jours, Haroué (54740), Gérard Louis, , 293 p. (ISBN 978-2-35763-046-8).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Château Maugiron », notice no PA00107330, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.