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Vrigny (Orne)

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Vrigny
Vrigny (Orne)
Vue de l'école maternelle et du monument aux morts.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Orne
Arrondissement Argentan
Intercommunalité Argentan Intercom
Maire délégué Jean Federici
Code postal 61570
Code commune 61511
Démographie
Gentilé Vrignois
Population 371 hab. (2021)
Densité 28 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 40′ 20″ nord, 0° 01′ 09″ ouest
Altitude 273 m
Min. 157 m
Max. 268 m
Superficie 13,45 km2
Élections
Départementales Argentan-1
Historique
Commune(s) d'intégration Boischampré
Localisation
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Vrigny
Géolocalisation sur la carte : France
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Vrigny

Vrigny est une ancienne commune française, située dans le département de l'Orne en région Normandie, peuplée de 371 habitants[Note 1].

Elle a fusionné le 1er janvier 2015[1] avec trois autres communes, sous le régime juridique des communes nouvelles instauré par la loi no 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales pour créer la commune nouvelle de Boischampré.

Géographie

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Vue du bourg depuis la plaine, direction La Petite-Rivière.
Vue du bourg depuis la plaine.

Le village est niché entre plaine et bocage dans le Parc naturel régional Normandie-Maine. La répartition des paysages de la commune est très contrastée. En bordure de la forêt d'Écouves, la partie méridionale du village s’étend sur un terrain vallonné et boisé, de plus, le bocage y est bien conservé. Quant à la zone septentrionale, elle est beaucoup plus monotone et très dégradée. Elle se matérialise par des plaines découvertes où les labours dominent.

Le village est aussi proche d'Écouché (10 km au nord-ouest) et de Mortrée (8 km au sud-est).

Milieux terrestres

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Allée principale menant au bourg.

Les terres agricoles et la forêt prédominent. Les prairies et les cultures occupent 924 ha (68 % de la surface communale) aux côtés des pré-vergers, peu nombreux et en régression. Les bois sont représentés avec 259 ha (19 % de la surface communales). Chacun de ces milieux présente des types différents, ce qui augmente la diversité : les bois sont humides ou secs, traités en taillis en futaies ou pâturés; les prairies sont pâturées ou fauchées. On retrouve aussi une roselière et quelques friches.

Milieux aquatiques

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Au sud de la commune, on retrouve l’étang de Vrigny, le plus grand du département avec ses 37 ha. Les mares, plus modestes en taille (20 m² en moyenne), sont nombreuses et sont rencontrées majoritairement dans les prairies. Soixante-et-une sont répertoriées sur la commune soit une densité de 4 à 5 mares/km².

L’ensemble des milieux cités est répertorié au sein d’un maillage bocager assez bien conservé. Les 105,7 km de haies inventoriées (78 m/ha) sont composées de plusieurs strates. Parmi les 33 espèces différentes d’arbres, d’arbustes et de plantes grimpantes (lierre, clématites, etc.), le chêne pédonculé, le frêne et le hêtre sont les plus fréquents dans la strate haute, tandis que le noisetier, l’aubépine et le prunellier monopolisent la strate basse et laissent peu de place au nerprun purgatif ou a la viorne obier.

Dans les bois, le pic épeiche et le pic vert mais surtout le pic noir (rare en Normandie) ont été observés. Les prairies sont potentiellement riches en insectes tandis que les cultures sont favorables au busard Saint-Martin et aux plantes messicoles (bleuet, coquelicot, nielle des blés).

Au bord de l’étang, nous retrouvons la littorelle uniflore (protégée au niveau national) ou la petite renouée (protégée au niveau régional). L’étang en lui-même, est un lieu de repos et de nourrissage pour les oiseaux. La foulque macroule et le fuligule milouin y ont été observés en abondance, tandis que le fuligule morillon et les grèbes huppé et castagneux étaient en moins grand nombre. De plus, des oies cendrées y séjournent en hiver.

Les mares représentent un bon potentiel d’accueil pour les amphibiens (grenouilles, tritons et salamandres) ainsi que les libellules.

Les haies sont les hôtesses de nombreux oiseaux dont la grive draine, la buse variable et la chouette chevêche. Enfin, 35 espèces différentes d’arachnides ont été déterminées dans 7 milieux différents.

En conclusion[2] nous pouvons affirmer que la commune de Vrigny présente un territoire hétérogène mais riche en paysages variés.

Sous la neige.

Étant dans l’Orne, le climat de Vrigny est de nature océanique. Il constitue une transition entre le climat océanique de la Bretagne et le climat océanique dégradé du bassin parisien[3]. Les hivers sont doux, les étés chauds mais sans excès. Les neiges sont rares et ne durent jamais longtemps, et les gelées sont de courtes durées.

Tout comme ses homonymes du Loiret ou de la Marne[4], ce toponyme proviendrait de l'anthroponyme Virinius, suivi du suffixe gaulois -acum[5], marquant l’appartenance, francisé en -y.

Le gentilé est Vrignois.

Avant la Révolution française de 1789, Vrigny était composé de deux paroisses : Saint-Pierre et Saint-Martin[6].

Le domaine de Vrigny[7]

Le domaine de Vrigny appartint pendant de très nombreuses années (des temps immémoriaux, selon les formules des actes notariés), à la famille de Droullin, famille qui semble avoir eu de nombreux représentants dans la région et y possédait de nombreux fiefs.

Ce domaine fort important comprenait entre autres les bois et les étangs faisant maintenant partie du domaine de Sassy et c'est Jehan de Droullin qui vers 1635 construisit la chaussée de l’étang de Vrigny.

En 1624, Robert de Courselle vendit à Jehan de Droullin, sieur de Vrigny et de la Fontaine, le fief noble et sieurie de Saint-Christophe-le-Jajolet.

Les deux domaines de Saint-Christophe-le-Jajolet et de Vrigny furent ainsi réunis dans la même main jusqu’en 1649, date à laquelle, après le décès de leur père, Jean et Jacques de Droullin se partagèrent l’héritage :

  • Jean fut seigneur de Vrigny,
  • Jacques seigneur de Saint-Christophe-le-Jajolet,
  • Jean devant verser à son frère, un retour de 55 000 livres.

Le , les deux frères échangèrent leur lot:

  • Jacques devint seigneur de Vrigny,
  • Jean devint seigneur de Saint-Christophe-le-Jajolet, la solde due par le premier lot étant diminuée de 18 000 livres.

En 1686, Élisabeth de Droullin épousa Jean Vauquelin, seigneur de La Fresnaye-au-Sauvage, la Lande Terrée (lieu-dit situé actuellement sur la commune de Serans), Saint-Malo (commune fusionnée en 1861 avec La Fresnaye-au-Sauvage) et autres lieux auxquels elle apporta le domaine de Vrigny.

En 1722, leur fils, Jean-Jacques, fit ériger en marquisat la terre de Vrigny.

Le plus célèbre marquis de Vrigny fut son fils René Vauquelin. De caractère chicanier, il passa sa vie en procès et en lutte contre ses vassaux. Élu avec difficulté député de la noblesse aux États généraux de 1789, il démissionna quelques mois plus tard. Épargné au début de la Révolution, il fut arrêté en octobre 1783, traduit devant un tribunal révolutionnaire, il monta sur ce qu’on appelle « la dernière charrette » et fut guillotiné le 9 Thermidor An II (), jour de l’arrestation de Robespierre.

La marquise, née de Verduc, s’était fixée à Vrigny dès 1791. Ainsi le domaine ne fut pas confisqué comme bien national. On trouve dans les archives de la mairie de Vrigny, des certificats de civisme à la ci-devant marquise. Après la mort de son mari, elle quitta Vrigny et regagna Soisy-sous-Montmorency, son pays d’origine où elle mourut le [8]. De leur union était né un fils idiot, Antoine René, interné au château de Soisy-sous-Montmorency où il mourut le 8 décembre 1828[9].

Durant sa longue tutelle, le château resta à l’abandon et se dégrada peu-à-peu. Ce château, très important, ressemblait dit-on à celui d’Aubigny, près de Falaise, ayant été édifié au XVIIe siècle par le même architecte.

Après le décès d’Antoine René, dernier représentant des Vauquelin de la Fresnaye-Droullin, la succession fut revendiquée par plusieurs héritiers et il y eut des discussions et procès. Les héritiers de la branche maternelle: famille Magon de Campaneu, descendant des Verduc, cédèrent leurs droits à M. Hippolyte Anguy et au comte Guy Ogier, habitant tous deux la Sarthe, le .

Devenus ainsi propriétaire du domaine de Vrigny, par partage du , ces derniers le vendirent par acte passé devant Me Lautour, notaire à Argentan, à M. et Mme Hellouin de Cenival, propriétaire du château de la marre à Fleuré. Il semble qu’à cette date le château de Vrigny était encore habitable, puisque dans l’acte de vente, MM. Anguy et Ogier se réservaient l’usage de trois chambres pour surveiller l’exploitation des bois du domaine qu’ils s’étaient réservée.

En 1838, M. et Mme Hellouin de Cenival vendirent les bois et les étangs à M. Duval, alors propriétaire du château de Sassy, acquis vers 1850, par le chancelier Pasquier.

Enfin, en 1854, Monsieur Émile Leger acheta des héritiers Hellouin de Cenival ce qui restait du domaine de Vrigny. À ce moment, il n’y avait de l’ancien château que quelques pans de murs entourés de douves qui furent rasés et comblés. M. Leger transforma la partie de gauche des communs en une agréable habitation toujours propriété de la famille Leger.

Restent de chaque côté de la grille d’entrée, deux pavillons Louis XIII surmontés d’épis d’époque et une grande partie des écuries de l’ancien château. Dans une pièce de l'actuel château, on peut voir une peinture sur panneau de bois représentant le marquis de Vrigny et la marquise costumée en Bellone.

Politique et administration

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Liste des maires

Période Identité Étiquette Qualité
2017[10] Évelyne Domet SE Œuvre en gestion et comptabilité
2014 2017 Jean Federici SE Retraité
2008 2014 Marcel Travert SE Retraité de l'enseignement
23 mars 2001 2008 Marcel Travert SE Professeur d'histoire géographie
23 juin 1995 23 mars 2001 Jean-Pierre Dionot SE Directeur d'entreprise
24 mars 1989 23 juin 1995 Joëlle Leger SE Agricultrice
mai 1945 24 mars 1989 Marcel Leger SE Agriculteur
17 mai 1908 mai 1945 Joseph Leger SE Agriculteur
30 juin 1860 17 mai 1908 Louis Gabriel Émile Leger Propriétaire exploitant
18 juin 1855 30 juin 1860 François Marin Saulnier Maréchal
10 septembre 1848 18 juin 1855 Charles Auguste Godefroy-Lefranc Propriétaire, rentier
19 septembre 1840 10 septembre 1848 Michel Jean Lemière Propriétaire
24 août 1830 19 septembre 1840 François Le Bas Propriétaire
21 avril 1813 24 août 1830 Jacques-Paul Bougon Journalier
7 novembre 1812 21 avril 1813 Bernardin Collet
17 février 1806 7 novembre 1812 François Le Bas Propriétaire
10 germinal an VII 17 février 1806 Thomas Bisson Laboureur
19 frimaire an I 10 germinal an VII Guillaume Adam
4 décembre 1791 19 frimaire an I Jacques Sassier
23 janvier 1791 4 décembre 1791 Michel Lemière Laboureur
21 février 1790 23 janvier 1791 Jacques Mazier Curé de la paroisse
Source : Municipalité de Vrigny et les archives départementales de l'orne

Démographie

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Ses habitants sont appelés les Vrignois et le Vrignoises.

En 2021, la commune comptait 371 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2007, 2012, 2017, etc. pour Vrigny[11]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 2]. Vrigny a compté jusqu'à 603 habitants en 1841.

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1836 1841 1846 1851 1856
582417595565569603554577566
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
557508510477487493458436423
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
411404404387396351423387393
1968 1975 1982 1990 1999 2007 2012 2017 2020
346304326302320337339377374
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
Histogramme de l'évolution démographique

L’activité économique de Vrigny s’appuie sur différents secteurs :

Sport / Loisirs

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Artisanat, commerce

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Exploitations agricoles

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Deux GAEC, une EARL et un haras (pension et élevage de chevaux).

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Vue de l'église, sur la route du Poirier.

L'église Saint-Martin

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L'église Saint-Martin[14] est une construction unique dans la région d’Argentan, typique de la première moitié du XIXe siècle, édifiée selon le modèle des clochers de la plaine de Caen. Elle abrite notamment :

  • deux autels latéraux en bois peint avec un retable à fronton triangulaire constitué de pierre et de bois et un tombeau d’autel rectangulaire en marbre blanc ;
  • le « maître autel » est admirable par son retable classique en pierre à quatre colonnes corinthiennes et par l’entablement qui supporte un fronton cintré, orné d’une « gloire » ;
  • des statues de Vierge à l'Enfant, de saint Martin et de saint Pierre ;
  • un tableau de l’Assomption.
  • six vitraux éclairant le chœur, réalisés en 1893 par le maître verrier Duhamel-Marette d'Évreux.

Autres lieux et monuments

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Une stèle a été érigée en l'honneur d'Auguste Butot originaire de Paris et de Jean Gilbert d'Ille-et-Vilaine, tous deux exécutés sauvagement dans la commune en 1944.

L’étang, l'un des grands du département de l'Orne, est une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique[15], notamment pour son intérêt ornithologique, étant une halte migratoire pour de nombreux oiseaux d'eau. Le site abrite, de surcroit, une végétation importante dont bon nombre de raretés protégées au niveau régional ou national.

Personnalités liées à la commune

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

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  1. Population municipale 2021.
  2. Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.

Références

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  1. Arrêté du 23 décembre 2014 portant création de la commune nouvelle de Boischampré.
  2. Évaluation du patrimoine écologique de la commune de Vrigny de septembre à décembre 2003, rapport réalisé par le Legta de Sées, BTS gestion et protection de la nature.
  3. Météofrance, 2003. Climat: Orne, (page consultée le 20 septembre 2007). [1]
  4. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse,
  5. René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Condé-sur-Noireau, Éd. Charles Corlet, (ISBN 2-905461-80-2), p. 272
  6. Communauté de communes du pays de Mortrée, 2007. Vrigny, (page consultée le 10 septembre 2007)« http://paysdemortree.fr/article.php4?id_article=34 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
  7. Notes rassemblées par Mme Marcel Léger, ancienne propriétaire du chateau
  8. Archives de Soisy-sous-Montmorency, registre d’état-civil 1796-1802
  9. Archives de Soisy-sous-Montmorency, registre d’état-civil 1823-1832
  10. Le Journal de l'Orne, édition du 26 janvier 2017
  11. Date du prochain recensement à Vrigny, sur le-recensement-et-moi.fr, site spécifique de l'Insee.
  12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 20112012201320142015 2016 2017 2018 .
  14. Travert, M. 2006. Bulletin municipal de Vrigny, 48
  15. « Site de l'Inventaire national du patrimoine culturel - Fiche 250016030 : Étang de Vrigny » (consulté le )