Location via proxy:   [ UP ]  
[Report a bug]   [Manage cookies]                
Aller au contenu

Varan malais

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Varan à deux bandes)

Varanus salvator

Varanus salvator
Description de cette image, également commentée ci-après
Varan malais
Classification ReptileDB
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Sous-embr. Vertebrata
Classe Reptilia
Sous-classe Lepidosauria
Ordre Squamata
Sous-ordre Sauria
Infra-ordre Platynota
Famille Varanidae
Genre Varanus

Espèce

Varanus salvator
(Laurenti, 1768)

Synonymes

  • Stellio salvator Laurenti, 1768
  • Tupinambis bivittatus Kuhl, 1820
  • Monitor nigricans Cuvier, 1829
  • Monitor exilis Gray in Griffith, 1831
  • Monitor bivittatus var. celebensis Schlegel, 1844
  • Monitor bivittatus var. javanica Schlegel, 1844
  • Monitor salvator (Laurenti, 1768)
  • Varanus crocodilinus Owen, 1845
  • Varanus scutigerulus Barbour, 1932
  • Varanus salvator kabaragoya Deraniyagala, 1947
  • Varanus salvator nicobariensis Deraniyagala, 1947
  • Varanus salvator komaini Nutaphand, 1987

Statut de conservation UICN

( LC )
LC  : Préoccupation mineure

Statut CITES

Sur l'annexe II de la CITES Annexe II , Rév. du 01/07/1975

Le Varan malais, Varanus salvator, est une espèce de sauriens de la famille des Varanidae[1]. Il est parfois appelé Varan à deux bandes, dragon noir ou Varan aquatique d'Asie[2].

Description

[modifier | modifier le code]
Varan malais, parc national de Koh Lanta, Thaïlande

Le Varan malais est un grand lézard ovipare diurne. Il peut atteindre presque 3 m de long et peser jusqu’à 60 kg. Le plus grand varan de cette espèce capturé mesurait 3,21 m. Cependant, la moyenne des individus est entre 1,5 et 2 m.

Il vient en troisième position par la taille après le Varan-crocodile et le Dragon de Komodo.

C'est un animal semi aquatique. Il nage très bien, plonge et peut rester plus d'une demi-heure sous l'eau. Sur la terre ferme il se déplace aussi rapidement[3].

Varan malais, île de Bornéo

Si un varan surpris est dans l'impossibilité de s'enfuir, il se défend férocement à coups de dents, à coups de griffes et à coups de queue.

Sa bouche est un véritable bouillon de culture de bactéries et de germes putrides.

Répartition

[modifier | modifier le code]
Répartition :
jaune : Varanus salvator salvator
vert : Varanus salvator macromaculatus
bleu : Varanus salvator bivittatus
rouge : Varanus salvator andamanensis
marron : Varanus salvator ziegleri
gris : pas de populations distinctes

Cette espèce se rencontre[1] :

Le varan aquatique d'Asie vit dans les forêts tropicales, dans les mangroves et les marécages, au bord des cours d'eau ou des lacs et il se hasarde parfois près des habitations et des poulaillers pour voler des œufs et manger des volailles (il est mangeur de poules, comme l'était le renard en France, donc détesté des paysans).

On le rencontre même dans Bangkok.

Alimentation

[modifier | modifier le code]

Le varan aquatique d'Asie est carnivore.

Il mange des poissons, des grenouilles, des petits lézards, des rongeurs dont des rats, des oiseaux, des crabes d'eau douce et des serpents. Parfois il dévore même des tortues et de jeunes crocodiles.

Reproduction

[modifier | modifier le code]

La femelle pond en général de 5 à 25 œufs qu'elle enterre dans le sable ou l'humus. Après 7 à 9 mois l'éclosion a lieu et les jeunes varans se nourrissent d'insectes et de petits invertébrés.

Étymologie et noms locaux

[modifier | modifier le code]

Le nom de varan vient de l'arabe waral (ورل).

En Thaïlande, on l'appelle เหี้ย et aussi ตัวกินไก่ (la Bête qui mange les poulets)[4] ou น้องจระเข้ (le petit frère du crocodile) ou bien dragon noir (มังกรดำ) ou varan noir (เหี้ยดำ). Cet animal a mauvaise réputation et un mauvais garçon s'appelle aussi เหี้ย[5].

Liste des sous-espèces

[modifier | modifier le code]

Selon The Reptile Database (19 avril 2012)[6] :

Les sous-espèces Varanus salvator cumingi, Varanus salvator marmoratus, Varanus salvator nuchalis et Varanus salvator togianus ont été élevées au rang d'espèces.

Publications originales

[modifier | modifier le code]
  • Deraniyagala, 1944 : Four New Races of the Kabaragoya Lizard Varanus salvator. Spolia Zeylanica, vol. 24, p. 59-62.
  • Koch & Böhme, 2010 : Heading East: a New Subspecies of Varanus salvator from Obi Island, Maluku Province, Indonesia, with a Discussion about the Easternmost Natural Occurrence of Southeast Asian Water Monitor Lizards. Russian Journal of Herpetology, vol. 17, no 4, p. 299-309 (texte intégral)
  • Kuhl, 1820 : Beiträge zur Zoologie und vergleichenden Anatomie, p. 1-152 (texte intégral).
  • Laurenti, 1768 : Specimen medicum, exhibens synopsin reptilium emendatam cum experimentis circa venena et antidota reptilium austriacorum Vienna Joan Thomae p. 1-217 (texte intégral).

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b Reptarium Reptile Database, consulté lors d'une mise à jour du lien externe
  2. Chris Mattison (trad. Yvan Ineich et Annemarie Ohler), Serpents, autres reptiles et amphibiens, Larousse, , 352 p. (ISBN 978-2-03-589883-8), Dragon de Komodo page 193
  3. Jiří Felix (trad. Jean et Renée Karel), Faune d'Asie, Gründ, , 302 p. (ISBN 2-7000-1512-6), Varan malais page 220 et 221
  4. (en) Parcs nationaux de Thaïlande,, « Water Monitor », sur thainationalparks.com (consulté le )
  5. « Varan malais - เหี้ย », sur thailande-guide.com,‎ 28 juin 2019 (mis à jour le 29 juin 2019)
  6. Reptarium Reptile Database, consulté le 19 avril 2012