Location via proxy:   [ UP ]  
[Report a bug]   [Manage cookies]                
Aller au contenu

Vaux-sur-Aure

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Vaux-sur-Aure
Vaux-sur-Aure
Vaux-sur-Aure.
Blason de Vaux-sur-Aure
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Calvados
Arrondissement Bayeux
Intercommunalité Communauté de communes de Bayeux Intercom
Maire
Mandat
Benoît Demoulins
2020-2026
Code postal 14400
Code commune 14732
Démographie
Gentilé Vallonnais
Population
municipale
291 hab. (2021 en évolution de −16,38 % par rapport à 2015)
Densité 38 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 18′ 09″ nord, 0° 42′ 08″ ouest
Altitude Min. 19 m
Max. 58 m
Superficie 7,60 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Bayeux
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bayeux
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Vaux-sur-Aure
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Vaux-sur-Aure
Géolocalisation sur la carte : Calvados
Voir sur la carte topographique du Calvados
Vaux-sur-Aure
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Voir sur la carte administrative de Normandie
Vaux-sur-Aure

Vaux-sur-Aure est une commune française, située dans le département du Calvados en région Normandie, peuplée de 291 habitants[Note 1] (les Vallonnais).

Géographie

[modifier | modifier le code]

Vaux-sur-Aure est une commune du Bessin située à trois kilomètres de Bayeux et quatre kilomètres des côtes de la Manche (Longues-sur-Mer), elle est traversée par l'Aure.

Communes limitrophes de Vaux-sur-Aure[1]
Commes,
Maisons
Longues-sur-Mer Longues-sur-Mer
Maisons,
Sully
Vaux-sur-Aure[1] Saint-Vigor-le-Grand
Sully,
Vaucelles (sur quelques dizaines de mètres)
Bayeux Saint-Vigor-le-Grand,
Bayeux

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 mm/a) et un été frais (15,5 °C) et venté[3]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat des plateaux abrités », correspondant à la plaine agricole de Caen à Falaise, sous le vent des collines de Normandie et proche de la mer, se caractérisant par une pluviométrie et des contraintes thermiques modérées[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 745 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Balleroy-sur-Drôme à 17 km à vol d'oiseau[5], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 924,3 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Au , Vaux-sur-Aure est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9].

Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bayeux, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[10]. Cette aire, qui regroupe 29 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]
Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %).

La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (76,8 %), prairies (18,3 %), zones agricoles hétérogènes (4,9 %)[13].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Le nom de la localité est attesté sous les formes Villa quœ dicitur Vallis super Oram en 1158[14] ; Valles super Horam en 1229[15] ; Vaux sur Aure en 1236[16] ; Vaux sur Ore entre 1242 et 1422[17] ; Valles super Auram en 1277[18] ; Vaus super Auream en 1278[19] ; Vaulx sur Ore 1377[20] ; Vaulx sur Oyre en 1418[21] ; Vaux sur Roure en 1667[22].

Vaux est le pluriel de val, vallée.

L'Aure est une rivière de Normandie, affluent de rive droite de la Vire.

Au XVIIIe siècle, Michel Hemerel, conseiller du roi et sieur de la Ferrière est seigneur et patron de Vaux-sur-Aure[23].

En 1829, Vaux-sur-Aure (323 habitants en 1821) absorbe Argouges-sur-Aure (25 habitants)[24],[25].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]
Liste des maires
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
ca 1848   Henri de Toustain-Richebourg (1818-1912)    
Les données manquantes sont à compléter.
(maire en 1981)[26]   Raphaël Salaun    
1995 mars 2008 Claude Burel   Directeur de centre de rééducation
mars 2008[27] En cours Benoît Demoulins[28] SE Directeur de fédération de chasseurs
Les données manquantes sont à compléter.

Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et trois adjoints[28].

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[30].

En 2021, la commune comptait 291 habitants[Note 3], en évolution de −16,38 % par rapport à 2015 (Calvados : +1,02 %, France hors Mayotte : +1,84 %). Vaux-sur-Aure a compté jusqu'à 416 habitants en 1846.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
378306354323392410414416411
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
371415427373389342308322308
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
289286292255272299273379361
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
265250296318324344313305322
2014 2019 2021 - - - - - -
340307291------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
Église Saint-Aubin de Vaux-sur-Aure.
Le château de la Ferrière.
Manoir d'Argouges.
Vestiges de l'église Saint-Pierre d'Argouges-sur-Aure.
  • Église Saint-Aubin inscrite partiellement au titre des monuments historiques[32] : fondée au XIIe siècle, elle a fait l'objet d'une réfection quasi complète au XIXe siècle en style néo-roman.
  • Château de la Ferrière de la première moitié du XVIIIe siècle.
  • Manoir d'Argouges de la fin du XVe siècle. Il est classé au titre des monument historique par décret du [33].
  • Château de la Haizerie[34] de la première moitié du XIXe siècle : édifice d'époque Louis-Philippe, à demi-caché dans son bois de haut jet, derrière l'église Saint-Aubin. Bâti vers 1840 par les parents du père Marc-Marie de Rotz, qui partit évangéliser le Japon à la fin du XIXe siècle, c'est un exemple du style palladien très épuré, sec mais élégant, style très peu représenté en Normandie. Une seule souche de cheminée rassemble au faîte du toit toutes les cheminées du château, en un long couronnement très original. Longtemps siège d'administrations agricoles (l'INRA entre autres).
  • Ferme de la Madelaine du XVIIe siècle.
  • Ferme-manoir du Grand Fumichon des XVIe et XVIIe siècles. Au XIXe siècle elle devient la ferme du château voisin de la Ferrière lorsque celui-ci est acquis par la famille des vicomtes de Toustain de Richebourg. En 1928, la ferme est achetée par un agriculteur alsacien qui la remanie et la modernise profondément. En 1964, elle change de mains et appartient depuis cette date à la même famille.
Le corps de ferme, entièrement clos par les bâtiments agricoles et un petit mur d'enceinte, est accessible par un portail, avec porte charretière et porte piétonne surmontées d'un arc en anse de panier avec une clé de voûte sculptée. Le logis seigneurial, construit en moellon calcaire et couvert d'un toit en ardoises percé de massives souches de cheminées, adopte un plan rectangulaire. Sa porte principale est encadrée par deux pilastres surmontés d'un linteau en pierre et d'un fronton triangulaire. Parmi les communs, on peut voir notamment une grange, des écuries, des étables, une porcherie, une bergerie, une boulangerie avec son four à pain et une charreterie où subsiste la trace de trois anciennes portes charretières. Inhabituelle sur des bâtiments agricoles, la présence de lucarnes avec frontons sculptés. La cidrerie, reconnaissable à son pressoir, comporte un étage, en fait un grenier, où sont stockées les pommes qui, une fois mûres, tombent par un trou pratiqué dans le plancher dans le grugeoir situé au rez-de-chaussée pour y êtres écrasées afin d'en extraire le jus[35].
  • Promenade du père de Rotz. Aménagée le long de l'Aure, elle passe au pied du château de la Haizerie.
  • Vestiges de l'église Saint-Pierre d'Argouges-sur-Aure (XIIe siècle). Son clocher à arcade est encore en place.

Activité culturelle et manifestations

[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Armes de Vaux-sur-Aure

Les armes de la commune de Vaux-sur-Aure se blasonnent ainsi :

Coupé : au 1er d'azur à l'étoile d'or, au 2e parti d'azur et d'or à la quintefeuille de gueules brochant sur le parti, à la fasce de sinople chargée d'une trangle ondée d'argent, brochant sur la partition[39].

Adopté le 10 juillet 2014.

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Population municipale 2021.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2.
  5. « Orthodromie entre Vaux-sur-Aure et Balleroy-sur-Drôme », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Vaubadon » (commune de Balleroy-sur-Drôme) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Vaubadon » (commune de Balleroy-sur-Drôme) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « La grille communale de densité », sur Insee, (consulté le ).
  10. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Bayeux », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. Bulle pour Saint-Sever.
  15. Charte de l’abbaye de Mondaye.
  16. Chapitre de Bayeux, 23.
  17. Cartulaire de l’abbaye de Cordillon.
  18. Abbaye de Mondaye.
  19. Cartulaire normand n° 932, p. 132.
  20. Chapitre de Bayeux, 102.
  21. Rôles de Bréquigny, p. 14, n° 101.
  22. Carte de Le Vasseur.
  23. Gourbin 2014, p. 70.
  24. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Argouges-sur-Aure) », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le )..
  26. https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?id=JORFTEXT000000850614
  27. « Benoît Desmoulins a été élu maire, samedi », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  28. a et b Réélection 2014 : « Vaux-sur-Aure (14400) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  32. « Église », notice no PA00111780, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  33. « Ancien manoir d'Argouges », notice no PA00111781, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  34. « Château de la Haizerie », notice no IA00122128, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  35. Bernard Gourbin (préf. Christian Nisse, introduction Pierre Brunet), Fermes-manoirs du Bessin, Bayeux, Éditions OREP, , 80 p. (ISBN 978-2-8151-0207-0), p. 70-71.
  36. DE ROTZ Marc sur irfa.paris.
  37. Site des Missions Étrangères de Paris http://www.mepasie.org/rubriques/haut/pays-de-mission/le-japon
  38. Article Ouest-France sur la commémoration du Père de Rotz à la Cathédrale de Bayeux https://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Ceremonie-d-hommage-au-pere-de-Rotz-_14047-avd-20110813-61069484_actuLocale.Htm
  39. « GASO, la banque du blason - Vaux-sur-Aure Calvados »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  40. Page des jumelages sur le site de la municipalité de Nagasaki http://www.city.nagasaki.lg.jp/kokusai/910000/p004960.html
  41. voir l'article Sotome en anglais.
  42. « Les communes jumelées du Calvados :Sotome » (consulté le ).